Archives pour la catégorie Long courrier

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Élections DP et CE bis repetita placent

Faudra t-il refaire les élections professionnelles des PNC et des PNT ?


A la suite de la proclamation du résultat des élections DP et CE en mars dernier, un certain nombre de syndicats à décidé de contester le résultat de ce scrutin devant les tribunaux. Voir notre précédente information : dépêche du 26 mars 

L’audience s’est déroulée devant le tribunal d’Aulnay le 24 juin dernier. Le jugement sera rendu la semaine prochaine, le 22 juillet.


NOUS SAURONS ALORS SI NOUS DEVONS PROCÉDER À DE NOUVELLES ÉLECTIONS DE DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL ET DE DÉLÉGUÉS AU COMITÉ D’ÉTABLISSEMENT CE LIGNES.

Cette hypothèse n’est pas la plus probable, toutefois, préparons-nous à devoir éventuellement voter à nouveau avec la même mobilisation pour atteindre voire dépasser le taux de participation des élections du mois de mars, 70 %.

Ce serait un sacré challenge, surtout si ces élections devaient être refaites rapidement c’est à dire pendant le mois d’août…

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Projet bases province air france

Le Bureau UNAC Air France a décidé aujourd’hui de ne pas signer le protocole Bases Province mis ce jour à la signature des syndicats.

Ce protocole ne prend pas en compte nos revendications concernant l’organisation des jours d’activité et de repos, concernant le volume mensuel de jours de repos et concernant la rémunération qui n’est pas à la hauteur de l’augmentation de productivité physique demandée aux PNC.

De plus, nous voulions que les PNC de RÉGIONAL basés actuellement sur les futures bases d’Air France soient intégrés directement à Air France en conservant leur ancienneté et leurs salaires pour pouvoir rester sur leur base d’affectation. Même sur ce point, la Direction d’Air France refuse de satisfaire nos revendications.

Nous refusons ce projet de lowcostisation des PNC d’Air France.

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suivi de la grève EASYJET point au 12 juillet midi

Le point sur la grève EASYJET à midi le 12 juillet

Après une demi journée de grève, c’est déjà la panique chez EASYJET. La participation des équipages de cabine titulaires est importante, il n’y a guère que les hôtesses et stewards débutant en contrat à durée déterminée qui partent en vol, ils n’ont pas le choix de faire autrement s’ils veulent être gardés chez EASYJET.

Pour tenter d’assurer son exploitation, EASYJET a fait venir de Londres, par avions privés, des dizaines de membres d’équipage anglais pour suppléer les équipages grévistes basés en France. EASYJET offre de plus une prime de 150 euros à tous ceux qui accepteraient de briser la grève UNAC.

La déloyauté de notre Direction n’aura pas de fin. S’ils en sont réduits à ces extrémités c’est en raison de la forte détermination des hôtesses, stewards et chefs de cabine qui n’en peuvent plus d’être des salariés kleenex.

Nos demandes sont légitimes, il faudra bien que la Direction d’EASYJET les entendent. Comme ils sont sourds, nous devrons sans doute leur rappeler nos revendications dans les semaines qui viennent.

Restez mobilisés, le mois d’août promet d’être chaud…


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A319 : 3ou 4PNC ?

Au printemps 2010, la direction dénonçait les protocoles de service Court et Moyen Courrier avec (entre autres) la ferme intention de diminuer la Compo PEQ du 319 de 4 à 3 PNC. Les quinze mois de validité post-dénonciation se terminent le 31 juillet. Où en est-on ?

Ces quinze mois sont censés être une période de concertation entre les syndicats et la direction afin de permettre la signature d’un nouveau protocole en fin de Négociations.
En l’occurrence, le terme est mal choisi, au vu des quinze mois passés, il est plus juste de parler de dialogue de sourds.
À tel point que certaines de nos propositions n’ont obtenues ni réponses, ni commentaires. La réputation d’entreprise sociale a fait long feu et dorénavant Air France durcit le ton et crispe le dialogue social.

L’HISTOIRE

La crise mondiale qui ravage le monde occidental et le transport aérien depuis 2008 n’a fait que renforcer ce que la direction a identifié : une baisse catastrophique de la recette au siège offert sur court et moyen courrier.
Du constat au passage à l’acte il n’y a qu’un pas, puisque la direction passe à l’offensive en 2010 sur le réseau moyen courrier : mise en place partielle du projet NEO en mars, dénonciation des protocoles de service court et moyen courrier en avril, et enfin présentation du projet Bases Province en novembre. 
Si nous partageons ce souci de péréniser le réseau court et moyen courrier de l’entreprise, nous contestons cette réduction de la compo PEQ qui ne prend en compte ni la charge de travail, ni la sécurité des vols.

LES OBJECTIFS
Avec NEO, la direction a un objectif de réduction des coûts du PNC de 54 Millions dont 13 Millions générés par la suppression d’un PNC sur A319.
Cette nouvelle compo PEQ est étroitement liée au projet Bases Province. Il représente pour l’entreprise un gain de productivité PNC très important, mais avec des règles d’utilisation calées sur les EU-OPS, insoutenables sur la durée : des TSV> 12H, le TSV réduit de 15 minutes dans sa définition, plus de notion de RNN, des RPC de 12H…
Et tout cela à 3PNC sur A319, les A319 représentant la moitié de la flotte de chaque base, la moitié de l’activité du basé province s’effectuera donc sur A319 à 3 PNC !
Là encore, pour l’instant, il n’y a pas d’équilibre entre la densification de l’activité et le nombre de jours off accordés en compensation dans le projet d’accord Bases Province.

DÉJÀ VU ?
Pourtant, en 2004, le PNC Moyen Courrier a déjà payé le prix fort puisque la négociation du protocole de service MC permettait à l’entreprise d’économiser 150 Millions sur 3 ans en réduisant déjà la composition équipage d’un PNC.
Mais en échange le service à bord avait été radicalement simplifié et les PNC ayant connu l’avant et l’après reconnaissaient volontiers l’amélioration des conditions de travail, même à PEQ-1.

MARCHÉ DE DUPES
Aujourd’hui, la perte d’un PNC sur A319 n’est assortie d’aucune compensation, ni en terme de service, ni en terme d’assouplissement de certaines règles d’utilisation, bien au contraire avec l’arrivée du projet Bases Province.
Il s’agit juste d’un effort supplémentaire, en plus de tout le reste.

ET LA SÉCURITÉ ?
Nous avons tous fait l’expérience de ces vols « un peu limite » ou l’équipage, pour faire passer le service, transgresse certaines règles de sécurité (Préparation au galley avant l’extinction des consignes sur les vols extra-courts, débarrassage acrobatique en descente…)
La conscience professionnelle des PNC a fini par convaincre le marketing que certains services inadaptés au temps de vol passaient quand même.
Cela doit cesser, le commercial ne doit jamais prendre le pas sur la sécurité.

PROJET D’ENTREPRISE
La sécurité des vols est une réelle priorité pour Air France.
A l’occasion de la mise en place d’un contrat d’objectif concernant la sécurité des vols, notre direction s’est engagée à :
« Promouvoir les attitudes (individuelles) vertueuses pour la sécurité des vols » et
« ne jamais arbitrer à l’encontre de la sécurité des vols ».
Dont acte.
Soyez acteur de cet ambitieux projet, soyez vertueux !
Nous vous rappelons les consignes à respecter :

EN DÉBUT DE DESCENTE
Le PNC procède :
au rangement des voitures roulantes,
au rangement des objets mobiles commissariat en cabine,
au débarrassage du poste de pilotage,
afin que toutes ces opérations soient terminées au plus tard à l’allumage de la consigne «Attachez votre ceinture».
(MSS 06.55.01 page 1)

Les cas où les circonstances de vol ne permettent pas de terminer le service sont prévus :

Madame, Monsieur,
Le temps de service de vol disponible avant notre arrivée ne nous permet plus de poursuivre le service.
Nous vous demandons de déposer votre plateau sous le siège devant vous.
Merci de votre compréhension.
(CARNET D’ANNONCES 2.3.25.1)

EQUILIBRE NÉCESSAIRE
Nous estimons aujourd’hui que la direction doit revoir sa copie et négocier. Il est obligatoire de tenir compte des implications de cette réduction de la compo PEQ sur la sécurité des vols. Quant à la charge de travail, Il faut soit l’adapter à la nouvelle compo PEQ, soit moduler la compo PEQ en fonction des vols.
PNC, préparez-vous…

Le tract en pdf

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Tous en grève les 11 et 12 juillet

La Direction d’Easyjet a balayé nos revendications d’un revers de main. Leur refus d’écouter les attentes des équipages de cabine est pathétique. Ce refus de la négociation n’est que la marque du mépris de cette Direction pour notre corporation.


Nos revendications sont légitimes :

La prise en compte de l’ancienneté dans la rémunération

Cela se pratique dans toutes les grandes entreprises en France, dans toutes les compagnies aériennes en Europe sauf chez RYANAIR. Mais cela se pratique aussi chez Easyjet… mais seulement pour une certaine catégorie du personnel un peu plus privilégiée. Cela s’appelle le « loyalty bonus » et nos camarades pilotes en bénéficient dès qu’ils ont deux ans de présence au sein d’Easyjet et la valeur de ce loyalty bonus augmente régulièrement au grès de leur ancienneté. BRAVO À EUX d’avoir su être solidaires pour obtenir ce bonus et surtout pour avoir su le conserver. Ce n’est pas en courbant l’échine et en se comportant en victimes qu’ils ont obtenu cette prime d’ancienneté… C’est un exemple pour notre corporation.

La couverture maladie : le gros scandale !

Aujourd’hui vous êtes en bonne santé et vous volez en moyenne 50 secteurs par mois, vous pouvez subvenir aux besoins de votre famille, payer votre loyer, rembourser les crédits, partir en vacances. Mais, en cas de maladie ou bien en cas d’accident du travail qui vous immobilise plusieurs semaines voire plusieurs mois, rien ne va plus, votre salaire, pour un CM par exemple, passe de 2800€ à 1600€. Difficile alors de boucler un budget avec une perte de salaire de 40 %. Pourtant cela peut vous arriver, c’est pour cela que les grandes compagnies aériennes garantissent le maintien du salaire de leurs équipages pendant 6 mois, puis au travers d’assurances collectives continuent de le garantir pendant au moins 3 ans.
Aujourd’hui pour les cabin crew d’Easyjet c’est une punition salariale dès le premier mois d’incapacité, et ensuite des managers qui vous invitent régulièrement à des meetings pour vous inciter à démissionner, car on n’aime pas les non productifs chez EZY.

Une prime d’intéressement aux bénéfices

Quelle joie de travailler pour une entreprise qui gagne de l’argent, cela rassure sur l’avenir. On est content de se dire que, par son travail, chacun participe à l’amélioration des bénéfices, et qu’au final une redistribution équitable de ces bénéfices sera effectuée. Ce que nous voulons c’est un véritable accord d’intéressement. Or, à ce jour, la direction refuse toutes avancées sur ce sujet. Pourtant cela fait maintenant presque 2 ans que nous leur démontrons tout ce qu’il y a à gagner dans la création d’un accord d’intéressement qui ferait participer les équipages de cabine à la réussite d’Easyjet.
Nous ne voulons plus avoir la sensation d’être des salariés « kleenex », nous voulons avoir la reconnaissance du travail effectué et de l’investissement personnel que nous donnons à notre compagnie.

Nous avons choisi de relever la tête et de ne plus nous comporter en victimes. Il faut résister, il faut s’indigner et se battre avec courage pour défendre nos conditions d’emploi et de rémunération.

Trop souvent, l’individualisme prime sur le collectif, c’est maintenant qu’il faut montrer que dans notre profession les qualités fondamentales restent le teamword et la solidarité.



TOUS EN GRÈVE LES 12 ET 13 JUILLET


Nous voulons :

Le maintien de 100 % de la rémunération en accident du travail et en arrêt maladie ;
Un accord d’intéressement des équipages de cabine aux résultats d’Easyjet ;
Une prise en compte de l’ancienneté dans la rémunération.

Vous pouvez nous rejoindre aux piquets de grève devant les trois crew room de CDG, Orly et Lyon, venez en civil, avec le sourire et, surtout, en respectant les collègues qui ne font pas grève.


Quand on ne peut plus négocier, il ne reste que la grève ! Depuis des années, nous demandons que ces questions soient traitées, ça fait trop longtemps qu’on nous promène, les cabin crew ont été trop gentils.

Pourtant…


Easyjet ne deviendra pas une grande compagnie sans ses cabin crew !

télécharger le bulletin en pdf
 

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Easyjet propose une prime pour briser la grève UNAC


Panique chez EASYJET

Selon les services de communication d’EASYJET, la grève UNAC des 12 et 13 juillet, ultra minoritaire selon eux, ne serait pas suivie par les équipages de cabine.

Pourtant, EASYJET a fait venir de Londres des membres d’équipage de cabine anglais pour briser la grève des équipages basés en France.

Pourtant, EASYJET propose une prime de 134 euros plus part variable pour les hôtesses et stewards et une prime de 146 euros plus part variable pour les chefs de cabine pour ceux qui accepteront de briser la grève des équipages de cabine basés en France.

Pour une direction qui se veut sereine face à la première grève d’équipage de cabine en France, ces initiatives nous laissent penser qu’ils craignent beaucoup la détermination des équipages basés en France. C’est un début de panique d’EASYJET devant la première grève en France.

Rappelons que rien ne nous a été donné à EASYJET en matière sociale sans intervention des tribunaux. Cette Direction continue de chercher le blocage et le conflit, seule la grève améliorera maintenant les conditions d’emploi et de rémunération des équipages d’EASYJET.

ENSEMBLE NOUS OBTIENDRONS CE QU’EASYJET NOUS DOIT