L’épisode VULCANIA est pour le moment achevé et la phase transitoire et dérogatoire de retour à une situation d’exploitation nominale aussi. Le bilan est, pour ce que l’on peut lire dans les différentes publications de la Direction, positif. Positif pour la seule Direction. La très grande souplesse, accordée à titre exceptionnelle à l’entreprise, laisse un arrière-goût amer à bon nombre de PNC.
UN PROFESSIONNALISME JUGÉ OCCASIONNEL
À lire les différents bulletins de la Direction, force est de constater « l’auto satisfecit » ambiant. Notre population devrait être fière d’avoir fait preuve d’un professionnalisme hors pair pour sauver l’entreprise. Enfin un monde du travail où les parties se comprennent, solidaires face à l’adversité du moment, une parenthèse temporelle durant laquelle les salariés se soucieraient des bulles en production et une Direction qui s’inquiète de l’éloignement forcé de ses PN bloqués en escale.
Comme c’est beau, situation idyllique où chaque camp fait preuve d’empathie l’un pour l’autre. La philosophie du “Tous ensemble, tous ensemble !” poussée à son paroxysme.
C’est du moins ce que l’on pourrait penser en parcourant la nouvelle communication de la Direction. C’est ce que relate la lettre de remerciement de notre Directrice du PNC et de notre DRH. Mais le plus incongru c’est la contribution de notre Directeur Général sur le blog de la Direction qui déclare : « les pilotes, les hôtesses, les stewards répondent présents partout, décident que leur escale forcée était un repos à la base…. »
Mais qui donc a pu lui faire croire pareille ineptie ? Quelle est l’équipe de seconds couteaux qui a réussi à lui faire prendre ses désirs pour la réalité. C’est bien la démonstration de la méconnaissance de notre population et de notre métier.
