1967 : Création de l’Association des Pilotes de l’Aviation d’Affaire et Marchande
1970 : L’Association devient le Syndicat des Pilotes National de l’Aviation d’Affaire et Marchande et s’affilie à la Confédération Française de l’Encadrement CGC.
1977 : Le SNPAAM change de nom et devient l’Union des Navigants de L’aviation Civile UNAC affiliée à la Confédération Française de l’Encadrement CGC. Les Statuts sont modifiés pour représenter 4 secteurs d’activités :
- Secteur 1 : Personnel Navigants Commercial toutes Compagnies
- Secteur 2 : Personnel Navigants Techniques LC et MC
- Secteur 3 : Personnel Navigants Techniques des compagnies complémentaires, travail aérien et charter.
- Secteur 4 : Personnel Navigants Techniques des compagnies régionales.
1993 : Le Syndicat Indépendant des Navigants Commerciaux (SINC) d’Air France est jugé non représentatif par le Tribunal d’Instance du XVeme arrondissement suite aux demandes conjointes du SNPNC et de la Direction d’Air France.
1994 : Le SINC rejoint l’UNAC et crée la section UNAC PNC au sein d’Air France. L’UNAC étant affilié à la CFE.CGC, dont la représentativité de droit est irréfragable, Air France et le SNPNC (seul syndicat reconnu au sein du PNC à l’époque) n’ont aucun moyen d’engager une procédure juridique pour nous empêcher de nous implanter.
1995 : Christian BLANC, PDG AF de l’époque, choisi de mettre en place une B-Scale. Cette B-Scale a pour conséquence de baisser de 22 % la rémunération des futurs PNC et rallonge la durée de carrière.
Le même PDG, profite qu’AF soit une entreprise d’État, pour faire voter un décret par les parlementaires de l’époque, visant à supprimer une prime distribuée en cours d’année.
Pour l’UNAC, il était inconcevable que les nouveaux embauchés puissent faire une carrière avec 22 % de salaire en moins. L’attitude du PDG, vis à vis de la prime, mettait également en évidence le fait que les PNC AF n’avaient aucune protection contractuelle concernant leurs conditions d’emploi et de rémunération.
Cela s’est traduit à AF par une série de conflit, initiés par l’UNAC, de 1995 à 1998. Au total, 52 jours de grèves
1996 : Projet Préférences d’une planification PNC avec 15 jours de visibilité.
1998 : Les conflits à répétition, même avec un faible taux de participation, finissent par contraindre la compagnie à entrer en négociation pour construire un véritable accord Collectif.
1999 : Le 1er accord collectif PNC Air France est signé. Pour la 1ere fois de leur histoire, grâce à l’UNAC, les PNC AF ont un véritable accord collectif pour une durée déterminée. Cet accord, régit aussi bien les conditions de carrière, de rémunération, de couverture sociale et les règles d’utilisation.
2000 : Signature de l’accord ARTT sur la réduction du temps de travail. Cet accord permet au PNC d’avoir un jour de repos mensuel supplémentaire. Ce jour, n’est pas isolé, il est inclus à la période de jours de repos consécutifs.
10 septembre 2001 :
La veille du terrible jour des attentats aux Etats-Unis, l’UNAC signe un accord avec l’entreprise pour diminuer l’impact de la B-Scale. Enfin, les PNC récupèrent 1 classe et 2 échelons. Leurs carrières se fait dorénavant en 19 ans et non plus en 22.
2003 : Une nouvelle fois, l’UNAC est moteur dans les négociations visant à renouveler l’Accord Collectif. Cet accord est une nouvelle fois signé pour une durée de 5 ans.
Le principal point de cette négociation porte sur la rémunération.
L’UNAC réussit à négocier l’avancement automatique dans les classes et réussi à raccourcir la durée dans certains échelons. Dorénavant, les PNC AF auront des augmentations de salaires automatiques alors que jusqu’à présent, seul 16% de l’effectif était susceptible d’avancer (50% à l’ancienneté, 50% au choix de l’entreprise.
2008 : La représentativité irréfragable des 5 centrales syndicales historiques disparaît avec la loi de « rénovation de la démocratie sociale » qui institue de nouvelles règles de représentativité.
L’UNAC ne signe pas le nouvel accord collectif PNC AF qui institue le nouveau mode de rémunération à la tâche qui instaure une variabilité importante des rémunérations liée à l’activité. Par son action, l’UNAC préserve néanmoins le niveau sur Salaire mensuel minimum garanti à la hauteur de l’ex Traitement Mensuel de Base. Le déclenchement de la crise des subprime nous donne hélas raison.
2009 : La Direction d’Air Med ne renouvelle pas l’AEPN et gère ses PN au jour le jour. La DGAC intervient pour qu’à minima une note de Direction lui soit communiquée.
2010 : Mise en examen de la Compagnie Ryanair à la suite de la plainte déposée par l’UNAC et le SNPL.
2011 : Premières élections à Air France soumise aux dispositions de représentativité instaurées par la loi de 2008. Seuls trois syndicats dont l’UNAC sur les sept présents dans l’entreprise sont représentatifs du PNC Air France.
Première grève PNC à EasyJet, l’UNAC réclame des progrès sociaux en accompagnement des excellents résultats financiers de l’entreprise.
AF implante des bases en province.
Alors que le modèle économique de toutes les Compagnies européennes est en train de changer, l’UNAC est le seul syndicat représentatif à signer un projet d’accord permettant de préserver l’emploi sur de nouveaux équilibres, tout en permettant à l’entreprise de construire un réseau différent avec un projet industriel différent. Certes les PNC voleront plus, mais ils auront en moyenne 16, 33 jours de repos par mois (iso 13 à Paris) et une augmentation du salaire mensuel minimum garanti ( Fixe + 90PV iso Fixe + 85PV à Paris).
Ce projet d’accord n’est pas validé par aux moins 30% de représentativité de signature. La Direction instaure une note de Direction qui régira les PNC basés en province. Cette note ne donne aucune garantie à ces PNC.
2012 : Négociations dans un contexte de crise généralisée dans toutes les Compagnies du Groupe Air France. Les nouveaux accords sont soumis au plan TRANSFORM de restructuration.
Instauration de la loi Diard, qui restreint le droit de grève.
2013 : Signature par les 3 syndicats représentatifs du PNC AF, d’un accord collectif PNC de trois ans.
L’UNAC est consciente de la dégradation constante de nos conditions d’emploi. Nous estimons que notre responsabilité est de dégager les meilleures garanties pour l’avenir. Quand le modèle économique change dans toute l’Europe de l’air, nous devons trouver de nouveaux équilibres et projeter les protections que nous envisageons sur le long terme. La contractualisation de ces protections représente nos garanties les plus solides.
Depuis 2003, malheureusement, un grand nombre de compagnies dans lesquelles nous étions présents ont disparu. Aujourd’hui, l’UNAC est représentative chez, Easyjet, Air Corsica, Hop!, Corsair, CityJet, Airmed, Air Caraïbes et Air France. Dans toutes les compagnies françaises, l’UNAC, à votre écoute, est prête à s’engager à vos côtés.