Quelques jugements nous ont été notifiés vendredi dernier au sujet des contentieux portant sur les élections professionnelles Air France.

Les requêtes visant à faire annuler les élections Comité d’Etablissement CE LIGNES ont été rejetées.

Les requêtes visant à contester la représentativité de l’UNAC ont été rejetées.

Les requêtes visant à contester l’audience de l’UNAC et de la CGC au niveau global compagnie ont été rejetées.

Les requêtes visant à contester le fait que les pilotes devaient être inclus dans l’effectif de référence pour mesurer l’audience des syndicats dans notre établissement ont été rejetées.

Ces requêtes avaient été envoyées au Tribunal par CFDT, SUD, CGT, CFTC, ALTER.

Nous attendons les jugements concernant les requêtes SNPL et SUD. Pour ces deux dernières affaires, seul SUD demande l’annulation des élections.

Il faudra attendre vendredi prochain, le 29 juillet, pour clore ces dossiers.

Mais il sera toujours possible pour l’un ou l’autre de ces syndicats de se pourvoir en cassation dans un délai de 10 jours.

Suspension du mouvement de grève

Suite à plusieurs réunions de négociations
entre l’ensemble des partenaires sociaux et la Direction un accord de sortie de
crise a été signé ce matin à 11H (lire l’accord). Les signataires de cet accord sont, l’UNAC,
l’UNSA, le SNPNC, l’UGICT-CGT, la CFDT, la CFTC, soit 6 syndicats sur 7. La
situation s’est débloquée hier, lors d’une journée marathon qui s’est terminée
à 1h du matin. S’il s’agit là d’un épilogue concernant ce préavis de grève, ce
n’est que le début d’une nouvelle série de négociations dont la première
d’entre elle sera la finalisation de l’accord base province. Suivront ensuite
des négociations des protocoles de services long et moyen courrier, qui seront
dorénavant à durée déterminée afin que la compagnie soit obligée de mieux
prendre en compte l’avis des organisations signataires. L’UNAC reste
entièrement mobilisé durant l’été et les mois qui suivront  pour les négociations qui suivront.

La non-prise en compte par la Direction des graves dysfonctionnements  liés à la mise en ligne de versions 777 ingérables, à des signatures de service vécues comme un véritable handicap sur 380 et à la décision de réduction de la composition équipage sur 319, est ressentie comme l’expression d’un profond mépris vis-à-vis de notre population. Pire encore, le passage en force sur les Bases province foule aux pieds la politique contractuelle à laquelle nous sommes profondément attachés.

UNILATÉRAL
Après six mois d’une négociation « Bases province » hésitante, calée tant sur le modèle de ce qui a été proposé aux PNT que sur le tempo de ces mêmes propositions, la Direction d’Air France tente de nous imposer un régime d’emploi trop éloigné de nos préoccupations et de nos attentes strictement PNC.

Toujours focalisée sur le cockpit et sans doute soulagée par la signature du principal syndicat PNT majoritaire et après référendum interne, la Direction d’Air France passe en force et renie sa politique contractuelle vis-à-vis du PNC.

Ce retour aux règles unilatérales concernant des fondamentaux de notre métier nous est insupportable. Le combat a été long et rude pour obtenir en 1999 notre premier véritable accord collectif. Nous n’accepterons pas que l’activité du PNC soit à nouveau réglée par des notes de service. Adosser le lancement du projet Base province au volontariat n’est en rien une garantie ni pour les PNC concernés ni pour le reste de la population. Le volontariat certes indispensable ne peut être envisagé qu’encadré par des règles négociées avec l’ensemble des syndicats. L’UNAC est particulièrement attachée à ce qu’une issue soit trouvée sous la forme d’un accord collectif. Cet accord devra également prendre en compte la problèmatique particulière des PNC de RÉGIONAL dont l’emploi sera directement menacé par l’ouverture des bases province.

Faute de nous retrouver autour de la table de négociation, ce conflit ne sera que le début d’un nouveau long et douloureux combat.

SURDITÉ ET AVEUGLEMENT
Mais l’unilatéral tout aussi inacceptable concerne également les décisions prises par la Direction en matière de composition d’équipage sur A 319 et en matière de conditions de travail à bord sur 777 et sur 380.

Comment un projet PNC, spécialement conçu pour prévenir de tels risques d’incendie social a-t-il pu rester aveugle et sourd face à tous ces alarmes et voyants qui crépitent, clignotent et hurlent à tue-tête ?

Toute à son autosatisfaction permanente, la Direction ne donne pas les moyens aux PNC d’effectuer correctement leur travail. Pourtant le PNC est sinon le « core business » d’une compagnie aérienne, à minima sa vitrine. Au lieu de cela, AF multiplie les irritants, les décisions inconséquentes, les provocations…

De plus, elle feint d’ignorer ces dysfonctionnements graves et affiche parfois un brin de mépris vis-à-vis de notre population.

Faute de solutions négociées sur chacun de ces points, l’UNAC sera en grève

du 29 juillet au 1^er août

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Préavis de grève du 29 juillet au 1er Août

Après six mois d’une négociation « Bases province » hésitante, calée sur le modèle de ce qui a été proposé aux PNT, la Direction d’Air France tente de nous imposer un régime d’emploi trop éloigné de nos préoccupations et de nos attentes strictement PNC.

Toujours focalisée sur le cockpit et sans doute soulagée par la signature du principal syndicat PNT majoritaire et après référendum interne, la Direction d’Air France passe en force et renie sa politique contractuelle vis-à-vis du PNC.

Ce retour aux règles unilatérales concernant des fondamentaux de notre métier nous est insupportable. Nous n’accepterons pas que l’activité du PNC soit réglée par des notes de service. L’UNAC est particulièrement attachée à ce qu’une issue soit trouvée sous la forme d’un accord collectif.

Mais l’unilatéral tout aussi inacceptable concerne également les décisions prises par la Direction en matière de composition d’équipage sur A 319 et en matière de conditions de travail à bord sur 777 et sur 380.

Faute de solutions négociées avec la Direction d’Air France sur chacun de ces points, l’UNAC sera en grève du 29 juillet au 1er août.

Le directeur général de la santé (DGS) du Congo a révélé que 900 cas de Chikungunya ont été enregistrés depuis quelques jours dans les quartiers de Bacongo et de Makelékélé, dans le sud de la capitale congolaise, Brazzaville.
La prévention est basée sur l’utilisation des Kits anti-piqûres.

Dans ces conditions, les mesures de prévention individuelle contre les piqûres de moustique doivent être renforcées :
- vêtements longs imprégnés de produits répulsifs spécifiques vêtements
- application systématique de produits répulsifs corporels de jour comme de nuit
- maintien de la climatisation

Rappel : 
En cas de fièvre au retour d’une mission, consultez votre médecin. 
                 
Et pensez en priorité au PALUDISME.

Depuis le 11 juillet 2011, la mise à bord des sprays anti-piqûres vêtements a changé de modalité afin de vous permettre d’imprégner correctement et complètement vos vêtements (professionnels et civils) à votre domicile, la veille d’un vol à risque, ainsi qu‘avant chaque réserve.

Une dotation initiale (2 flacons de 100ml) a été effectuée via les casiers. Vous pourrez ensuite vous en procurer gratuitement dans le distributeur sur le circuit départ, en  face du PIF avec votre carte AF.

Les sprays anti-piqûres peau continueront d’être à votre disposition dans les avions, pour les escales à risque de Paludisme et en période épidémique pour la dengue et le chikungunya.

Ayez toujours un flacon d’avance chez vous.