
La
loi prévoit que chaque année les employeurs doivent tenir une
négociation sur les salaires. Il n’est pas besoin d’être grand clerc
pour deviner que l’environnement économique et social a pesé lourdement
dans la teneur des débats autour de la table de négociation. Un accord
a cependant été trouvé, signé par sept syndicats (7 sur 11) : CFDT,
CFTC, CGC, FO, FO cadres, AF-ALPA, UNAC.
Cet accord prévoit :
• Traitements mensuels augmentés de 0,4 % au 1er juin et de 0,4 % au 1er novembre ;
• Plancher mini d’augmentation de 9 € pour chaque augmentation de 0,4 % ;
• Garantie d’une rémunération minimale brute annuelle de 21 000 € ;
• Revalorisation des primes liées à l’emploi de 0,8 % au 1er novembre ;
• Mesures spécifiques (dites vie chère) pour les DOM.
Ces
revalorisations salariales sont bien inférieures à celles négociées
l’année dernière quand la Compagnie annonçait un milliard de bénéfice.
Chacun comprendra que cette année la négociation était biaisée dès le
départ, alors que la Direction annonçait 200 millions de pertes et
2 500 à 3 000 suppressions d’emplois.
L’accord
salarial de l’année dernière (2008) a augmenté les salaires de 3 %,
l’accord collectif PNC 2008/2013 a augmenté les barèmes de 0,8 % qui
viennent s’ajouter aux augmentations générales.