
Alitalia : Pilotes, Hôtesses et Stewards en appellent à Berlusconi
Ils dénoncent catégoriquement l’accord cadre sur la restructuration de la compagnie, signé dans la nuit de dimanche par les 4 confédérations non représentatives des navigants qui sont, eux, majoritairement syndiqués à l’ANPAC ( 80 % des pilotes) et l’ANPAV (70 % des PNC) et qui craignent la possible éviction des syndicats navigants dans ces discussions.
La stratégie du gouvernement d’écarter les principaux syndicats autonomes de la table des négociations risque à court terme d’avoir un effet boomrang. Le représentant de l’ANPAC, Fabio Berti, n’exclut pas un blocage du transport aérien en Italie.
Les écueils
Le plan industriel prévoit une diminution importante de la flotte : 138 appareils contre 190 actuellement, alors que les syndicats (pilotes en tête) refusent de descendre en dessous de 178 appareils.
Diminution drastique des effectifs : entre 800 et 1000 pilotes en moins et jusqu’à 1 500 PNC. Un contrat de travail unique pour le personnel au sol, les PNC et les Pilotes (aligné sur celui des cadres dirigeants en ce qui concerne les pilotes).
Une diminution salariale de 20 %.
Les syndicats de navigants sont fermement opposés à des réductions salariales. Ils dénoncent l’inefficacité des services de production de même qu’un système informatique de gestion des personnels obsolète et improductif et proposent plus de flexibilité avec à la clef une augmentation de la productivité.