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CITYJET, l’ère des patrons voyous

CITYJET L’ÉRE DES PATRONS VOYOUS

Des PNC harcelés ! Des PNC terrorisés ! Des PNC non payés !
Des PNC sans protection sociale ! Des PNC exploités !
Des PNC placés en situation de travail illégal !…

Au BENGLADESH ? Au KIRGHIZISTAN ? En CORÉE DU NORD ? NON.

À côté de chez nous, en France, dans une compagnie du groupe Air France, chez CITYJET !

Le XIXe siècle est à nos portes. Les PNC de CITYJET, font partie d’une nouvelle espèce de lumpenprolétariat navigant, victime d’une Direction Irlandaise usant de tous les moyens imaginables pour terroriser ses PNC.

Ces PNC sont basés en France, on doit donc leur appliquer la législation française en matière de droit du travail et de droit social ! C’est la Loi !

Mais la Direction de CITYJET ne veut pas en entendre parler. Elle refuse de déclarer ses navigants à la Sécurité Sociale, à l’ASSEDIC et à la CRPN les transformant ainsi en travailleurs illégaux et leur interdisant donc de bénéficier du régime de protection sociale français (maladie, retraite, chômage, allocations familiales, etc.).

Patrons voyous

Les patrons voyous sont dénoncés par tous les hommes et les femmes politiques depuis longtemps. L’actuel Président de la République, Nicolas Sarkozy, a placé la dénonciation du comportement des patrons voyous au cœur de son programme.
Nous le prenons aujourd’hui au mot !

Que font le Gouvernement et l’administration pour imposer l’application de Loi française à ces exploiteurs de CITYJET ?
Que fait le Président Spinetta ? Il a annoncé publiquement que la Loi française serait appliquée aux PNC de CITYJET basés en France.
Que n’a t-il pas déjà pris des sanctions à l’encontre des Dirigeants de CITYJET qui n’appliquent pas ses consignes ?

Pendant ce temps là, les PNC qui ont osé faire un recours contre CITYJET se voient virés, OUI VIRÉS, les uns après les autres .



Une véritable malédiction
Plus fort encore, une fois virés avec un coup de pied au cul, aucun des PNC ne retrouve d’emploi dans une compagnie aérienne. C’est à croire que leur destin aéronautique souffre d’une étrange malédiction. Même lorsqu’ils ont la chance de retrouver un emploi (chez QUANTAS par exemple, pour l’un d’entre eux), le certificat de travail envoyé par CITYJET est tellement mauvais (alors que ce sont de très bons professionnels), que le nouvel employeur ne concrétise pas l’embauche.

Même réfugiés au bout du monde, chez les down-under, la « malédiction CITYJET » pourchasse ces  PNC pour les empêcher de trouver du boulot !

Pendant ce temps-là, nos collègues se trouvent dans une situation désespérée, certains sont sans ressources depuis des mois, sans aucun droit aux ASSEDIC, sans aucun droit à la SECU, quelques-uns en sont réduits, nous dit-on, à vivre dans un squat ! À croire que c’est seulement dans la précarité qu’ils pourront trouver la « rédemption » d’avoir osé un jour faire valoir leurs droits.

C’est révoltant ! Nous lançons un appel à l’aide et nous rappelons les Dirigeants d’Air France à leurs responsabilités dans le traitement de nos collègues de CityJet pour qu’une solution raisonnable soit trouvée à ce problème intolérable.

Nous demandons au Président Spinetta de prendre des sanctions contre la Direction de CITYJET. Il est tout à fait inacceptable qu’un tel degré d’injustice sociale perdure dans le Groupe AF.

Nous demandons à l’administration de résoudre cet imbroglio juridique.

Nous demandons au Président Sarkozy de profiter du fait que la France préside le Conseil de l’Union Européenne pour ramener les autorités Irlandaises à la raison.

Des procédures judiciaires sont en cours, mais la justice est lente et pendant ce temps là nos collègues désespèrent !


Les PNC de CITYJET, font partie d’une nouvelle espèce de lumpenprolétariat navigant, victime d’une Direction Irlandaise usant de tous les moyens imaginables pour terroriser ses PNC et victime de la passivité des dirigeants de la holding française qui se dit vitrine sociale du monde aéronautique hexagonal.



Sauvegarde des emplois Français.
Cette question n’est ni mineure ni secondaire. Les compagnies low-cost irlandaises comme RYANAIR et CITYJET détruisent des emplois de navigants dans les compagnies françaises avec d’autant plus de facilité qu’elles n’appliquent ni la législation française, ni les règlements européens.

Lorsqu’elle ne détruit pas des emplois, cette concurrence déloyale exerce une pression très forte, quasiment irrésistible, sur les conditions d’emploi et de rémunération des navigants des compagnies qui, elles, appliquent la Loi.

Sauvegarde des régimes sociaux.
La CRPN fonctionne selon le principe de la « répartition », ce qui signifie que le nombre de cotisants doit augmenter à mesure qu’augmente le nombre de retraités.
L’assurance Sociale (Sécurité Sociale) et l’assurance chômage, fonctionnent comme une assurance, ce qui signifie que tous doivent cotiser pour que tous aient des droits, notamment celui de pouvoir bénéficier, en cas de coups durs, de prestations.
Lorsqu’une partie de la croissance du transport aérien échappe à cette « répartition », c’est tout l’édifice de la protection sociale et de la retraite qui est mis en péril.

Il est donc non seulement légitime et juste que l’ensemble des acteurs du transport aérien français contribue aux assurances sociales et à la retraite, mais c’est également vital !

Ne laissons pas s’installer cette nouvelle forme de dérèglementation.
NOUS N’AVONS PAS BESOIN DE
« MINIS MICHAEL O’LEARY DANS LE GROUPE AIR FRANCE ».



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CITYJET, filiale à 100 % d’Air France depuis 2000, est une compagnie régionale spécialisée dans la desserte d’aéroports équipés de pistes courtes. CITYJET est équipée d’une flotte de 23 Avro RJ85 d’un âge moyen de 9,5 ans. CITYJET assure à CDG 72 vols quotidiens de et vers Birmingham, Dublin, Edimbourg, Florence, Göteborg, Shannon et Zurich. Au cours de l’exercice 2007/2008, CITYJET a réalisé un chiffre d’affaires de 289 millions d’euros avec 740 salariés.

Source : http://www.corporate.airfrance.com