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Air France et les suites du 11septembre 2001

Les États-Unis sont victimes d’une vague d’attentats sans précédent. Un
avion de ligne détourné s’écrase sur une des tours jumelles du World Trade
Center à New York suivi quelques minutes plus tard, devant les caméras de
télévision, par un autre avion qui percute la deuxième tour. Pratiquement au
même moment, un troisième avion s’écrase sur le Pentagone, l’équivalent du
ministère de la défense, à Washington. Les journalistes ont à peine le temps
de commenter cette information que les deux tours du World Trade Center,
hautes de 410 mètres, s’effondrent l’une après l’autre.

Quelques temps après, un quatrième avion s’écrase à Pittsburgh en
Pennsylvanie, probablement précipité au sol par les passagers mis au courant
des intentions des terroristes.

Au total, 2.795 personnes sont mortes ou portées disparues.

50.000 personnes travaillaient quotidiennement dans les tours jumelles et
20.000 au Pentagone.

À l’annonce des attentats et pour la première fois dans l’histoire des
États-Unis, l’espace aérien est fermé et tous les vols sont interrompus, les
aéroports fermés et les liaisons ferroviaires suspendues.

Les suites en matière de renforcement des mesures de sûreté, nous les
connaissons. Dans le lot de ces mesures, le passage au crible de tous les
PN afin de savoir s’il sont à même d’obtenir l’habilitation d’accès en zone
réservée
comme cela a été déjà réalisé pour tous les
personnels sol.

Ce passage au crible débute par une recherche sur les casiers judiciaires
et a valu au sol la non-habilitation d’environ 150 personnes et de fait leur
licenciement.

Chaque carte PN recevra donc un numéro d’habilitation. Pour ceux
à qui cette habilitation posera des problèmes, nous intervenons actuellement
auprès du Ministère de l’Intérieur et de la DGAC afin de connaitre
précisement les critères de tri ainsi que les recours possibles.

Si nous convenons forcément qu’il est prudent de se séparer de personnels
ayant des antécédents relatifs à la sûreté de l’Etat,
il nous parait insupportable de voir licencier des collègues dont la seule
erreur pourrait, par exemple, porter sur un excès de vitesse passible
actuellement du Pénal et donnant lieu à un casier judiciaire ou tout autre
sujet très éloigné des légitimes préocupations de sûreté.

Fin du passage au crible et habilitations en mai 2004.