Archives pour la catégorie Compagnie

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L’ESSENTIEL DU CE HOP !

Des orientations stratégiques qui se font toujours désirer…

Le rapport PROGEXA présenté aux membres du CE en séance a clairement mis en lumière un manque d’informations pourtant indispensables et obligatoires à l’établissement d’un business plan, toujours attendu depuis la fusion. Malheureusement, les orientations stratégiques de HOP! à horizon 2020 sont toujours à l’étude et devraient être présentées (espérons-le !) au Comité d’Entreprise de juin 2018 simultanément à la présentation du « nouveau » plan stratégique d’Air France. Une clarification au sujet de la flotte de HOP! devrait avoir lieu, préalable indispensable à l’élaboration du projet d’entreprise tant attendu.

Beaucoup de salariés s’interrogent sur la pertinence de HOP! et sur son avenir. Lors de l’Assemblée Générale du Conseil d’Administration de HOP!  qui s’est tenue lundi dernier, Air France Finance, en tant qu’actionnaire unique de HOP!, a confirmé la poursuite de l’activité malgré un résultat net de -79 M€ et des capitaux propres négatifs à -51 M€ à fin 2017 (à ce jour, ils devraient être a minima de +22 M€).

Légalement, l’actionnaire a désormais deux ans pour procéder à la recapitalisation de HOP! 

Rationalisation de la flotte HOP! mais… Sans appel d’offre…

La Direction de HOP! commence à lever le voile sur les perspectives de flotte qu’elle ambitionne pour HOP! à horizon 2020. OUI, un appel d’offres auprès des constructeurs est bien en cours. NON, cet appel d’offres ne concerne pas HOP! Contrairement à ce qui nous avait été annoncé dans un premier temps, seul la flotte mono-couloir en propre d’AIR FRANCE sera renouvelée. AIR FRANCE négocie à l’heure actuelle avec plusieurs constructeurs dont AIRBUS, BOEING, et même EMBRAER et son E95-E2 possible remplaçant des A318/319 ; mais des EMBRAER E95-E2 ou des BOMBARDIER CSERIES pour HOP! ? Ce n’est pas d’actualité !

Pour HOP! il faudra se contenter dans l’immédiat d’une « rationalisation » de la flotte existante avec à terme une remontée en charge des EJET (29 en 2020 iso 20), des CRJ (22 en 2020 iso 18) et le maintien d’une dizaine d’ERJ qui serait le module 50 sièges en remplacement des ATR. Une fin du secteur ATR semble de plus en plus inéluctable à échéance de 2020 (seuls 2 AT6 pourraient encore être conservés à cette date).

Cette rationalisation de la flotte nous ferait passer de 57 charges vives en propre aujourd’hui à 64 charges vives en propre en 2020 (Voir graphiques évolution de la flotte en page suivante).

Mais pouvons – nous encore croire la Direction ? Pour mémoire, en septembre dernier, cette même Direction nous présentait un « scénario » de remontée en charges vives en propre oscillant entre 66 et 70 charges à horizon 2020

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2018-04-30 FLASH PNC CE #185

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Partage catégoriel du gâteau

Lors de notre dernière publication, nous vous indiquions que nous tentions de saisir une opportunité pour amener la Direction a se pencher sur nos problématiques catégorielles PNC.

Au-delà de nous voir satisfaits de la hauteur d’une augmentation barèmique, nous avions l’espoir de pouvoir, tout comme les PNT, ouvrir des négociations strictement PNC.

Jeudi, nous avons écrit, en ce sens, à Monsieur Gâteau, alors que la veille, trois syndicats PNT avaient décidé de poser seuls quatre jours de grèves supplémentaires au mois de mai, dans le but de maintenir la pression sur leurs propres revendications.

Nous avions espéré être entendus par les syndicats PNC, nous ne l’avons pas été, malgré notre appel à se rassembler autour d’une plateforme de revendication catégorielle PNC.

Nous aurions aimé recevoir une réponse de Monsieur Gâteau, il n’a même pas pris la peine de décrocher son téléphone, trop occupé par les négociations parallèles avec les syndicats de Pilotes.

Nous l’avons écrit précédemment, il y aura un accord pour les uns, un référendum pour les autres.

L’intersyndicale nous rejette, la Direction traite les affaires PNC avec le plus profond mépris. La Direction et les syndicats de PNT tiennent ensembles le même couteau pour se partager le gâteau des bénéfices d’Air France.

Tout le monde fait le constat que le dialogue social se résume pour les uns à une mascarade indigne de démocratie participative et pour les autres à de réelles négociations.

Monsieur Terner nous a expliqué qu’ il n’y pas de compagnie aérienne sans pilote, il devrait comprendre qu’il n’y en a pas non plus, sans les personnels qui oeuvrent au-delà et partout ailleurs des 4 mètres carrés du cockpit.

L’UNAC APPELLE À VOTER NON AU REFERENDUM ET APPELLE À LA GREVE

LES  3, 4, 7 et 8 MAI.

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DOUBLE JEU ?

Après 11 jours de grève dans une mobilisation intercatégorielle, le mouvement semble trouver différentes issues en fonction des différentes catégories de personnels.

Les cartes s’abattent, tout est public. La Direction et les pilotes sont en négociation privée depuis plusieurs jours et nos collègues ont déjà obtenu des garanties d’augmentation de leur rémunération.

Certes, ces augmentations ne sont pas barémiques mais elles restent des augmentations qui pourraient faire rougir les 6% que nous demandons tous ensembles. Les Pilotes vont obtenir un accord, les autres un référendum.

A l’UNAC, nous ne nous tromperons pas de cible, les syndicats de pilotes ont fait leur job et ils continuent à le faire. Nous nous sommes toujours inscrits dans un syndicalisme corporatiste et malgré ce que veulent vous faire croire certains, toujours indépendants dans nos actes et nos positions. Il n’est pas question de reprocher à des syndicats corporatistes de chercher à améliorer les conditions des salariés qu’ils représentent.

Nous ne serons pas ceux qui pleurnicheront en vous faisant croire que nous avons été trahis par les Pilotes.

Bannis de cette intersyndicale, nous n’avons pas eu notre mot à dire, ni sur les objectifs à atteindre ni sur la stratégie à mettre en oeuvre. C’est à chaque fois par voie de presse que nous avons découverts les dates de conflit, pourtant nous sommes restés solidaires avec ce mouvement et nous avons participé à toutes les mobilisations.

Nous resterons solidaires, mais maintenant que tout le monde comprend la fin du film, il est urgent que les syndicats PNC se mettent autour de la table (et ne la quittent pas cette fois) pour exiger l’ouverture de négociations catégorielles sur des sujets qui nous sont propres : remboursement des 3 années de blocage des échelons (les PNT l’ont obtenu), augmentation des heures supplémentaires (les PNT l’ont obtenu), négociation d’un accord de périmètre sur le volume des emplois indexé, à la fois sur la charge d’heures de vols à produire et sur les ratios de composition d’équipage (les PNT l’ont obtenu), stabilité et visibilité plus importante sur nos plannings (les PNT l’ont obtenu).

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Si nous ne nous mettons pas en capacité de nous rassembler sur ces sujets, nous pourrions découvrir très très bientôt une sortie de conflit intercatégorielle où nous aurions raté l’opportunité d’aller chercher des avancées et des protections PNC.

 

D’autres sujets sont à venir et nous devons les anticiper : déplafonnement ou suppression de l’âge légal de cessation d’activité à 55 ans pour le PNC, réforme de notre régime de retraite, développement de Transavia.

Ce qui se profile également et c’est très grave, c’est le contournement des organisations syndicales représentatives. Par la mise en oeuvre de nouveaux outils la Direction, d’ores et déjà, définie les contours du nouveaux dialogue social dans notre entreprise. Ce référendum en est la preuve la plus flagrante.

VOTEZ NON AU REFERENDUM

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NON !

Avant tout, il faut  nous reconnaitre d’avoir oeuvré collectivement et solidairement, même en ayant été désigné « persona non grata » dans une intersyndicale inter-catégorielle.

Vendredi, nous apprenons que le Président Janaillac souhaite passer par un référendum pour tenter de discréditer les syndicats et ainsi échapper au « désastre », suite à l’enchainement des journées de grève.

Que se passe t-il ? Le Président met sa tête sur le billot déclare t-il. Mais en fait que risque t-il, si le référendum ne lui est pas favorable ? Un nouveau poste ? Un parachute doré ? Mais où sont passées toutes les intentions d’un pacte « Trust Together » ? 

Dans sa lettre, notre Président vous parle t’il des 40% d’augmentation dont a bénéficié le COMEX d’Air France ? À ce moment là, alors que toutes les populations de l’entreprise étaient appelées à faire des efforts drastiques, notre Président s’est il interrogé pour savoir si cela pouvait hypothéquer et précariser l’avenir de l’entreprise ?

Évidemment que non, l’exemplarité n’est pas dans l’ADN de nos dirigeants.

L’enjeu de ce référendum, aujourd’hui, va au-delà de l’accord sur les salaires qui est sur la table.

Chaque catégorie de personnel rencontre des difficultés pour exercer son métier correctement.

Nos collègues mécanos sont en grève depuis 3 mois, tout le monde dans l’entreprise en souffre et à l’extérieur nos clients. La Direction, laisse la situation « pourrir » en prenant le risque comme en 1993 que la situation dégénère.

En ce qui nous concerne, les PNC, voilà plusieurs mois que l’UNAC demande à négocier sur des sujets qui vont au-delà des augmentations de salaire, mais l’entreprise ne souhaite pas négocier.

La position de la Direction se radicalise,  elle anticipe le nouveau rapport de dialogue social, prévu par les amendements Macron (mise en application au 1er mai, Fête du travail) la possibilité d’outrepasser les syndicats qui sont élus et représentatifs grâce à vos voix.

Le contournement des organisations représentatives est juste insupportable, il est effectivement simple d’en appeler à la « Vox Populi » quand elle n’a pas forcément tous les tenants et aboutissants.

Nous parlons d’augmentations de salaire, parce que c’est juste. Mais notre analyse de la justice ne s’arrête pas là, il est aussi juste de parler de nos conditions d’emploi, de nos emplois que nous perdons depuis 7 ans. Les impacts sont forts, moins d’emplois, moins de promotions, moins de possibilités d’évoluer dans nos carrières, ceci fait aussi partie de notre rémunération.

Nous aurions pu en parler, comme le fait le SNPL qui négocie seul ce week-end mais nous ne sommes pas entendus, ni même simplement reçus.

Des sujets de revendications nous en avons, ne vous trompez pas sur la question qui va vous être posée dans ce référendum.

Dire oui à Janaillac, c’est tout simplement tuer le pouvoir de négociation de vos représentants , quelles que soient vos préférences. Une fois les organisations professionnelles out, il sera bien plus aisé de dérouler et d’imposer un programme désastreux pour nos populations, sans aucun obstacle sur son chemin. Demain le référendum sera le nouveau dialogue social…

Dire non c’est retourner autour de la table avec une nouvelle direction et ainsi préserver la négociation.

Si vous ne voulez plus être représentés, défendus : dites Oui au Président.

Si vous voulez des alternatives de négociation, une présence active pour vous écouter, vous défendre, dites NON au Président.

 

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COMPLÉMENT DP AVRIL

13 ème Mois / CET

La procédure pour mettre tout ou une partie du 13 ème mois sur le compte CET avant le 30 Avril. 

Le formulaire et le guide sont disponibles sur Hopteam. Servez vous du moteur de recherche du site et tapez CET PNC.

VACATION BIDDING

Est-il possible d’avoir les notifications de Vacation Bidding traduites en français.

Malheureusement cela n’est pas possible. Le logiciel utilisé pour la gestion des congés n’étant pas un logiciel développé en interne, il n’est pas possible de le ‘customiser’ à notre souhait. Nous devons utiliser les fonctionnalités prévues par l’éditeur de ce logiciel.

CONTRAVENTION VÉHICULE LOCATION

Vous êtes en MEP…et vous avez une contravention ou flashé avec le véhicule de location. Le salarié est il responsable?

La réponse est oui. La loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle a instauré (aux articles A 121-1, A 121-2 et A 121-3 du Code de la route) une obligation pour l’employeur de désigner ses salariés lorsqu’eux ceux-ci commettent une infraction au Code de la route. L’employeur doit indiquer le nom et le prénom du salarié, son adresse ainsi que le numéro de son permis de conduire. Si l’employeur ne le fait pas il se rend coupable d’une infraction de non-révélation et risque une amende de 675€. Hop communique le nom du conducteur concerné par l’infraction à Hertz qui la transmet à l’Administration pour envoi direct de l’amende au conducteur.

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Flash DP Avril 18

 

 

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COMPTE RENDU CE HOP!

POINT ECONOMIQUE ANNÉE 2017

Il est présenté au CE une rétrospective de l’année 2017. Ce que l’on peut retenir :

- Il y a eu une très forte baisse d’activité. La Direction l’attribue aux départs des PNT vers Air France et Transavia. Rappelons qu’il y a 850 PNT au sein de l’entreprise pour exploiter moins de 60 charges avion en 2017…

- Les affrètements et les compensations financières versées aux passagers représentent des sommes exhorbitantes…

- La désorganisation complète de l’entreprise est l’évènement majeur de cette année 2017 et peine à se résoudre

- AIR FRANCE a réévalué le prix auquel elle nous affrète pour limiter les pertes…

Les chiffres sont mauvais et le seront encore plus en 2018 !

Une recapitalisation par AIR FRANCE est nécessaire et devrait avoir lieu en 2018.
Des annonces en juin devrait avoir lieu sur le renouvellement de la flotte et la place de HOP! au sein du Groupe.

FOCUS SUR LE PROGRAMME ÉTÉ 2018

Le programme est toujours construit sur la base de 66 charges (dont 9 en affrètement) sur l’ensemble de la saison été 2018.
Au vue de nos de capacités de production d’heures de vol, le programme a dû s’adapter afin d’optimiser notre flotte et ajuster les offres.

Dans la continuité de l’hiver 2017-2018 :
- Nantes-Hambourg (3/7) en CRK, Bordeaux-Düsseldorf (3/7) en E70, Montpellier-Alger (2/7) en Airbus

- Caen-Toulouse (4/7) en CR7

- Rennes-Strasbourg (4/7) en CRK

Mais aussi de nouvelles destinations (hors saisonnières)

- Marseille-Caen (5/7) en ERJ

- Reprise de Metz-Nice, uniquement le weekend, (ATR ou ERJ)

- Marseille-Metz (4/7) en ERJ

- Lille-Brest (6/7) en ERJ

- Sur CDG, en EJET : Toulon, Cork, Wroclaw et dans le cadre de l’offre saisonnière Perpignan et Cagliari

- La Rochelle-Orly en AT7, Lyon-Brive en BEH

- Suspension de la ligne Strasbourg-Bordeaux

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