Un nouveau cas de Paludisme est à déplorer parmi notre population, portant malheureusement à 7 le nombre de personnes affectées depuis le début de l’année…
Rappelons que la piqûre de l’anophèle n’est ni visible, ni douloureuse et de ce fait, n’amène pas forcément à diagnostiquer un Palu. Les symptômes observables sont les suivants, fièvre ; céphalées ; frissons ; vomissements ; douleurs musculaires. Ils apparaissent en général une dizaine de jours après la piqûre, restons vigilants. Toute fièvre au retour d’un vol ou au cours des 3 mois suivants un vol doit être considérée a priori comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire.
Pensez à rappeler régulièrement à votre Médecin Généraliste la particularité de votre métier et conserver dans vos répertoires téléphoniques les coordonnées du SMIT (Service Maladie Infectieuse et Tropicale) le plus proches de votre domicile (la liste est téléchargeable sous IPN, rubrique Santé au Travail).
Depuis plusieurs années les parasites à l’origine de la maladie développent des résistances aux molécules antipaludiques et les moustiques craignent de moins en moins les insecticides. À la tombée de la nuit, pensez à couvrir votre peau en utilisant des vêtements amples et couvrants, et faites usage des KAP (Kit anti Paludéen).
Enfin, en cas de paludisme avéré, téléphoné au CCO (01 41 56 50 50) pour informer le reste de l’équipage.
Bon vol à toutes et à Tous.
Christophe Meyer
Elu CHSCT
