Pneumopathie atypique, les Pékinois croient au … Navet !
Le prix du navet est en hausse à Pékin depuis qu’une rumeur
circule sur les vertus protectrices de ce légume contre le virus de la
pneumonie atypique. Carotte, poireaux, ail et gingembre sont également
très recherchés par des habitants de la capitale, qui sont de
grands "adeptes" de la médecine dite "traditionnelle", ou encore "locale"
… En tous cas, certains journaux locaux font la publicité de recettes de
potions censées combattre le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS).
Rassurant, quand on sait que certaines compagnies ne garantissent pas
le rapatriement de son personnel en cas de problème de SRAS avéré.
(Air France en faisant partie)
"Beaucoup de gens veulent des navets", confirme un marchand de primeurs dans
une rue de Pékin, qui estime que les prix vont encore augmenter.
Depuis le début de l’épidémie, les Chinois ont tout essayé pour se protéger,
des antibiotiques aux recettes "maison" comme boire du vinaigre
bouilli ou croquer une gousse d’ail entière …
Un journal spécialisé dans les questions de santé recommandait la semaine
dernière le mélange de vers à soie morts et de peaux de cigales.
Pendant ce temps, l’épidémie augmente chaque jour un peu plus et les décès
se font de plus en plus fréquents que ce soit chez les personnes jeunes
comme les personnes vieilles sans aucune distinction d’état de santé.
Les malades augmentent chaque jour, avec plus de 40 cas déclarés
rien que sur Hong-Kong, ce qui devrait si l’on respecte les pourcentages
actuel, faire 1200 cas supplémentaire sur 1 mois et 54
décès (4,5%), pour une ville avec une population équivalent à Paris !
