Archives pour la catégorie Long courrier

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Jean-Cyril Spinetta et Pierre-Henri Gourgeon


AIR FRANCE
Monsieur Pierre-Henri GOURGEON
Directeur Général
45 rue de Paris
95747 ROISSY CDG CEDEX
 
Roissy, le 13 juin 2011


Monsieur le Directeur Général,
Nous souhaitons attirer votre attention sur des faits graves qui se déroulent dans notre entreprise.

Après n’avoir fait que leur travail, deux salariés de l’entreprise viennent d’être mis en cause nominativement et publiquement par un syndicat de pilotes. Avec ce tract, les pilotes sont appelés à refuser d’embarquer ces deux PNC au départ des vols.

Ce procédé est totalement inacceptable. Nous voulons croire que vous aurez à cœur de corriger au plus vite cette situation qui provoque un émoi important parmi la population PNC et qui cause un préjudice important à nos deux collègues.

Le clivage dangereux qui tend à se creuser entre les PNC et les PNT pourrait remettre en cause la sécurité des vols. Ces événements, qui se produisent dans un contexte qu’il est sans aucun doute inutile de rappeler, minent la confiance indispensable entre les PNC et les pilotes pour transporter en sécurité les passagers de la compagnie.

Non seulement les faits signalés par les deux cadres PNC et la CCP justifient une réaction exemplaire de la Direction, mais cette publication d’un des syndicats de pilotes ne peut nous laisser sans réagir. Nous avons saisi notre avocat et nous nous réservons le droit d’ester en justice pour rétablir nos collègues dans leur honneur.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de mes sentiments distingués.






AIR FRANCE
Monsieur Jean-Cyril SPINETTA
PRÉSIDENT
45 rue de Paris
95747 ROISSY CDG CEDEX


Roissy, le 13 juin 2011


Monsieur le Président,

Vous trouverez joint à ce courrier la copie d’un courrier adressé au Directeur Général d’AIR FRANCE.

Nous avons le sentiment que les relations tendues entre les pilotes et les autres catégories professionnelles de l’entreprise, en particulier les PNC, atteignent un niveau qui requiert aujourd’hui l’attention non seulement de la Direction Générale, mais également du Président de la Compagnie.

En tant que syndicat PNC, nous nous devons de défendre nos collègues mis en cause nominativement et publiquement par un syndicat de pilotes, mais sans une intervention ferme du management de l’entreprise à l’égard des comportements déviants, ces tensions pourraient avoir des conséquences dramatiques que notre entreprise ne peut pas se permettre de vivre.

Nous ne doutons pas un instant que votre grande expérience vous permettra de trouver les voies et moyens d’un retour au calme indispensable à la sécurité des vols.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués.


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Harcèlement moral

Harcèlement moral

Selon le Code du travail,

« aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale, ou de compromettre son avenir professionnel ».

Sanctions pénales
Le harcèlement moral est puni d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 €. Des peines complémentaires peuvent être prononcées, telle l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle à l’occasion de laquelle le harcèlement s’est produit.

Lorsqu’il s’agit d’un harcèlement discriminatoire, le coupable est sanctionné comme en cas de discrimination : il encourt alors une peine de trois ans d’emprisonnement et de 450 000 € d’amende.

Vos délégués du personnel sont les personnes les mieux placées pour vous aider si vous êtes victimes de tels agissements.

Si vous êtes témoins d’actes de harcèlement réagissez immédiatement, appelez vos délégués du personnel 01 48 64 49 29 ou navigants@unac.asso.fr

Ne laissez rien passer, les conséquences sont parfois dramatiques, c’est un devoir pour chacun d’entre nous.

en savoir plus…

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Grève REGIONAL

Les conséquences sociales du projet « Bases province » d’Air France vont être désastreuses pour le personnel de la compagnie RÉGIONAL.

RÉGIONAL a déjà du personnel basé en province depuis de nombreuses années à Bordeaux, Marseille et Toulouse. Mais ce projet va aussi avoir des conséquences sur les bases comme Lille et Nantes.

Air France ne propose jusqu’à présent aucune solution aux personnels des filiales.

Autre cause du mécontentement des salariés : les négociations sur les augmentations générales de salaire actuellement dans l’impasse et la Direction refuse de prendre en compte les efforts consentis par ses navigants depuis plusieurs années. Nous voulons également être intégrés dans les accords de participation et d’intéressement du Groupe AF/KLM. Les salariés de RÉGIONAL ne veulent plus rester la variable d’ajustement fiscal du Groupe.

De ce fait, les syndicats Flight Union Cockpit, SNPL Régional, SNPNC et UNAC appellent la totalité des personnels navigants à manifester leur mécontentement vis-à-vis de leur maison mère et actionnaire principal à partir du 29 juin jusqu’au 1er juillet inclus, ce mouvement est reconductible.

Ce mouvement social aura des conséquences importantes pour les passagers, il provoquera de sérieux retards et des annulations de vols.

contact :

SAMIA BENADEL : 06 82 19 21 26

Communiqué en pdf

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Anathème anti-PNC…

Quelle mouche les a piqués ? Sont-ils conscients de la portée de ce qu’ils écrivent dans leurs tracts ? Le fait est que certains de nos collègues viennent de subir une condamnation publique de la part d’un syndicat de pilotes, accompagnée d’un appel aux pilotes à refuser l’embarquement de ces PNC sur leurs vols…

À la suite d’événements remettant en cause la sécurité des vols, plusieurs membres d’équipage ont considéré comme relevant de leurs responsabilités de signaler par REX, conformément au GEN.OPS (système de gestion de la sécurité), des anomalies graves concernant la sécurité des vols dont ils ont été témoins.

Ces irrégularités se sont produites au cours d’un vol vers les USA, sur A 330, en mars dernier.

Jusque-là, rien à dire, c’est la procédure. À la suite de ces événements, le CDB a dû rendre des comptes à sa hiérarchie, laquelle a débuté une procédure de sanction. Comme pour tout salarié d’AF, ce CDB est assisté dans cette procédure par des Délégués du Personnel PNT.

La semaine dernière nous avons découvert avec effarement qu’un syndicat de pilotes venait de publier par tract des commentaires hallucinants sur sa conception des relations entre salariés de l’entreprise, mais surtout un appel au boycott de deux membres d’équipage nommément désignés, ou plutôt jetés en pâture à la vindicte populaire.

Citation : « au SPAF, nous considérons que l’ensemble de l’équipage doit loyauté au CDB et que ce dernier doit en récompense de cette loyauté prendre en compte les avis qui lui sont donnés… ». Que certains pilotes, voire syndicats de pilotes en l’occurrence, aient une telle conception de leur métier, des relations entre collaborateurs de l’entreprise et du travail à bord, cela n’est que de peu d’importance. Tant que ça leur fait plaisir de penser ces choses-là et que cela ne nuit à personne, pourquoi ne pas les laisser vivre dans leur univers fantasmagorique ? Cela relève plus du divan du psy, voire du psychiatre d’AF, que du débat social ou syndical.

Mais, avec cette mise en cause nominative, ce syndicat de pilotes est passé dans une autre dimension. Il vient de franchir une frontière édifiée par le Code pénal.

L’honneur, la réputation, la respectabilité de deux de nos collègues sont maintenant remis en question par ce tract qui incite à la discrimination, distribué à plusieurs milliers d’exemplaires dans l’entreprise ; ce qui nous oblige à réagir publiquement.

Nous demandons solennellement à la Direction de la Compagnie d’intervenir avec la plus grande vigueur pour faire cesser immédiatement ces mises au pilori publiques de collaborateurs de l’entreprise qui ne peuvent que dégénérer. La vérité doit être rétablie au plus vite, deux PNC viennent d’être mis à l’index, si le boycott que lance ce syndicat de pilotes (heureusement très minoritaire) ne cessait pas immédiatement, les conséquences pour l’entreprise seraient dévastatrices.

Le clivage entre les PNT et les autres salariés de l’entreprise est profond et ancien, mais ne remet pas forcément en cause la sécurité des vols (quoi que…) ; en revanche, le fossé que les syndicats de pilotes creusent avec détermination entre les pilotes et les autres membres d’équipage commence à devenir dangereux. Les conséquences d’une nouvelle catastrophe seraient inimaginables pour les dizaines de milliers de collaborateurs de l’entreprise.

La Direction Générale et le Président ne peuvent rester dans leur tour d’ivoire, il est grand temps de ramener le calme et la sérénité dans cette affaire.

Les comportements déviants sont ultra minoritaires et la très grande majorité des pilotes est largement à la hauteur de la confiance que nous leur accordons. Mais, cette confiance doit se gagner à chaque vol, les divagations sectaires de fous dangereux ne peuvent être cautionnées par la collectivité. Jusqu’à aujourd’hui, les pilotes ont toujours été capables de s’auto contrôler et de corriger eux-mêmes les comportements déviants. Si cette régulation n’existe plus, le contrôle viendra de l’extérieur. Ni les pilotes, ni personne n’y gagnera rien.

Pour ce syndicat, il est trop tard ; il a franchi la ligne jaune, c’est maintenant la justice et son cortège d’interrogatoires et de gardes à vue qui devra ramener le calme. L’impunité à l’égard des comportements de voyous n’est plus dans l’air du temps, quel que soit le statut des individus…

Ne vous trompez pas de combat : la défense de notre collectivité et de chacun de ses membres est l’affaire des organisations professionnelles. Nos collègues dont les noms ont été salis par un immonde tract du SPAF sont soutenus et défendus par un outil approprié : un syndicat et ses avocats. Cette affaire ne doit pas entrer dans le cadre des relations professionnelles à bord entre membres d’équipage. Elle ne doit pas servir de prétexte à des contentieux individuels qui pourraient affaiblir la nécessaire coordination à bord. Sachons nous montrer responsables, ne cédons pas aux provocations. La priorité doit absolument rester LA SÉCURITÉ DES VOLS.



Laissez faire vos représentants, n’entrez pas en conflit individuellement, cela ne ferait l’affaire de personne. De plus, nous n’insisterons jamais assez, ces comportements déviants sont le fait d’une infime minorité d’individus.

PS : petit message aux surdoués qui ont l’incroyable courage d’envoyer des mails injurieux à nos deux collègues : s’il vous plait, faites l’effort d’écrire en bon français, ça vous donnera l’air moins bête au tribunal quand le juge lira vos mails à voix haute devant l’assemblée.

en savoir plus…


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Les Signatures de service

« Les signatures de service » :
une marge du conceptuel au réel


La Direction a fait un constat : le service à la clientèle affaire (la plus rémunératrice) n’est pas à la hauteur de ses attentes. Les 6 millions d’euros investis il y a 18 mois dans le nouveau produit n’ont pas eu l’effet escompté. Il faut donc désormais s’attacher à la dimension humaine, à la relation client, « toucher les émotions ». C’est donc sur le PNC que l’Entreprise fonde tous ses espoirs afin de voir cette clientèle satisfaite, mieux : enthousiaste ! Si le but est louable, la manière d’y parvenir est pour le moins ambigüe et contestable.

Comment en est-on arrivé là ?
Pour comprendre, il est nécessaire de faire un petit retour en arrière. Jusqu’en décembre 2009, le service à bord était « régi » par un protocole de service : un contrat passé entre la direction et les syndicats dans lequel le travail des PNC à bord était encadré. Toute modification dans le produit engendrait une négociation entre les parties et ne pouvait être mise en place qu’après un consensus. Ce protocole arrivant à échéance, il a fallu le renégocier. C’est ce que se sont attachées à faire les deux parties d’avril à décembre 2009 lors de nombreuses réunions et vols tests. Pourtant, le projet d’accord proposé à la signature n’en a recueilli aucune !

Quoi qu’il en soit, depuis la fin de l’année 2009, le service à bord est à la seule main de la direction. Elle se contente dorénavant de nous convier à des réunions « d’information » au cours desquelles elle nous expose les évolutions voire les révolutions en matière de service à bord qu’elle entend mettre en place. Notre action est alors très limitée puisque nous ne sommes plus « protégés » par ce contrat.

À l’UNAC, nous sommes toujours partis du principe que le service à bord relevait de la seule prérogative de l’Entreprise dans la mesure où les temps de pause à bord sont respectés et où la composition d’équipage est en adéquation avec les tâches demandées. Cependant, le projet « signatures de services » pour la cabine affaire, mis en place au 1er juin (uniquement sur A380 dans un premier temps), suscite quelques inquiétudes.


En quoi consiste ce projet ?

Une présentation nous en a été faite par un consultant spécialisé dans le service haut de gamme et qui pourrait se résumer par la définition de ce dernier : le service haut de gamme c’est « la réponse immatérielle aux besoins du client à forte valeur ajoutée émotionnelle ». La formation est totalement axée sur le capital humain et la notion de « faire plaisir » au client en faisant reposer l’art du service sur trois dimensions : professionnelle, humaine et esthétique (dans l’attitude). Rien de nouveau direz vous ; c’est notre métier ; on fait déjà tout cela à bord. Oui, mais pas suffisamment apparemment, ou pas tout le temps. On a un peu le sentiment d’un retour aux sources, d’un petit rappel sur les bases de notre métier. Mais alors finalement où est le problème ? On nous propose une formation de qualité pour améliorer la relation clientèle. Oui, mais voilà tout serait parfait si, d’une part, il n’était pas fait d’amalgame avec la sécurité (il parait que c’est un service…) et si, d’autre part, il n’y avait pas un risque de voir apparaitre des différences d’interprétation de la part de toute la chaine managériale.

La sécurité n’est pas un produit marketing !
Lors des premiers stages de cette formation, il était prévu la création d’annonce du type : « nous vous remercions d’avoir respecté les consignes de sécurité ». Choqués, nous en avons fait part aux responsables qui reconnaissent avoir été « maladroits » et promettent de modifier les futurs stages. Nous serons très vigilants quant au respect de cet engagement sachant que le mélange des genres est non seulement un non-sens, mais peut être dangereux. L’ambiguïté vient du fait que c’est le même individu qui offre au client une prestation avec le sourire et qui lui demande, le cas échéant, d’attacher sa ceinture. Cette dérive commerciale de la sécurité représente à nos yeux un risque réel.


La sécurité DOIT être déconnectée de la notion de service



Les écarts de formation

Autre problématique, constatée par les retours que vous nous faites et par certains de nos délégués ayant déjà effectué le stage : la compréhension de ce qui nous est demandé de faire à bord est différente selon les instructeurs qui la retransmettent, parfois de manière erronée, aux HST et aux… CCP. En effet, le coeur de cible étant les CC, ce sont eux qui auront le « privilège » d’être formés par le cabinet extérieur. En revanche, les HST et les CCP seront eux formés par les instructeurs qui n’ont pas toujours bien assimilé la philosophie du projet. Nous regrettons que tous, et surtout les HST, n’aient pas le même niveau de formation. Plus inquiétant encore : comment vont se dérouler les appréciations en vol par les instruteurs ? Sur quels critères ? En l’absence de référentiel, il va être très difficile d’« apprécier » un PNC de manière objective sachant que chaque instructeur aura ses propres attentes en fonction de ce qu’il aura reçu (compris ?) lors de sa formation.

Nous sommes en droit d’attendre moins de CONFUSION.
Nous attendons vos retours sur la mise en place de ce projet.

télécharger le bulletin en pdf

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PARTICIPATION ET INTERESSEMENT 2010/2011

PARTICIPATION ET INTERESSEMENT 2010/2011


Le 20 mai, s’est réuni le comité de suivi des accords de participation et d’intéressement, au cours duquel AF nous a présenté les résultats pour l’exercice 2010/2011.

PARTICIPATION

La loi oblige les entreprises de plus de 50 salariés à mettre en place un accord de participation. Cet accord  permet à l’entreprise d’associer l’ensemble de ses salariés à la performance économique et il permet aux salariés de profiter des éventuels bons résultats de l’entreprise.

Pour 2010/2011, en application du calcul légal (qui s’appuie sur le bénéfice fiscal) et du calcul dérogatoire (qui exclut les événements exceptionnels, les déficits antérieurs et l’effet change), le montant de la participation à  AIR FRANCE est égal à zéro.

Nous ne toucherons donc rien au titre de la participation pour la troisième année consécutive.

INTERESSEMENT

L’accord d’intéressement est facultatif. Il a été signé en 2008 pour 3 exercices. Il permet aux salariés d’être intéressés aux résultats en fonction de la performance économique mais aussi en fonction d’éléments qualitatifs (ponctualité, qualité, productivité).


Pour l’exercice 2010/2011, le montant total d’intéressement à  AIR FRANCE est à ce jour estimé à 19 600 000 euros, générés par  :
−    le résultat du groupe AF,
−    les 3 indicateurs qualitatifs,
−    le résultat du groupe AF/KLM.

En dépit du résultat d’exploitation déficitaire du Groupe Air France, du fait de certaines normes d’écritures comptables sur la revalorisation des parts détenues par AF dans Amadeus, le résultat financier du groupe AF dégagera un intéressement non négligeable.

Cette part d’intéressement, déconnectée de la santé réelle de l’Entreprise, est tout à fait exceptionnelle.

Une autre partie de notre intéressement, tout aussi importante, proviendra des indicateurs qualitatifs.
Enfin les résultats positifs de la partie KLM du Groupe AF/KL compléteront l’intéressement dans une moindre mesure.


Le montant total d’intéressement sera réparti entre tous les salariés d’AF, pour partie proportionnellement au salaire et pour partie proportionnellement à la présence. Le montant personnalisé de chaque salarié sera connu au cours de l’été. Il sera viré sur le compte de chacun fin septembre ou début octobre, indépendamment de la paye.

Le salarié peut soit percevoir ce montant, qui sera soumis à l’impôt sur le revenu, soit le verser dans le PEE ; dans ce dernier cas, il est exonéré d’impôt sur le revenu et bloqué 5 ans.


Le montant minimum pour un PNC rémunéré à temps plein en 2010 est ESTIME à  327 euros



Plus d’infos :
accord de participation 2010-2013 du 21/07/10
accord d’intéressement 2008-2011 du 20/06/08

Vous trouverez ces accords sur le site UNAC rubrique «mes accords», onglet «accords PDF».