Archives pour la catégorie Long courrier

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Analyse financière

Au lieu de parader dans Paris Match, la Direction Générale ferait peut-être mieux de prendre ses patins et d’aller convaincre les analystes financiers Suisse de la pertinence de sa stratégie pour développer la Compagnie AF et donc les emplois des salariés d’AF.

Voici ce que disent les analystes du Crédit Suisse :

(Boursier.com) — Le Crédit Suisse revient sur le secteur aérien avec la montée en puissance des préoccupations macroéconomiques au cours des dernières semaines et l’impact probable sur les actions des transporteurs ainsi que la réponse potentielle à apporter en cas de détérioration continue des perspectives économiques. Le broker ne change pour le moment aucun de ses conseils et confirme ainsi sa recommandation « surperformer » sur le titre IAG qui reste le choix favori du broker dans l’industrie étant donnée sa forte exposition au marché premium transatlantique.

Selon le courtier, IAG et LHA sont les mieux équipés pour résister à une autre crise. Le groupe issu de la fusion entre Iberia et British Airways devrait avoir plus d’outils à sa disposition pour éviter des pertes au niveau opérationnel alors que LHR conserve une certaine résilience, que les synergies issues de la fusion sont à venir, et que les économies de coûts chez BA compenseront la faiblesse espagnole. La résilience de Lufthansa été diluée par bmi / Austria, mais le courtier pense que la restructuration depuis 2009 devrait permettre au transporteur de rester au-dessus des 130 ME de profits annuels.

Le Crédit Suisse estime enfin qu’Air France KLM et qu’Air Berlin pourraient avoir besoin de capitaux supplémentaires alors que la compagnie franco-hollandaise pourrait essuyer des pertes opérationnelles de 800 ME en 2012.

JB.A. – ©2011 www.boursier.com

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expertise présentée en CCE

Comme tous les ans, les comptes annuels sont présentés au Comité Central d’Entreprise. À cette occasion, le CCE fait appel à un cabinet d’experts pour étudier ces comptes et faire une analyse de la situation non seulement de l’entreprise mais également du marché du transport aérien et de l’état de la concurrence.

Nous pouvons sur demande vous faire parvenir les informations données aux élus et le procès verbal de la réunion du CCE. Une bonne part de ces informations ne sont pas publiques, nous ne pouvons donc les mettre en ligne. Elles font état de la situation préoccupante dans laquelle se trouve notre compagnie.

Nous présentons ci-dessous, quelques éléments très brefs de cette présentation :

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Accord Bases Province

Après 8 mois de discussions et 48 réunions de négociation, l’accord « Bases Province » vient d’être signé par l’UNAC.

Après plusieurs mois de négociation sur la mise en place des bases province, les syndicats PNC n’étaient pas parvenus à un accord acceptable.

Le 8 juillet, la Direction Générale constatant que le projet d’accord n’était pas signé par les syndicats représentatifs, elle décidait de mettre en œuvre des dispositions réglementaires, donc unilatérales, pour les PNC volontaires vers une affectation Marseille.

Nous ne pouvions accepter que des PNC soient soumis à des règles non acceptées par l’UNAC ni par aucun autre syndicat. C’est pourquoi, dans le préavis de grève de fin juillet, nous avons ajouté à nos revendications la prolongation de négociations sur les bases province.

Le protocole de sortie de crise du 23 juillet améliore de façon substantielle certaines règles applicables aux PNC volontaires pour les Bases Province. Il prévoit également la réouverture de négociations sur ce sujet.

Des négociations se sont déroulées entre le 25 juillet et le 5 août pour aboutir à un nouveau projet d’accord collectif applicable aux PNC volontaires pour être basés à Marseille dans un premier temps, puis ensuite à Nice et à Toulouse.

Ce projet d’accord améliorant de façon importante les règles d’utilisation, de carrière et de rémunération des PNC basés en province, l’UNAC a décidé de signer ce projet d’accord le lundi 8 août.

Malheureusement, cet accord n’a pas été signé par les autres syndicats représentatifs. Comme aucun syndicat n’a à lui seul une audience supérieure à 30 % et que pour être valide un accord collectif doit être signé par un ou des syndicats représentant plus de 30 % des voix au premier tour des élections titulaires du comité d’établissement, cet accord n’est pas juridiquement valide. Pour autant, notre signature nous rend légitimes à réclamer l’application intégrale des dispositions prévues dans l’accord. La Direction Générale a accepté d’appliquer toutes les clauses de cet accord aux PNC volontaires pour être basés en province.

Rappelons qu’un accord est TOUJOURS un compromis entre les partenaires sociaux et, sans être idéales, les règles d’utilisation négociées sont une amélioration très importante des règles précédemment prévues par la Direction. C’est donc une protection significative et un encadrement essentiel pour tous ceux qui craignaient d’être soumis à l’arbitraire de la Direction.

Certes, il ne s’agit pas juridiquement d’un accord collectif, mais nous avons, suite à notre signature, toute la légitimité nécessaire maintenant pour exiger une application intégrale et durable de toutes les règles négociées.

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DE NOUVELLES RÈGLES
Il s’agit d’une expérimentation portant sur de nouvelles règles pour lesquelles un bilan sera effectué dans six mois. Si des aménagements s’avéraient nécessaires à l’issue de cette période d’observation, nous exigerions une nouvelle négociation pour corriger les anomalies qui auraient éventuellement été constatées.

L’objectif de l’UNAC a été de trouver des compensations qualitatives aux exigences de ce nouveau modèle industriel. De façon synthétique, ce modèle est construit autour d’une augmentation significative de la productivité physique QUOTIDIENNE. La journée de travail est plus dense puisque le modèle conduit à faire voler les avions toute la journée avec deux équipages, un le matin et un l’après-midi. Les premiers décollages du matin se feront donc plus tôt (entre 6h00 et 9h00) pour des arrivées entre 10h45 et 16h00 ; les premiers départs de l’après-midi s’effectueront entre 13h30 et 16h30 pour des retours entre 21h15 et 23h25.
L’activité annuelle en heures de vol passe d’environ 500 à 550 heures à Paris à une plage comprise entre 630 et 650 heures à Marseille.

Le TSV étant généralement compris entre  9 h et 10 h, mais pouvant aller jusqu’à 12 h, il fallait donc trouver des « compensations » afin que la pesée globale soit équilibrée. Naturellement, nous sommes arrivés à nous dire que des journées plus denses devaient s’accompagner de plus de jours de repos et d’un rythme « activité + repos » différent. C’est la séquence 3 ON maxi (hors BR et immos sol), suivie de 3 OFF mini qui a été privilégiée, dans un volume de OFF de 16,33 jours (14 JI + 5 JT + 2 JS), soit par exemple sur un trimestre : 16 OFF sur le premier mois, 16 OFF sur le deuxième mois et 17 OFF sur le troisième mois, ou 15, 16 et 18, ou 14, 17 et 18…

Un très long travail sur les tableaux d’abattement des jours OFF en fonction du nombre de jours d’absence nous a permis de maintenir des jours OFF comparables en pourcentage aux abattements prévus par l’accord collectif PNC de Paris. De plus, une prise en considération particulière des absences pour soigner un enfant malade (AEM) ajoute un plus considérable au volet social de la protection du PNC.

Les limitations en heures de vol, mensuelles, trimestrielles et annuelles de l’accord collectif PNC Paris sont inchangées pour les bases province. L’utilisation de la dispersion reste soumise aux mêmes règles qu’à Paris.

En compensation de l’impossibilité de poser des journées joker (liée aux limitations du nombre de jours de réserve, 2 par mois en moyenne, maxi 3 sur un mois), une fois par trimestre, l’un des JI pourra être posé à la discrétion du PNC sous forme d’un désidérata gratuit et prioritaire. Le planning sera donc construit autour de cette journée garantissant une date OFF qui contrairement à la journée joker ne sera pas décomptée des CA.

Parmi les difficultés auxquelles nous avons été confrontés, la double activité sur une même journée civile a été la plus délicate. En effet, du fait des créneaux horaires disponibles au départ d’une des escales du réseau Marseille, il est impossible matériellement d’écarter le risque en exploitation d’une arrivée retardée au-delà de 23h45, ce qui fait que le temps de service de vol déborde sur la journée ON suivante. Afin de ne pas rendre l’exploitation de cette ligne impossible, nous avons imaginé des protections maximales ainsi qu’une forte compensation. En cas d’arrivée tardive (maxi 1heure), l’activité du lendemain ne peut être maintenue qu’avec l’accord du PNC. Dans ce cas, un RADD particulier lui sera donné : le « RADD CJR ». Ce type de RADD entre dans un compteur de jours de repos qui peut être utilisé par le PNC « par tranches de 24 heures ». Ce RADD fonctionne comme le DDA prioritaire.

L’autre gros écueil a été l’absence de RNN et les valeurs de RPC. Le maintien de ces deux règles à l’identique de Paris aurait conduit à construire des rythmes 1 ON/1OFF, 1ON/1OFF, etc. ce qui était incompatible avec notre recherche d’activité soutenable. La seule solution trouvée a été de limiter la consécutivité des ON : pas plus de 4 jours consécutifs d’activité et pas plus de 3 jours consécutifs d’activité vol, hors réserve. Un bloc de 4 ON sera encadré de deux périodes d’un minimum de 3 OFF consécutifs (ou CA). Il ne sera pas programmé plus d’un jour d’inactivité isolé par mois, ce jour isolé aura une durée minimum de 36 heures.

RÉMUNÉRATION

La partie rémunération de l’accord Base Province est globalement identique à ce qui a été négocié par le SNPL pour les pilotes.
L’augmentation de la rémunération ne suivra pas l’augmentation de l’activité à due proportion. C’est un fait et cela est directement lié au modèle économique envisagé par l’entreprise. Néanmoins, le net à payer des PNC basés province sera supérieur à celui que l’on connait à Paris de 6,5% en moyenne (soit environ un demi-mois de salaire supplémentaire par an). De même, le minimum garanti en activité sera porté à hauteur de fixe + 90 PV. Soit une augmentation minimale de 5,8 %.
Techniquement, à l’identique de ce qui a été négocié avec les PNT, deux leviers ont été utilisés par la compagnie pour « contenir » la rémunération de notre activité.

    – Dans le décompte de l’activité qui sert à déterminer le seuil de déclenchement des heures supplémentaires, il faudra intégrer un Cmt’ égal à 1 au lieu du Cmt réel (Coefficient Majorateur de Tronçon).
    – Le temps de vol rémunéré est égal au temps de vol de référence d’une étape + 7 mn (au lieu de 10 mn).  Bien entendu si le temps de vol réalisé est supérieur, c’est celui-ci qui continue de s’appliquer.

Ce sont là les deux seuls curseurs du système de rémunération PNC qui ont été modifiés par rapport à l’Accord Collectif. Dans l’éventualité où une baisse d’activité surviendrait dans une Base Province, ces curseurs retrouveraient progressivement les valeurs des Bases Parisiennes en fonction du nombre d’avions affectés sur les bases.

Fiscalement, l’absence de nuitées sera compensée partiellement par le nombre de montées au terrain. Il est toujours possible, dans des cas particuliers, de voir sa fiscalité progresser. C’est également vrai en restant sur les Bases Parisiennes.

EN BREF

Notre objectif premier dans la négociation de cet accord a été de trouver des équilibres qui permettent de garantir la soutenabilité de l’activité des PNC dans les Bases Province sur la durée d’une carrière. Notre priorité s’est donc portée sur la qualité de l’enchaînement d’activité et de repos suffisants. Le rythme nous est apparu primordial ainsi que le volume de repos. Lors de la mise en place d’un système aussi nouveau, il nous parait indispensable de faire, avec la Direction, des points d’étapes réguliers. C’est pourquoi, dès à présent, nous avons prévu un premier rendez-vous dès 6 mois après le démarrage de la première base. Nous envisagerons notamment d’améliorer la visibilité des plannings (notre objectif est d’arriver à une visibilité sur 8 semaines glissantes). Nous serons particulièrement attentifs aux occurrences d’arrivées tardives, en vue de limiter les impacts sur un même PNC.

Nous étudierons tout particulièrement des possibilités supplémentaires d’aménagement des rythmes pour coller au plus près des attentes des PNC volontaires Bases Province. Nous souhaitons par exemple créer des rythmes 3 matins, 3 OFF mini, 3 après- midi, 4 OFF mini, 3 matins, etc.

CONTAMINATION ?
Pour nous, ces nouvelles règles d’utilisation n’ont vocation à s’appliquer que dans les Bases Province. Ce ne sont pas ces dispositions spécifiques qui influeront sur la négociation de l’accord collectif Paris, mais plutôt RYANAIR, EASYJET, VUELING, le déficit d’Air France, la crise mondiale, etc. Et puis, rappelons-le, l’accord Base Province est bien plus favorable que les règles d’utilisation des PNC d’autres compagnies du groupe AF, qui travaillent à coté de nous et qui effectuent exactement la même activité que nous : les lignes AF. Donc, ne nous faisons pas peur avec de faux prétextes. Avec ou sans Bases Province, notre Directeur Général nous l’a déjà dit, selon lui le coût des PNC est « hors marché » ! Ça c’est une bonne raison d’avoir peur…
De plus, nous ne voyons pas très bien en quoi le fait de laisser la Direction mettre en oeuvre des règles d’utilisation moins favorables UNILATÉRALEMENT, en cas d’absence d’accord, pourrait avoir moins de conséquences sur le futur accord collectif PNC Paris !

QUEL AVENIR ?
Nous avons travaillé de façon très constructive avec les équipes de négociation du SNPNC et de l’UNSA. Une partie non négligeable des avancées de cet accord n’a été rendue possible que parce que les délégués de nos trois syndicats ont travaillé ensemble. En revanche, leurs instances  internes de décision n’ont pas fait les mêmes choix que le Bureau AF de l’UNAC et ils n’ont pas signé le projet d’accord. Néanmoins, ce travail en commun nous rend optimistes quant à nos capacités à unir nos forces pour les futures négociations et surtout pour affronter la tempête qui menace à l’horizon. Car, ne nous enterrons pas la tête dans le sable, la tourmente qui traverse l’économie mondiale aura des conséquences sociales très sévères pour les salariés d’Air France. Une présentation des comptes du premier trimestre sera effectuée au CCE de septembre prochain, et  la Direction Générale pourrait annoncer des mesures d’austérité qui auraient des conséquences sociales douloureuses. Pour mémoire, zéro embauche PNC en 2009, zéro embauche PNC en 2010, 54 embauches PNC en avril/mai 2011, 50 embauches PNC pour Marseille en août/septembre 2011, et… c’est tout. Pour 2012, une centaine d’embauches étaient prévues, nous n’en verrons sans doute pas la couleur, crise oblige. Seul petit espoir possible, les 160 embauches prévues pour les Bases Province.

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CRPN : sur la voie d’un compromis… suite

Le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé ainsi que le Ministère des Transports viennent de nous faire parvenir le rapport de Monsieur Raphael HADAS-LEBEL « en vue de la réforme du régime de retraite complémentaire obligatoire des personnels navigants de l’aviation civile ».


Dans son courrier de présentation du rapport, le médiateur souligne que les mesures proposées permettront de mieux tenir compte des préoccupations formulées par chacune des parties, sans satisfaire complétement les revendications exprimées. Ses propositions constituent un compromis qui comporte des avancées pour chacune des catégories de personnel, tout en sauvegardant l’équilibre du régime et en maintenant les mécanisme de solidarité au sein de ce régime professionnel qui concerne des personnels dont la vocation, au quotidien, est de contribuer par un travail en équipe au bon fonctionnement du transport aérien.


Dans son rapport, le médiateur propose :


  • de conserver les conditions d’ouverture des droits telles que définies dans le projet de réforme de 2008 : 55 ans OU 30 annuités, progressivement dans 10 ans, et 30 annuités quelque soit l’âge dans 15 ans ;
  • de porter le taux d’appel des cotisations à 105% dans 5 ans à raison de 1 % par an, et de prolonger cette augmentation jusqu’à 110 % si les conditions d’équilibre du régime ne sont pas atteintes ;
  • de maintenir la majoration pour les liquidations en temps alterné ;
  • de verser la majoration jusqu’à l’atteinte de l’âge légal de la retraite du régime général (62 ans) ;
  • de maintenir le versement de la majoration pour les liquidations avant 55 ans ;
  • de ne pas déplafonner complétement le plafond de la première tranche de salaire jusqu’à 4,5 PSS, mais de progressivement, sur 10 ans, le porter à 4 PSS ;
  • de conserver la nouvelle formule de calcul des pension qui prend en compte la totalité de la carrière pour déterminer le salaire moyen servant au calcul du taux de pension, mais avec une meilleure valorisation des carrières après 55 ans et/ou après 30 annuités ;
  • de supprimer la surcote prévue dans le projet de réforme de 2008 ;


télécharger le rapport complet…


D’ores et déjà nous accueillons favorablement ces propositions qui constituent un compromis entre les suppressions, envisagées en 2008, de la majoration avant 55 ans et en temps alterné, et la volonté de certains affiliés de profiter de cette réforme pour augmenter leurs pensions de façon inconsidérée. Le terrain d’entente proposé, consiste à ne pas augmenter autant (environ 50 % de moins que le projet de 2008) les pensions des affiliés ayant un salaire supérieur à 3,5 PSS, mais de les augmenter tout de même un peu par un nouveau mécanisme de calcul des pension, et d’un autre côté à ne pas supprimer ce qui constitue une part importante des revenus des retraités (la majoration) dont le salaire moyen de carrière est inférieur à 3,5 PSS.

Avec la façon habile qu’a eu le médiateur de proposer des mesures qui satisfont les uns et les autres, nous n’arrivons peut-être pas à une réforme magique qui préserve les équilibres de la Caisse pour le prochain siècle, mais nous conservons un régime équilibré, qui devra à nouveau sans doute être modifié dans une dizaine d’années, mais qui a de toute façon de bien meilleures perspectives que tous les autres régimes de retraite complémentaire.

Toutefois, il est important de rappeler qu’un des facteurs qui assure le mieux les perspectives d’un régime de retraite c’est la croissance des effectifs cotisants. Les meilleures ressources sont de meilleurs salaires et plus d’effectifs. Si nous n’avons ni l’un ni l’autre, aucune réforme aussi dure soit-elle ne sera suffisante pour assurer le paiement des pensions aux jeunes générations de navigants. La priorité doit rester la création, ou la préservation, des emplois…

Le projet de décret de réforme devra être présenté au conseil d’administration de la CRPN en septembre prochain, pour une réforme au 1er janvier 2012. Pour l’instant nous n’avons pas encore vu ce projet de réforme qui devra être étudié avec beaucoup d’attention. Nous veillerons à ce que les dispositions proposées par le médiateur soient reprises dans le décret.

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Accord sortie de conflit

Vendredi 22 juillet, un accord de fin de conflit a été signé par CFDT – CFTC – UNAC – UGICT CGT – SUD – UNSA-. téléchargez ici (oui SUD a bien signé la fin de la grève…)

Samedi 23 juillet, un accord de sortie de crise a été signé par CFDT – CFTC – UNAC – UGICT CGT – SNPNC – UNSA-. téléchargez ici

Après trois jours d’âpres négociations en intersyndicale, nous avons obtenu de la direction un accord de sortie de crise répondant au socle commun de nos revendications.

L’entreprise n’imposera pas unilatéralement au 1er Août sa vision du service.
Vos organisations syndicales reprennent la main en imposant à la Direction un calendrier de négociations.

→ Réouverture des négociations sur les Bases Province avec objectif d’un accord sous quinze jours.
→ Réouverture du dialogue social concernant les protocoles de service CC MC et LC avec un calendrier adapté à chaque situation.
→ 777 : prise en compte des conditions de travail insoutenables. Une étude est lancée avec vos syndicats en vue de redéfinir un aménagement de la cabine.
→ 319 : maintien des équipages à 4 PNC, jusqu’à la signature du protocole de service.

Dés aujourd’hui, nous attendons vos retours sur l’ensemble de ces sujets. Les phases de tests engagées par vos délégués, forts de vos remarques, nous permettront une pertinence accrue.

Vos syndicats restent mobilisés pour travailler sur l’ensemble des dossiers dans un calendrier serré, afin de retrouver une issue favorable pour notre population.

A l’issue de ces travaux nous serons en mesure de vérifier la réelle volonté qu’a la direction de construire.

Faute de quoi, nous prendrons à nouveau nos responsabilités…

CFDT – CFTC – CGT – SNPNC – UNAC – UNSA

téléchargez le bulletin en pdf

 

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CRPN : sur la voie d’un compromis

À la suite de la désignation d’un médiateur, monsieur Raphael HADAS-LEBEL, Président du COR, la concertation a repris sur de nouvelles bases au sujet de la réforme de la CRPN.

Alors que les PNC et les PNT avaient chacun annoncé qu’ils allaient recourir à un conflit social de grande ampleur en cas de modalités de réforme de notre régime de retraite non acceptées
, il semble bien que le médiateur ait trouvé la voie d’une réforme possible reposant sur des concessions réciproques, l’ensemble formant ce qui s’appelle un « compromis ».

Nous avons obtenu le maintien de certaines prestations que le projet de réforme voté en 2008 avait supprimées et la suppression de certaines augmentations de pension qui étaient injustifiables dans une réforme qui vise à améliorer la pérennité du régime de retraite. De plus, le taux d’appel des cotisations va bien augmenter pour améliorer les ressources de la Caisse.

Si un tel scénario se confirmait dans les heures qui viennent, nous pourrions être conduits à retirer la menace d’un conflit national de l’ensemble des PNC, tel que nous en avions informé le ministre.

Dès que les deux Ministres du Travail et des Transports auront validé les propositions faites par le médiateur, nous connaitrons officiellement le nouveau projet de réforme de la CRPN.