Archives pour la catégorie Long courrier

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Pas d’accord d’intéressement chez RÉGIONAL

La Direction avait programmé 2 jours de négociations sur ce sujet, quelques heures auront suffi pour constater le gouffre qui sépare aujourd’hui la Direction et les représentants des salariés.

La Direction exhume un accord poussiéreux qui date de 2008, celui-là même contre lequel nous avions exercé notre droit d’opposition.
Les syndicats présents ont de nouveau présenté leurs ambitions sur ce sujet, à savoir un intéressement aux résultats du Groupe, nos motivations sont simples et légitimes.

Régional participe aux résultats du Groupe il est donc normal que les salariés soient intéressés aux résultats de cette entité.


De plus, au-delà de la conjoncture économique, Air France peut fait dire ce qu’elle veut aux comptes de Régional.

  •  Air France nous paye les affrètements au tarif qu’elle décide, quitte à nous faire travailler à perte.
  •  Air France décide des frais de ventes qu’elle nous impose, sans que nous puissions faire jouer la concurrence.
  •  Air France impose ses taxes, commissions et autres frais, sans que nous puissions les contourner.
  •  Air France nous impose nos types d’avion, sans que nous puissions les faire évoluer à notre guise pour être en phase avec la concurrence.


Nous ne sommes pas une entreprise comme les autres, le calcul de notre intéressement doit tenir compte de cette singularité, de notre appartenance et de notre contribution au Groupe.

Rappelons enfin que les salariés d’AF sont intéressés aux résultats du groupe, pas seulement aux seuls résultats d’AF !

La Direction refuse sans aucune discussion que les salariés de Régional perçoivent un intéressement sur les résultats du Groupe, en conséquence nos organisations ne signeront pas ce texte.

Les syndicats FUC, SNPL, CGT, SNPNC, UNAC, UFPL.

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Réforme de la Caisse de Retraite du Personnel Navigant, la CRPN

Ce bulletin d’information s’appuie sur le projet de réforme de la CRPN tel que proposé par le médiateur monsieur Raphaël Hadas-Lebel et le ministère du Travail.

Il ne s’agit pour l’instant que d’un projet qui doit être soumis au Conseil d’État. Tant que ce dernier n’aura pas validé définitivement les dispositions prévues par le Gouvernement, ce bulletin ne fait état que des mesures telles qu’elles figurent dans le « projet » de réforme.

Seule la publication au Journal Officiel nous informera de façon définitive.

Les discussions entre représentants des affiliés et les employeurs ayant échoué à trouver un compromis acceptable, un projet de réforme a été soumis au Conseil d’Administration de la CRPN et a été adopté par ce même Conseil en janvier 2008 en dépit de notre opposition.

L’iniquité de ce projet de réforme était telle qu’aucun des ministères de tutelle n’a jamais entériné cette réforme.

Au début de l’année 2011, lors d’un ultime rebondissement de cette affaire, le ministère du Travail proposait d’ouvrir une ou deux réunions de « concertation » à propos d’un nouveau projet moins caricatural. Cette « concertation » n’a pas permis d’aboutir à un projet raisonnable et c’est ainsi que le 5 juillet un médiateur a été désigné par les ministères des Transports et du Travail, monsieur Raphaël Hadas-Lebel, président du Conseil d’Orientation des Retraites.

Le 29 juillet, Raphaël Hadas-Lebel présentait son rapport au Gouvernement avec de nouvelles propositions de réforme de la CRPN.

Sur la base de ces propositions, le ministère du Travail a rédigé un nouveau projet de réforme qui vient d’être envoyé au Conseil d’État. Le décret définitif devrait être publié avant la fin de l’année (novembre ?) pour une application au 1er janvier 2012.

Le changement le plus visible et le plus douloureux concerne sans nul doute les conditions d’ouverture des droits à retraite complémentaire. Pour obtenir une pension sans décote il faudra respecter des conditions d’âge, de durée validée et de couple âge+annuités.

De façon très simple, on pourrait dire que, progressivement, l’âge de la retraite passera à 55 ans, sauf pour les navigants qui ont commencé tôt leur carrière.

DURÉE DE CARRIÈRE ET ÂGE D’OUVERTURE DES DROITS
Jusqu’à présent, le régime de retraite de la CRPN comportait ses propres mesures d’adaptation et de pilotage permettant de s’adapter à la situation économique et démographique du transport aérien. Plusieurs paramètres étaient utilisés pour calculer la pension, mais tous dépendaient d’un seul critère : le nombre d’années de prestations en réserve (N) autrement dit, notre richesse collective accumulée. En effet, les RÉSERVES financières de la CRPN étaient mesurées en nombre d’années de prestations et lorsque ce N diminuait les conditions de liquidation des pensions (durée de carrière validée) se durcissaient.

Ces mécanismes ajustaient les conditions d’ouverture des droits en fonction de la santé de la CRPN. Malheureusement, en cas de crise longue et de forte amplitude (un peu ce que nous vivons depuis quelques années), outre le fait que les conditions permettant de prendre une retraite évoluaient de façon imprévisible chaque année, les ajustements n’étaient pas assez rapides pour redresser la barre. D’autres mesures devaient être envisagées pour pérenniser notre régime de retraite complémentaire.

Avec cette réforme 2012, les conditions d’ouverture des droits à une retraite complémentaire deviennent indépendantes de la valeur des réserves (N) et évoluent progressivement sur une période de 10 ans pour atteindre en 2021 les conditions suivantes :

En 2021 :
Atteindre 55 ans OU avoir validé 30 annuités
ET
Réunir une condition de couple âge+annuités = 80





Ce tableau illustre le fait que non seulement il faudra atteindre un couple âge+annuités, mais il faudra simultanément respecter SOIT un âge minimum, SOIT une durée de carrière minimum.

Pour bénéficier d’une pension sans abattement il faudra donc respecter :
Soit, âge minimum + couple
Soit, minimum d’annuités + couple


DÉCOTE EN CAS DE LIQUIDATION ANTICIPÉE
En cas de jouissance anticipée de sa pension de retraite sans respecter les conditions de liquidation requise, un abattement est appliqué sur la pension, la décote.

Jusqu’à présent, cette décote était de 4 % par année manquante d’âge ou d’annuité. Avec la réforme, la décote sera de 5 % par année manquante sur le plus grand écart entre les conditions de liquidation et l’âge ou la durée de carrière validée du PN.

C’est ainsi qu’un navigant qui liquiderait ses droits en 2015 à 50 ans et 26 annuités (ligne ❹ du tableau) subirait un abattement calculé sur l’âge (2 ans) et non sur le couple (1,5) ou sur les annuités (1,5).

Autre exemple : un navigant qui liquiderait en 2019 a 50 ans et 29 annuités (ligne ❽ du tableau) subira un abattement de 5 % par année manquante sur l’âge alors qu’il ne lui manque que 6 mois pour atteindre la condition d’annuités. Ce dernier aura bien entendu intérêt à rester 6 mois de plus dans son emploi avant de demander sa pension.

Les PN qui liquideront leur pension à partir de 55 ans sans respecter la condition de durée de carrière validée subiront un abattement de 5 % par année manquante sur le couple seulement.

FIN DE LA PÉRIODE DE PROGRESSIVITÉ EN 2022 OU 2026
En 2022, si la situation financière de la CRPN n’est pas rétablie, si le déficit n’est pas résorbé et que des craintes justifiées subsistent concernant les futures pensions des affiliées, les conditions d’ouverture des droits CRPN deviendront progressivement 55 ans ET 30 annuités. Une nouvelle période de progressivité est prévue dans ce cas, de 2022 à 2025 pour passer à 30 annuités en 2026.

Il n’y a donc rien d’automatique dans ce passage de 55 ans OU 30 annuités à 55 ans ET 30 annuités en 2026. Ce sont les représentants des navigants au Conseil d’Administration de la CRPN, ainsi que les représentants des employeurs, qui devront faire un bilan de la réforme et des nouveaux équilibres du régime.

Il est absolument impossible aujourd’hui de connaître l’état du transport aérien dans 10 ans. Soit la croissance aura repris, avec des embauches massives de navigants et le durcissement des conditions de liquidation pourra s’arrêter là, soit EMIRATES (par exemple) sera devenue la plus grande compagnie aérienne du monde et dans ce cas, le transport aérien français sera en grave difficulté et par conséquent la CRPN aussi, si elle existe encore

Entre ces deux hypothèses extrêmes, il y a de la place pour de nombreux scénarios plus réalistes, mais nous ne sommes pas très bons en lecture de boule de cristal et de marc de café. De façon raisonnable, on peut dire sans prendre trop de risques que d’ici 10 ans, nous aurons sans doute, à nouveau, ouvert le dossier « réforme de la CRPN »…

LA MAJORATION
Une « majoration » est versée aujourd’hui depuis la liquidation de leurs droits jusqu’à 60 ans, à tous les PN qui liquident leur pension. Cette majoration était dans le collimateur aussi bien des Pouvoirs Publics que de certaines « parties intervenantes » au sein du conseil d’administration de la CRPN, car considérée comme incitative aux « départs précoces ». Les critiques étaient d’autant plus violentes qu’elles venaient des « parties intervenantes » pour qui cette majoration ne représentait qu’une proportion faible de leur pension, alors que pour les PNC cette majoration peut représenter environ 30 à 40 % de la pension de retraite complémentaire.

Le projet de réforme voté par le conseil d’administration en 2008, supprimait la majoration pour les pensions proportionnelles, supprimait la majoration pour les liquidations en temps alterné et supprimait la majoration entre 50 et 55 ans.

A la suite des propositions du médiateur, monsieur Raphaël Hadas Lebel, la nouvelle réforme applicable à compter du 1er janvier 2012 prévoit que la majoration soit versée aux affiliés qui liquident leur pension sans décote, y compris dans le cadre du temps alterné, et cela jusqu’à l’âge légal de la retraite du régime général (62 ans pour la génération née en 1956 et les suivants).

COTISATIONS
Fonds retraite
La cotisation au fonds retraite qui était de 18 % (6 % pour les salariés, 12 % pour les employeurs) passe à 21,3 % répartis à raison de 36 % pour les salariés et de 64 % pour les employeurs.

À ces cotisations est appliqué un taux d’appel fixé à 101 % en 2012 augmentant chaque année de 1 point supplémentaire pour atteindre 105 % en 2016. Pour les années suivantes, le conseil d’administration de la CRPN décidera de l’évolution en fonction du niveau prévisionnel du fonds retraite qui devra rester supérieur à 5 années de prestations.

La cotisation salariale prélevée à compter du 1er janvier 2012 sur vos bulletins de salaire pour le fonds retraite sera donc de 7,668 % x 101% ce qui fait 7,74 % du salaire brut CRPN.

MODE DE CALCUL DES PENSIONS
Effet salaire moyen
Les pensions seront calculées selon une nouvelle formule dans les cas où la durée de carrière cotisée est supérieure à 25 annuités. Il sera tenu compte dans ce cas (progressivement sur 15 ans) d’un salaire moyen calculé sur la totalité de la carrière. Ce nouveau calcul aura pour effet de faire baisser le salaire moyen qui sera utilisé pour déterminer le taux de pension de ceux qui avaient un salaire moyen de carrière supérieur au plafond de la première tranche de salaire (celle qui permet de bénéficier d’un taux de pension de 1,85 %). Avec ce calcul nouveau, le taux de pension moyen augmente à mesure que le salaire moyen diminue.

Cette nouvelle formule concernant le salaire moyen n’a aucun impact pour ceux dont la rémunération moyenne est inférieure à 3,5 Plafonds Sécurité Sociale, soit 123 732 euros annuels en valeur 2011.

C’est ce qui nous faisait dire que cette nouvelle formule de calcul des pensions n’était favorable qu’à certains hauts revenus.

Mais contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là dans certaines proses de nos collègues des autres syndicats, la formule n’entraine pas de diminution de pension pour les PNC.

Effet valorisation des carrières longues
Les annuités au-delà de 30 et/ou les âges supérieurs à 55 permettront de mieux valoriser les salaires des années au-delà des 25 meilleures. Cette meilleure prise en compte des années au-delà de 25 bénéficie à tous les PN quelque soit leur niveau de salaire.

Effet déplafonnement de la première tranche de salaire
Le plafond de la première tranche de salaire (celle qui permet de bénéficier d’un taux de pension de 1,85 %) est relevé progressivement en 10 ans à l’équivalent de 4 plafonds Sécurité Sociale.

Ces questions du déplafonnement et de la nouvelle formule sont celles qui ont soulevé le plus de récriminations de notre part. Le projet de réforme voté en 2008 par le conseil d’administration de la CRPN (malgré notre opposition) prévoyait une modification du plafond de la première tranche de salaires pour le porter à 4,5 PSS, une modification de la formule de calcul du salaire moyen sur la totalité de la carrière applicable immédiatement et une surcote pour les longues carrières. L’effet cumulé de ces éléments de réforme était, selon nos calculs, tout à fait inacceptable puisque nos simulations montraient des augmentations de pension qui pouvaient aller jusqu’à +25% du jour au lendemain (vous devinerez sans peine qui profitait de ces augmentations).

Du projet de 2008 il ne reste qu’un déplafonnement progressif du plafond de la première tranche de salaires d’une ampleur réduite (4 PSS en 10 ans) et une prise en compte progressive (sur 15 ans) la totalité de la carrière.

Non seulement l’amplitude des modifications est moindre, mais leur application est très largement étalée dans le temps (sur 15 ans). De plus, la surcote du projet de 2008 est supprimée. Les simulations que nous avons effectuées montrent des augmentations beaucoup plus mesurées qu’en 2008 puisqu’elles ne dépassent pas les 10 % en 2022 pour ceux qui ont les carrières les plus longues.

Le compromis s’est fait sur ces valeurs avec de l’autre côté de la balance le maintien du principe de la majoration et son versement jusqu’à 62 ans.

PENSION MINIMALE
C’est un élément qui se trouvait déjà dans le projet de 2008, il n’a pas été modifié par le médiateur. Une pension minimale est garantie au navigant ayant effectué une carrière d’au moins 25 annuités cotisées. Ce minimum est de 2 % du plafond de la sécurité sociale par année cotisée si le navigant a cotisé 25 annuités ou plus. Avec les valeurs 2011 ce montant est de 17 676 euros pour 25 annuités cotisées.

PENSION SANS DÉCOTE À 60 ANS
L’âge permettant de bénéficier d’une pension sans décote est maintenu, comme aujourd’hui, à 60 ans.

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HERMES AIRLINE

AIR MEDITERRANEE refuse des passagers sourds, complément d’infos.

Les médias et même Roseline Bachelot critiquent la discrimination faite par air MED il y a quelques jours en refusant l’embarquement d’un groupe de passagers sourds ou malentendants.

La compagnie AIR MEDITERRANEE s’est expliquée devant les caméras sur l’aspect réglementaire en considérant les passagers sourds comme PMR (personnel à mobilité réduite). Sans rentrer sur la validité de ce point qui est étudié par une enquête DGAC nous souhaitons préciser que ce vol Air Méditerranée avait été sous-traité à sa toute nouvelle filiale HERMES AIRLINE (précision que la compagnie AIR MEDITERRANEE s’est bien gardée de donner aux journalistes).

AIR MEDITERRANEE a 9 avions locaux basés à Toulouse (400 salariés, 210 millions de chiffre d’affaire, société créée en 1997)

HERMES AIRLINE a 1 avion et existe depuis le 10 aout 2011 (certificat de transport aérien grec). Les équipages sont basés en France. L’avion est immatriculé en Grèce (SX) mais peint aux couleurs AIR MEDITERRANEE.

Le commandant de bord qui a refusé les passagers sourds était Grec comme le plus grand nombre de salariés de cette compagnie (seuls 6 hôtesses et steward sont Français). Aux dires de ces équipages rencontrés dans des hôtels, ils n’auraient pas de contrat de travail et seraient payés en liquide 800€ par mois pour les hôtesses.

Nous avons également appris que cette compagnie HERMES AIRLINE s’est déjà fait remarquer : perte de contact radio important dans l’espace aérien, difficulté des pilotes à parler anglais.

La compagnie AIR MEDITERRANEE est en plein projet de délocalisation sur la Grèce (vols au départ de France effectués par sa toute nouvelle filiale grecque HERMES AIRLINE). Un plan de licenciement économique a été annoncé, entre deux portes, par un actionnaire auprès des pilotes d’Air Méditerranée (sans que le Comité d’Entreprise en soit informé à ce stade).

Plusieurs questions restent ouvertes :

•    Les contrats de travail ne sont-ils pas obligatoires pour les sociétés grecques ou européennes ?
•    Les contrats de travail ne sont-ils pas obligatoires en aéronautique avec le lieu de la base d’exploitation du personnel navigant afin de pouvoir vérifier ses amplitudes de travail et de repos ?
•    Une compagnie de droit français peut-elle sous-traiter à sa filiale des vols sur un Boeing 737 les jours où son propre Boeing de même type est inoccupé ? Il sera facile ensuite de dire qu’il faut faire un plan social économique. Les navigants de la compagnie Grecque disent qu’ils vont récupérer des avions de la compagnie française… évidemment à 800€ le salaire mensuel en liquide il est difficile de rivaliser.
•    Les équipages sont-ils assurés ? Sont ils soumis à la caisse de retraite complémentaire obligatoire, la CRPN, leur début et fin d’activité se faisant sur le sol Français ?
•    Des informations sur des records de temps de préparation des vols par les équipages sont inquiétantes et incite à penser que des impasses sont faites pour pouvoir tenir ce timing.

De nombreuses autres questions doivent être posées par nos Autorités, mais cette compagnie HERMES AIRLINE ne devrait-elle pas être interdite de vol en France par la DGAC et sanctionnée pour non-respect des règlements européens ?

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COURRIER CAROLYN MC CALL

Nous allons malheureusement devoir de nouveau recourir à la grève afin de faire bouger la Direction d’Easyjet.

Les négociations qui devaient se tenir sur nos revendications n’ont toujours pas débuté.

  • Nous voulons obtenir le maintien de la rémunération en cas d’accident du travail et de maladie ;
  • Nous voulons obtenir un accord d’intéressement et un accord de participation aux résultats d’Easyjet;
  • Nous voulons obtenir le paiement des 20 premiers secteurs des cabin manager uprank ;
  • Nous voulons obtenir la prise en compte de l’ancienneté dans la rémunération des cabin crew ;
  • Nous voulons que les équipages puissent bénéficier du droit individuel à la formation et du congé individuel de formation ;
  • Nous voulons obtenir un accord collectif sur les règles d’utilisation des cabin crew basés en France.

La Direction est retombé dans son travers habituel, l’immobilisme. Est-ce délibéré ? Est-ce de l’incompétence ? Pour nous c’est indifférent, sans négociation c’est un nouveau conflit assuré.

Mobilisez-vous, il va falloir y retourner. Votre mobilisation a été exemplaire au moi de juillet dernier, nous comptons sur vous à nouveau pour imposer à la Direction des négociations.

Easyjet annonce des résultats historiques, ces résultats sont les nôtres, nous voulons être intéressés aux résultats et nous voulons des garanties de rémunération en cas d’accident du travail et de maladie. C’est avec notre santé qu’Easyjet obtient ses bénéfices, elle doit partager avec ses salariés.


PRÉPAREZ-VOUS !

Courrier Carolyn Mc Call du 16 septembre

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En mémoire de nos collègues de l’UT 772

En mémoire de nos collègues disparus.

Le 19 septembre 1989, le DC 10 du vol UT 772 qui reliait Brazzaville à CDG via N’Djaména disparaissait en plein vol au dessus du Ténéré.


 



Les 156 passagers et 14 membres d’équipage ont été pulvérisés en plein vol sur ordre du Colonel Kadhafi.


En mémoire de nos amis et collègues disparus, nous vous invitons à participer à un hommage

autour du Mémorial situé dans le jardin de l’intendant de l’Hôtel des Invalides

lundi 19 septembre 2011 de 15 h à 16 h.

 


 


Les navigants forment une grande famille qui n’oublie jamais les siens.

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SCOOT

Selon FLIGHTGLOBAL et  AEROMORNING, Singapore Airlines aurait déposé le nom de sa future compagnie low cost long courrier en juin dernier :

Scoot – C’est le nom de la future low cost long-courrier de Singapore Airlines.

«Scoot»… Littéralement filez, fichez le camp ! Ou encore partez en coup de vent ! Tel est le nom retenu par Singapore Airlines pour sa nouvelle filiale qui prendra son envol en avril prochain. Une compagnie low cost, visant l’établissement d’un réseau long-courrier et dotée de Boeing 777-200 «densifiés», équipés de 400 sièges. Cette initiative étonne, intrigue, en même temps qu’elle crée un mouvement d’inquiétude dans la profession. En effet, si cette expérience est couronnée de succès, elle risque de bouleverser certains aspects fondamentaux du transport aérien.

Jusqu’à présent, en effet, le modèle économique low cost, imaginé à l’origine aux Etats-Unis, ensuite transposé en Europe puis dans d’autres parties du monde, n’avait pas été appliqué à des lignes longues ou de rares tentatives n’avaient pas abouti pour raison de difficultés insurmontables. Cette fois-ci, on tend l’oreille, sachant que SIA est une grande maison, qu’elle a construit sa réputation sur la qualité remarquable de son service à bord et qu’elle est ce qu’il est convenu d’appeler un transporteur haut de gamme. Or, la voici qui vise l’autre extrémité du marché, le «low fares, no-frills», c’est-à-dire les bas tarifs liés à un service minimal, qui plus est sur le long-courrier.

En cas de réussite, nombreuses seront les compagnies qui tenteront probablement de s’inspirer de ce précédent singapourien, au risque de cannibaliser leur propre marché traditionnel. Où qu’ils soient dans le monde, les voyageurs résistent rarement à l’appel des petits prix, clientèle d’affaires mise à part. Reste à savoir, et c’est loin d’être certain, s’il est possible de bâtir un modèle économique long-courrier solide sur des bases qui, à première vue, sont très fragiles.
Entre autres caractéristiques, le concept low cost repose en effet sur une utilisation intensive des avions, laquelle suppose notamment des demi-tours en escale très brefs, 25 minutes tout au plus. Moyennant quoi chaque avion peut assurer une rotation supplémentaire par jour et produire ainsi un supplément appréciable de sièges/kilomètres. A priori, cette règle n’est pas transposable à un réseau impliquant des vols d’une durée de 8 ou 10 heures, voire davantage. Dans l’hypothèse d’un seul demi-tour par 24 heures en bout de ligne, le gain de temps serait négligeable, sans même tenir compte de la durée d’un plein de carburant autrement longue pour un 777 que pour un A320 ou un 737. De plus, les aléas opérationnels et météorologiques propres aux lignes longues sont difficilement contrôlables et la notion de ponctualité peut facilement être mise à mal.

Pour l’instant, les Singapouriens ne donnent pas d’informations précises sur Scoot. Peut-être imaginent-ils des horaires glissants qui permettraient à leurs 777 de repartir pour une nouvelle rotation, par exemple deux heures après leur retour, et cela sans tenir compte de l’heure. Après tout, en échange de petits prix, une catégorie de passagers pourrait accepter d’embarquer à des heures indues ou d’arriver à destination au milieu de la nuit. Encore faudrait-il que les aéroports (et leurs riverains) acceptent les nuisances qui en résulteraient : les fuseaux horaires sont immuables, quels que soient les tarifs pratiqués !

En revanche, des 777 aménagés à 10 de front et l’absence de services à bord gratuits, un personnel navigant commercial minimal respectant tout au plus en nombre les normes de sécurité internationales, pourraient contribuer à contenir les coûts et permettre des résultats financiers convenables malgré des grilles tarifaires écrasées. C’est le pari des jeunes patrons de Scoot dans le cadre d’une initiative dont on parle beaucoup, ces jours-ci, alors que la marque vient à peine d’être déposée et que les premières destinations n’ont pas encore été dévoilées. Les premières lignes seront inaugurées au printemps prochain avec quatre 777 fournis par la maison-mère, dotés d’environ 70 sièges supplémentaires. Passagers de grande taille s’abstenir !

Air Asia X, SpiceJet, Indigo, Mango et beaucoup d’autres pourraient suivre la voie tracée par Singapore Airlines et, si tel était le cas, les bases économiques de pans entiers du transport aérien pourraient être profondément bouleversées. Qui plus est au départ d’Asie, c’est-à-dire dans une région du monde qui bénéficie d’un taux de croissance du trafic supérieur à la moyenne mondiale. De ce fait, ce pourrait être un vrai coup dur pour les acteurs du canal historique, les «legacy carriers», déjà confrontés aux low cost qui pillent leurs lignes courtes et à de nouveaux venus comme Emirates devenus maîtres dans le bon usage de la 6e liberté. Dès lors, Scoot ressemble fort à un cri de guerre.

Pierre Sparaco – AeroMorning


Source : http://www.aeromorning.com/