Augmenter la rémunération du PNC : une priorité
En 1993, la compagnie a traversé une grave crise. Au bord de la faillite, c’est grâce à des efforts de productivité consentis par les personnels et par la recapitalisation par l’état de 20 milliards de francs, qu’Air France a survécu. Mais la population PNC n’a pas été épargnée, en plus de 30 à 35 % d’augmentation de productivité, la rémunération PNC a radicalement changé.
Alors que nous étions rémunérés sur un schéma classique — un fixe plus des primes d’heures de vol en fonction de l’activité réalisée, ainsi qu’un minimum garanti en cas de sous activité — l’entreprise a mis en place un système différent : un « forfait » incluant une moyenne des heures de nuits globalement effectuées par le PNC.
Si ce système a pu apparaître comme avantageux à cette époque où le PNC était sous utilisé,dès que l’entreprise a rationalisé et optimisé la distribution de l’activité, nous nous sommes très vite aperçus que le compte n’y était pas.
Plus simplement, être payés sur une base de 75 heures quand on en faisait 60 c’était intéressant, mais aujourd’hui nous sommes tous en moyenne aux alentours de 73 heures de vol réalisées sans pouvoir déterminer la part des
heures de nuits effectivement rémunérées.
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