Archives pour la catégorie Air Caraibes

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Mise en examen de la compagnie RYANAIR

MISE EN EXAMEN DE RYANAIR

 À la suite de la plainte déposée en janvier dernier par l’UNAC, conjointement avec la Caisse de Retraite du Personnel Navigant (CRPN) et le SNPL, le Parquet d’Aix en Provence a mis en examen la société RYANAIR le lundi 27 septembre 2010.

Cette mise en examen indique que le juge d’instruction, madame FOURNIER, a réuni suffisamment d’indices graves et concordants sur la réalité des faits reprochés à RYANAIR.

L’instruction va suivre son cours pendant encore de nombreux mois sans doute avant qu’une décision soit prise sur l’éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel.

Notre plainte porte sur l’entrave au fonctionnement des institutions de représentation du personnel (absence de délégués du personnel, de comité d’entreprise, de CHSCT) et sur le défaut de paiement des cotisations sociales, notamment à la Caisse de Retraite du Personnel Navigant. RYANAIR emploie des salariés sur sa base de Marseille, sans appliquer ni le droit du travail français, ni la législation européenne en matière de cotisations sociales. Cette compagnie pratique ainsi un véritable dumping social préjudiciable à ses navigants basés à Marseille comme à l’ensemble des navigants de toutes les autres compagnies.

Nous nous félicitons que la justice française n’ait pas cédé au chantage de Ryanair. En effet, après le « chantage financier » exercé par Ryanair auprès des collectivités locales en conditionnant le maintien de son activité à l’augmentation substantielle des aides financières en sa faveur, le Directeur Général de Ryanair était passé à un registre odieux en exerçant un chantage à l’emploi à Marseille si la justice poursuivait son action.

Déjà roi de la provocation, il concourt maintenant au titre d’empereur du chantage indigne.

Depuis quand les « patrons voyous » (comme le disait un ancien président de la République) peuvent-ils exercer des menaces sur l’institution judiciaire d’un pays ?

Communiqué pdf

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GREVE NATIONALE DU 23 SEPTEMBRE CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

GREVE LE 23 SEPTEMBRE


Contre la réforme des retraites  
 OU EN EST-ON?

La journée de mobilisation du 7 septembre 2010 a été historique par son ampleur. Plus de 2,5 millions de Français n’ont pas hésité à sacrifier le salaire d’une journée pour faire grève et aller manifester.

Téléchargez le tract en version pdf

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GREVE du 7 septembre. Contre la réforme des retraites

GREVE LE 7 SEPTEMBRE. Manifestation de République à Nation sous la banderole UNAC 

contre la réforme des retraites 

 UNE REFORME INJUSTE

Le 7 septembre prochain est une journée de grève nationale et de manifestation contre la réforme des retraites. C’est ce jour là que le Parlement doit débuter l’examen du projet de loi du Gouvernement. L’ensemble des syndicats lance cette journée de mobilisation contre ce texte injuste et inacceptable.

Cette réforme, décidée sous l’oeil des marchés financiers, ne fait que reprendre les propositions du MEDEF : hausse rapide de l’âge de la retraite à 62 ans, sans différenciation selon la carrière et la pénibilité, sans garantie sur l’évolution du niveau des retraites.

Pour le plus grand nombre, le recul de l’âge légal de la retraite se traduira par deux ans de chômage supplémentaires (éventuellement non-indemnisés).

Cette réforme consiste donc à transformer de « jeunes » retraités en « vieux » chômeurs !

Lire le tract en PDF

 

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Les liens vers l’emploi

Les partenaires sociaux ont souhaité mettre en place ce portail internet afin de développer l’information sur l’orientation, la formation au service de l’emploi, les métiers et l’emploi, et ainsi favoriser l’emploi des jeunes, des demandeurs d’emploi, des salariés en recherche de mobilité.

Il s’attache à proposer en un même lieu, à toute personne [demandeurs d’emploi, salariés, jeunes, familles, entreprises], l’ensemble des données disponibles dans ces domaines.

Il rassemble les liens permettant d’accéder aux informations utiles sur :

  • l’orientation, la formation initiale, le contrat d’apprentissage, le contrat de professionnalisation, mais également sur l’insertion dans un métier ou un emploi.
  • les métiers,
  • la recherche d’emploi, la création et la reprise d’entreprise, les dispositifs d’aide à l’emploi ainsi que sur les besoins de main d’œuvre d’aujourd’hui, les métiers de demain et les études prospectives réalisées par les branches professionnelles,
  • la formation continue.

http://www.liens-vers-emploi.fr/

D’autres liens :

  • FUP – Fonds unique de péréquation : http://www.fup.fr/
  • Association nationale de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH) : www.agefiph.asso.fr/
  • Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) : www.anact.fr/
  • Agence pour la création d’entreprise (APCE) : www.apce.com/
  • Assemblée des chambres françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI) : www.acfci.cci.fr/
  • Assemblée permanente des chambres de métiers (APCM) : www.apcm.com/
  • Ministère de l’emploi et de la solidarité : www.travail-solidarite.gouv.fr/
  • Site régional pour l’emploi et le maintien dans l’emploi des personnes malades ou handicapées : www.handipole.org/
  • Site de l’office français de l’immigration et de l’intégration – utile notamment pour les procédures d’introduction de la main d’œuvre étrangère en France : http://www.ofii.fr/


Découvrir les métiers de la banque :

Découvrir les métiers et les formations de l’aéronautique et du spatial :

Découvrir les métiers et les formations des assurances :

Découvrir les métiers et les formations de l’automobile, du véhicule industriel et du deux roues :

Découvrir les métiers et les formations dans le bâtiment :

Découvrir les métiers et les formations de la chimie :

Découvrir les métiers et les formations du commerce interentreprises :

Découvrir les métiers et les formations de l’industrie et de la métallurgie :

Découvrir les métiers et les formations dans les industries de santé :

Découvrir les métiers et les formations dans le transport et la logistique :

Découvrir les métiers et les formations des travaux publics :

Découvrir les métiers et les formations de l’environnement :

Découvrir les métiers de l’alimentation :

Découvrir les métiers de l’artisanat :

Informations sur les métiers de l’artisanat :

Pour choisir votre orientation, les métiers, les formations initiales et les établissements de formation en Ile-de-France :

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On a la GPEC qu’on peut (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences)…

Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) à la sauce des Émirats

Nous reproduisons ici un article du journal d’Abu Dhabi, The National.

Cet article est à mettre en relation avec les perspectives économiques présentées par AF (ou les autres compagnies françaises) et leurs conséquences sur l’emploi.

http://www.thenational.ae/apps/pbcs.dll/article?AID=/20100711/BUSINESS/707109920/1005

UAE airlines to recruit 80,000 staff in a decade
Ivan Gale
        Last Updated: July 10. 2010 9:08PM UAE / July 10. 2010 5:08PM GMT

The country’s two largest airlines are gearing up for one of the biggest recruitment drives in aviation history, with plans to hire 80,000 pilots, cabin crew and other staff over the next decade.

The immense growth in hiring at Emirates Airline and Etihad Airways comes at a tough time for the industry in many other parts of the world.

In Europe, carriers have resorted to cost-cutting, which includes shedding jobs. They also face constraints in the form of environmental taxes and opposition to the building of new runways that would ensure continued growth. 

The UAE carriers’ extra staff will be needed to operate hundreds of new aircraft that are on order. The number of aircraft being bought is expected to increase this month when representatives of the region’s big carriers gather at the Farnborough International Airshow to announce their latest orders.

Dubai officials have already hinted at yet another order for Emirates, on the heels of an US$11.5 billion (Dh42.23bn) purchase of new Airbus A380s announced last month at the Berlin Air Show.

In Abu Dhabi, Etihad is already one of the largest employers, with about 8,000 staff. By 2020, when all of its planes have been delivered, it should have 27,000 employees.

Emirates Group has even greater staffing needs. The company, which includes the airline and a global network of ground handling, travel and ticketing agencies, will double in size by 2020 to a fleet of about 300 aircraft, from 149 today.


“It took us 25 years to get to 40,000 employees, but in the next 10 years we will double that to 80,000,” said Rick Helliwell, the vice president of recruitment at Emirates. Factoring in current employees who retire or move on, Emirates will require more than 60,000 new employees over the decade, including 2,500 pilots and 20,000 cabin crew, Mr Helliwell said.

Recruitment agencies say the big Middle East airlines such as Emirates and Etihad are always favourites among qualified aviation professionals. However, their staffing would become more challenging throughout the decade.

“The Gulf airlines have always been competitive employers and for many qualified personnel will remain an employer of choice,” said John Barry, the managing director of Sigma Aviation Services, a global aviation staffing service based in Dublin. “That said, the Gulf airlines should not underestimate the challenges ahead of them in the coming years.”

Middle Eastern carriers are enjoying a short-term bounty of qualified aviation workers after the global economic crisis forced airlines elsewhere to shed workers.

“The downturn has allowed us to recruit across a range of areas,” said Ray Gammell, the chief people and performance officer at Etihad. “For aviation specialist areas and head office positions such as human resources, finance, you name it, it has been easier. At the same time, our market position has allowed us to be discerning in who we take compared to four years ago.”

Airline staffing requirements follow a general formula. At Emirates, each wide-body aircraft results in another 350 staff being hired, including up to 20 pilots and 80 cabin crew. The airline currently visits as many as 30 countries a month to recruit workers.

Etihad’s fleet plans include six new aircraft arriving next year, four in 2012, six in 2013, and 12 in 2014. Currently, 85 per cent of its new hires are being sourced from its new online recruiting portal, Mr Gammell said. It will cross the 10,000 employee mark in 2012, and then accelerate its hiring in 2014 when its new aircraft begin arriving in large numbers.

While airlines in the Middle East are trying to stimulate the local market by hiring nationals, they have largely relied on expatriates to meet their staffing needs, offering packages that include housing, education and health coverage. They also try to promote from within for specialist skills, helping pilots certified for the Airbus A340 to become certified for the double-decker A380, for example.

Gulf airlines will increasingly rely on outsourced training programmes, said Mr Barry, “thus ensuring a transparent pipeline of pilot numbers in the coming year”.

However, the huge staffing requirements of big Gulf airlines are making it more difficult for other airlines to compete for the best talent. “The real pain in the supply chain will probably be felt more keenly by smaller operators and operators in different regions,” he said.

igale@thenational.ae

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Une réforme injuste

Le gouvernement a annoncé une réforme du régime général de retraite. Ce projet est déséquilibré, injuste et en plus, il ne résout pas le problème. C’est une réforme à courte vue, non financée, qui n’a pas été négociée avec les syndicats. Comme tous les salariés, les navigants sont directement touchés par ces remises en cause.

De tous les débats économiques, la question des retraites et des mesures qui sont prises pour préserver les régimes de retraite constituent sans aucun doute l’indicateur le plus révélateur des choix d’avenir d’une société.

L’allongement de l’espérance de vie, d’une part, la persistance d’un taux de chômage élevé, d’autre part, provoquent un déséquilibre structurel grave du régime général de retraite (retraite sécu de la CNAV) des salariés.

Ce déséquilibre risque de générer de profondes inégalités en poussant les plus fortunés à privilégier les retraites par capitalisation et en pénalisant ceux qui ont connu de longues périodes de chômage.

Une fois de plus, on peut craindre que des enjeux de court terme (élections, postures politiques et/ou syndicales) ne prennent le pas sur le véritable enjeu de cette réforme : assurer le meilleur niveau de pension aux retraités, dans un système par répartition entre les quatre générations qui cohabitent dans une même société.

LE PROJET DU GOUVERNEMENT
Après deux mois d’une communication millimétrée, le gouvernement a présenté son projet de réforme des retraites.
La mesure phare du projet est le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite qui va passer, d’ici à 2018, de 60 ans à 62 ans.

Rappelons que l’âge légal de la retraite est l’âge à partir duquel un salarié est en droit de demander sa retraite.
Un salarié ne perçoit sa retraite à taux plein que si sa durée d’assurance est d’au moins 41 ans. À défaut d’avoir validé 164 trimestres (41 ans), un salarié peut bénéficier de sa retraite à partir de 60 ans, mais avec un abattement. À 65 ans, quel que soit le nombre de trimestres validés, la retraite est versée à taux plein.

Le projet de réforme annoncé par le gouvernement, repousse également cette deuxième borne, l’âge de la retraite à taux plein, quelle que soit la durée d’assurance, à 67 ans !


De plus, non seulement ce projet repousse de deux années les deux seuils de 60 et de 65 ans, mais il augmente aussi la durée d’assurance minimum. Aujourd’hui de 160 trimestres, elle devrait être portée à 165 trimestres pour les générations de 1953 et 1954 et à 166 trimestres en 2020.

UNE INJUSTICE CERTAINE !
Augmenter l’âge légal de la retraite c’est augmenter les inégalités en faisant cotiser plus longtemps ceux qui entrent tôt sur le marché du travail. Ce sont bien souvent les salariés les moins qualifiés et les plus modestes. Ceux qui ont les conditions de travail les plus usantes, ceux dont l’espérance de vie est la plus faible.

Et encore s’agit-il ici d’une vision optimiste (!) car, pour la majorité des salariés, ce recul de l’âge à partir duquel ils peuvent réclamer une pension de retraite se traduit par deux ans de chômage (éventuellement non indemnisé) supplémentaires. En effet, 68 % des Français de 60 ans sont au chômage !

Cette réforme consiste donc à transformer de « jeunes » retraités en « vieux » chômeurs !

Comme le disent certains économistes : on transfère le mistigri des déficits des caisses de retraite aux caisses de l’Unedic, le régime d’assurance-chômage.

En effet, si la question des retraites est évidemment un problème démographique, c’est également une problématique liée à l’emploi. Le recul de l’âge légal de la retraite n’empêchera pas les employeurs de virer les « vieux » pour, au mieux, envisager l’embauche d’un jeune stagiaire peu ou pas rémunéré, et sans cotisations sociales.


ABSENCE DE NÉGOCIATION

C’est un passage en force du Gouvernement qui dès le début a annoncé sa volonté de reculer l’âge légal de la retraite. Il ne restait plus ensuite qu’à débattre du futur nouvel âge, 62, 63 ou 64 ans. Ni les syndicats, ni les manifestations n’ont pu pour l’instant faire revenir le gouvernement sur sa position.

Le sujet aurait pourtant mérité des discussions plus approfondies. Faut-il conserver le système que nous connaissons et se contenter de ne faire qu’une réforme « paramétrique » ? Faut-il reconstruire complètement le système lui-même ?  Si le système est à bout de souffle, il faut prendre le temps d’en imaginer un autre. Même s’il faut un an ou deux de négociations pourquoi pas ?

Entre les influences idéologiques certaines, la pression des marchés financiers et la perspective de la prochaine élection présidentielle, peu de place a été laissée pour une véritable négociation.


D’AUTRES PISTES

Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas lancé la réflexion, l’étude, et la négociation sur un système de retraite à la carte ? En Suède, par exemple, les réformateurs ont mis deux ans à « réfléchir » à la création d’un nouveau système de retraite par répartition (le système des comptes notionnels) et ensuite 5 années supplémentaires avant la mise en place complète de la réforme. Ce système a été, depuis, mis en place dans plusieurs pays européens, mais malheureusement il n’y a pas de débat national sur une telle réforme structurelle de notre retraite.

Même en ne faisant qu’une réforme touchant aux seuls paramètres de calcul et d’attribution des retraites, il aurait sans doute été possible d’aboutir à un consensus (au moins de rechercher ce consensus). Mais, à condition de quitter les postures dogmatiques. C’est ainsi que, même la question de l’âge légal de retraite aurait pu ne pas constituer un tabou si son recul s’était accompagné d’aménagements pour les plus faibles.

Et si cet âge légal continuait à poser problème, pourquoi ne pas le supprimer pour ne plus raisonner qu’en termes de durée d’assurance ? On laisserait ainsi la liberté de choix aux salariés : ceux qui ont commencé tôt partiraient quand ils le souhaitent en faisant un choix entre valeur de la pension et durée de carrière, en fonction de leur espérance de vie.

Un simple système de décote/surcote, ne coûtant rien aux finances du système de retraite, redonnerait à chacun son libre choix.

Pourquoi réduire autoritairement l’ensemble des choix possibles en définissant pour tout le monde un recul de deux années avant de pouvoir bénéficier d’une pension ?


PÉNIBILITÉ
Le projet de réforme prévoit un droit à départ anticipé (60 ans) avec une pension complète (quelle que soit la durée d’assurance accomplie) à condition de justifier d’un taux d’incapacité égal ou supérieur à 20 %.

Certains métiers provoquent une usure prématurée des salariés qui a des effets indiscutables sur l’espérance de vie, mais cela ne se voit pas forcément à 60 ans ni même à 62 ans.

En conditionnant le départ anticipé à une usure déjà constatée, le gouvernement met une exigence qui relève plus des accidents du travail et des maladies professionnelles que du système de retraite.

Sur environ 700 000 départs en retraite par an, cette disposition concernerait approximativement 10 000 personnes seulement.


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