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Délocalisation des emplois PNC

DÉLOCALISATION DES EMPLOIS PNC ?

Cet
été, à la suite du refus des PNC consultés sur un projet de
renouvellement de l’Accord Collectif PNC 2008/2013, la Direction a
dénoncé non seulement la Convention d’Entreprise PNC, mais aussi un
certain nombre d’accords spécifiques touchant les PNC et notamment
l’accord encadrant le recrutement et l’utilisation des PNC de
nationalité étrangère.

À votre avis, quels sont les véritables motifs de dénonciation de cet accord par la Direction ?
Est-ce
la limitation du nombre de PNC de nationalité étrangère à 8 % de
l’effectif ? On était très loin d’atteindre le nombre maxi de PNC
étrangers. Donc ce n’est pas ça.

Ne serait-ce pas plutôt
l’obligation prévue par cet accord d’embaucher ces PNC en contrat de
droit français à durée indéterminée et l’obligation de les baser à Paris
ce qui rend obligatoire l’application des conditions d’emploi et de
rémunération du PNC basé Paris et le paiement des cotisations sociales
en France ?

Mais que se passerait-il si le développement d’Air
France dans les pays offrant de réelles perspectives de croissance
(Asie, Amérique du sud, …) se faisait avec du PNC local, basé
localement, soumis aux législations locales et ne cotisant pas aux
régimes sociaux français et notamment à la CRPN ?

Pourquoi
conserver du PNC basé en France alors qu’Air France pourrait assurer sa
croissance avec du PNC embauché et basé à l’étranger, donc coûtant moins
cher, auquel elle pourrait appliquer une législation du travail
beaucoup plus « flexible » ?

Impossible dites-vous ? Pas
plus que pour les marins qui sont tous de nationalité étrangère et qui
se voient appliquer les salaires et les conditions de travail de leur
pays d’origine. Est-il utile de continuer la démonstration avec d’autres
secteurs d’emploi comme le transport routier ?

Une
des questions auxquelles nous allons devoir faire face est celle de la
délocalisation de l’activité aérienne et surtout DE NOS EMPLOIS PNC !

                                                                               PRÉAMBULE de
l’Accord concernant le recrutement et l’utilisation des PNC de
nationalité étrangère à l’Union Européenne signé le 11 août 2008.

Le
présent accord a donc pour objet de définir les conditions d’engagement
et d’utilisation du PNC de nationalité étrangère, soit sur une ligne ou
un secteur particulier, soit sur l’ensemble de son réseau, ce PNC étant basé à Paris.

On entend par PNC de nationalité étrangère le PNC non ressortissant de l’un des pays membres de l’Union européenne.

EFFECTIF DU PNC DE NATIONALITÉ ÉTRANGÈRE

L’effectif du PNC de nationalité étrangère ne devra pas excéder 8 % de l’effectif total du PNC au 1er janvier de l’année considérée (soit 1200 à 1500 PNC en fin d’Accord Collectif du PNC 2008-2013).

ENGAGEMENT

Le PNC de nationalité étrangère est recruté par contrat de droit français à durée indéterminée.


Plus
qu’une restructuration de l’entreprise, ce à quoi nous devons nous
attendre c’est une restructuration en profondeur du dialogue social et
une restructuration toute aussi profonde de notre métier de PNC.

Nous n’avons pas l’intention de laisser la Direction effacer 14 années de politique contractuelle en
laissant disparaître notre Accord Collectif PNC en mars prochain dont
la Direction annonce qu’il sera remplacé par un simple règlement
(modifiable à tout moment par la Direction, comme tous les règlements).

La
seule chose qui protège notre corporation c’est la construction
d’accords collectifs à durée déterminée valable pour la durée la plus
longue possible. Seuls de tels accords donnent de véritables garanties
et assurent une certaine stabilité pendant leur durée d’application.

La
fin de la politique contractuelle aujourd’hui annoncée nous fait entrer
dans une période qui menace d’être particulièrement difficile, nous
allons avoir besoin de la mobilisation de chacun des PNC.

Si
vous n’êtes pas syndiqué, c’est le moment de vous impliquer activement
dans la protection de votre emploi et de notre collectivité.

Adhérez au premier syndicat PNC d’Air France. Plus les PNC seront rassemblés, mieux nous pourrons défendre notre profession.


télécharger le bulletin UNAC en PDF

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UN PRF BIEN MYSTERIEUX

UN PRF BIEN MYSTÉRIEUX !

Comité d’Entreprise des 29 et 30 novembre 2012
Lors de sa visite au Comité d’Entreprise Mr Guérin nous a confirmé que finalement la structure d’accueil du PRF serait 100 % Air France. Une nouvelle bonne raison donnée aux syndicats de Régional de n’avoir rien signé puisque le projet change tout le temps.
L’expert de Comité d’Entreprise, le cabinet PROGEXA, a fait sa présentation sur le PRF et nous a fait remarquer que le PRF aurait une situation financière de départ très complexe, voire incompréhensible ! C’est rassurant…

Les élus du comité d’entreprise apprennent à cette occasion que la société de tête devient une compagnie aérienne avec un CTA (celui d’Airlinair), un avion (1 ATR)… cela n’a jamais été présenté aux différentes réunions ! Les élus ont donc voté la motion suivante :
« Les élus et représentants du CE de Régional découvrent avec stupeur ce matin (30/11) un changement majeur dans l’organisation du PRF : La holding devenue société de tête deviendrait une compagnie aérienne dotée d’un CTA. Cette modification fondamentale n’avait pas été portée à la connaissance des élus. Par conséquent, une nouvelle présentation intégrale du projet PRF doit être faite ».

Alors que l’on nous avait présenté une holding accueillant une cinquantaine de salariés, comme, principalement, structure « commerciale » du PRF nous voilà avec la création d’une compagnie aérienne avec le risque de transfert d’avions/d’actifs des compagnies du PRF vers cette société de tête.

Bref, comme à son habitude, la Direction dissimule des informations primordiales. La suite à la prochaine présentation PRF…

Le bulletin d’information

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STOP AU FAVORITISME

STOP AU FAVORITISME !

Lors du CE d’octobre 2012, la Direction s’est réjouie de la signature, par tous les syndicats, de l’avenant du 9 octobre 2012 permettant l’affrètement en Côte d’Ivoire.

Nous pensions, en effet, que cette proposition allait pouvoir profiter au plus grand nombre d’entre nous.
 
Nous avons été trahis. L’UNAC a signé cet avenant pour permettre à TOUS les PNC de partir, et ce sur la totalité de la période d’affrètement.
 
La Direction voyant qu’aucun instructeur PNC ne postule pour la période d’un mois a donc décidé d’adapter son appel d’offres. Pour les instructeurs, et seulement pour eux, la période de détachement sera donc de 15 jours, avec tous les frais que cela engage… Nous constatons une fois de plus que certains PN sont privilégiés.

NOUS REFUSONS CES DIFFÉRENCES DE TRAITEMENT.
 
C’est une nouvelle preuve du manque de considération de la direction à l’égard des PNC qui travaillent chaque jour dans une ambiance délétère.

téléchargez le bulletin

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Enfin, AF invite les syndicats PNC à des négociations…

Réouverture des négociations avec les PNC !

Nous venons de recevoir une convocation pour participer à la réouverture des négociations sur le renouvellement de l’Accord Collectif PNC 2008/2013. C’est la première fois que de telles négociations se déroulent depuis l’échec des précédentes discussions cet été.

Il y a encore du chemin à parcourir pour parvenir à un résultat, mais c’est un premier pas qui était indispensable et que nous réclamions avec insistance depuis que nous avions demandé à la Direction de rouvrir les discussions.

Le PDG d’Air France avait expliqué qu’il était impossible de formellement rouvrir ces négociations, il faut croire qu’il s’agit d’un changement de pied.

Mais, ne nous trompons pas, il ne s’agit pour l’instant que d’une invitation à se mettre autour d’une table de négociation. Il y a loin de la coupe aux lèvres !


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La flexibilité du PN pour compenser les défauts d’organisation

La Direction déclare : « les négociations sur l’évolution de l’AEPN vont se terminer les 5 et 6 décembre ».

Depuis la dernière réunion, il y a 5 semaines, la Direction nous avait promis de nous transmettre rapidement ses revendications et un tableau des TS afin de pouvoir travailler sur la productivité PN. À moins de 2 jours avant la réunion programmée dans les locaux de l’UNAC, nous n’avons toujours rien reçu.
 
Les seules demandes clairement exprimées par le RDOA pour l’instant sont :

  • Suppression de 7 blocs de 4 jours OFF sur 12,
  • Espacement des jours OFF de 15 jours maximum au lieu de 7,
  • Tous les jours ON modifiables avec un préavis de 12 heures.

 
Ce qui permettrait, en effet, une grande souplesse, par exemple : de téléphoner à un navigant 12 heures avant un vol d’une journée et lui dire qu’il part pour 15 jours sans son accord.
 
Discussion :
Notre PDG cherche à démontrer que le problème de développement d’Air Méditerranée repose sur l’AEPN dont la mise en œuvre date de décembre 2011. Notre AEPN est bon. Nous avons déjà démontré lors d’une précédente communication, la flexibilité apportée par l’AEPN. Nous sommes ouverts à adapter une fois de plus l’AEPN aux besoins de l’entreprise.
 
L’AEPN offre déjà neuf jours par mois de 4 h à 12 h de déclenchement (rouges, astreintes). Nous sommes ouverts à revoir ces contraintes afin de mieux les adapter aux besoins de la compagnie. Si le but est d’enlever tous les 3 mois toujours un peu plus de vie privée aux navigants sans logique économique cela aura au contraire un effet désastreux sur la productivité (épuisement, motivation, etc.).
 
Veut-on faire de la gestion des ressources humaines une gestion humaine des ressources ? Ou bien cela n’a-t-il aucune importance ?
 
La productivité, l’économie :
Quelle est l’ampleur des gâchis du fuel (routes à temps minimum non recherchées systématiquement, pas de PRNAV, pas de cat 3, …). ?
 
Quel est l’impact du fonctionnement multi bases et de la présence d’Hermès sur nos vols sur la possibilité réelle d’augmenter la productivité ? Si les PN volent au départ d’autres bases que la leur à cause des découpes ou bien à cause d’Hermès, cela entraine nécessairement une forte diminution de leur productivité. Les jours d’engagements pour les MEP ne génèrent pas d’heures de vol.
 
En scindant brusquement l’entreprise en deux, M. Ferretti s’est privé de toute la souplesse que permettait un nombre supérieur de navigants et d’avions pour répondre aux aléas d’exploitation. Le retour d’un 6e avion améliorera la souplesse et la productivité.
 
Mais n’oublions pas le rôle majeur de la planification, de la régulation et de la découpe des vols dans l’économie de production. Ce service ne fonctionne pas bien. La priorité des efforts d’amélioration doit être concentrée sur ce service planning plutôt que sur l’AEPN pour la pérennité de l’entreprise.
 
Conclusion :
Nous sommes ouverts à des améliorations efficaces de notre AEPN mais sans dégrader nos conditions de travail en deçà d’un minimum décent de vie privée stabilisée (quota raisonnable de PN en déstabilisation). Une organisation planning efficace fera le reste.
 
Les PN n’ont pas vocation à être des amortisseurs à tous les défauts organisationnels.

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AEPN : La sardine qui bouchait le port de Marseille ?

M. Ferretti répète à l’infini dans les flashs-infos que tous les maux de l’entreprise sont liés à l’AEPN. Il frappe ce dernier d’anathème et accuse les délégués syndicaux d’entrainer la compagnie vers la faillite. Nous rappelons, une fois de plus, que notre ambition est de maintenir et de faire revenir l’emploi au sein de notre Compagnie.

  • Grâce à notre action, 24 de nos collègues ont conservé leurs emplois en négociant la réduction du nombre de postes supprimés lors du PSE.
  • Grâce à notre action, nous avions obtenu la concrétisation de l’engagement de M. Ferretti pour le retour d’un 6e avion. Où est-il ?

 
Nous regrettons une nouvelle fois que la direction se maintienne dans des rapports d’agressivité à notre égard. Nous souhaitons au contraire être considérés comme des partenaires pour participer au redressement de notre Compagnie et au maintien de nos emplois.
 
Voyons ce qu’il en est de la situation d’Air méditerranée.
 
Discussion :
La façon dont le PDG de l’entreprise pose les problèmes de la société invite non pas à rechercher de vraies solutions, mais de simples remèdes à des symptômes ponctuels.
 
Notre PDG cherche à démontrer que le problème de développement d’Air Méditerranée repose sur l’AEPN dont la mise en œuvre date de décembre 2011 !
 
Pose-t-il la bonne question ? Nous pourrions reformuler le problème de plusieurs façons, exemple : les compétences du management correspondent-elles à l’envergure de l’entreprise et aux nouveaux défis du marché aérien actuel ?
 
Cette question ainsi formulée suppose de nombreuses analyses : comparaison avec d’autres entreprises du secteur, évolution du volume de ventes, la qualité de la programmation du planning, une comptabilité analytique…
 
M. Ferretti peut-il démontrer que la compagnie HERMES ne s’est pas développée au détriment de notre Compagnie, voire en la cannibalisant ?
 
Nous avons interrogé la direction sur le volume d’heures de vol en contrat avec Air Méditerranée et sous-traitées à HERMES ? La direction refuse de divulguer les chiffres.
 
Air Méditerranée et ses concurrents :
Intéressons-nous maintenant aux résultats de l’entreprise ces dernières années et à sa rentabilité. Sur les 3 dernières années, 2009, 2010 et 2011, nous observons que les charges d’exploitation de l’entreprise dépassent le chiffre d’affaires. La rentabilité de l’exploitation courante (appelée Excédent Brut d’Exploitation ; EBE)  est négative. Cela signifie que les vols opérés par Air Méditerranée ne rapportent pas suffisamment d’argent pour couvrir ses charges.
 

 Excédent brut d’exploitation (EBE)  
 Année fiscale  2009  2010 2011
 AIR MEDITERRANEE  - 17 800 000 €  - 5 985 300
 - 2 377 600 €
 XL AIRWAYS  + 5 200 000 €  + 1 140 300 €  N/D
 AIGLE AZUR  + 5 500 000 €  + 6 000 000 €  - 1 775 900 €
 EUROP AIRPOST  + 22 600 000 €  + 15 280 500 €  > 15 000 000 €


Source : Info greffe ; societe.com / N/D : non disponible
 
Par contre, chez nos concurrents, le chiffre d’affaires dépasse les charges d’exploitations.
L’EBE est positif =>, les compagnies sont rentables.
 
Air Méditerranée, sur les 3 dernières années, reste la seule compagnie en déficit, de manière continue et régulière. Pouvons-nous conclure que les déficits successifs de l’exploitation courante de la société sont uniquement imputables aux navigants de la société et à leur régime de travail ?
 
En 2009 et 2010, nos concurrents intervenant sur nos marchés, charter et régulier, visant la clientèle de loisirs, ont dégagé une exploitation bénéficiaire et les conditions de travail et salariales des navigants de ces compagnies sont bien meilleures et plus motivantes que les nôtres.
 
Rappelons ici avec force que l’AEPN sur ces trois années ne s’est appliqué qu’un mois : Décembre 2011 !
 
Hors, selon la direction, le résultat de 2012 (seule année pleine d’application de l’AEPN)  s’annonce bien meilleur et sera à l’équilibre voir même positif (malgré un PSE coûteux et l’embauche de 200 personnes chez Hermès !).
 

Le chantage à l’emploi :
Malgré cela, la direction de l’entreprise impose une fois de plus la renégociation de l’AEPN.
 
Faut-il dégrader immédiatement nos conditions de travail en renégociant l’AEPN et subir ensuite, à court terme, de la part de M. Ferretti, une nouvelle délocalisation du reste de la flotte sous pavillon grec et/ou encore de nouvelles demandes de dégradations de nos conditions de travail ? Ce qui semble inéluctable…
 
Mais laissons un instant à M. Ferretti, le bénéfice du doute. Quels sont les gains de productivités attendus en renégociant l’AEPN ?
 
Si on nous programme 95 heures, nous les effectuons, si c’est 30 heures pendant qu’Hermès fait le reste comme en ce moment, nous les effectuons aussi… En scindant l’entreprise en deux, M. Ferretti s’est privé de toute la souplesse que permettait un nombre supérieur de navigants et d’avions pour répondre aux aléas d’exploitation.
 
Le chantage à l’emploi exercé par la direction pour nous contraindre par la peur à dégrader nos conditions de travail est un chantage odieux, peu propice à la négociation et ne peut-être considéré comme une réponse aux déficits constants et antérieurs à l’AEPN de notre entreprise.
 
Le modèle économique d’Air Méditerranée :
Nous approuvons la direction sur sa volonté de gagner en autonomie (vol régulier). Cependant, le modèle économique de l’entreprise est à revoir, car il ne correspond plus aux besoins de nos clients et les « Tour Operator » défaillants sont des risques pour l’avenir de l’entreprise (exemple : Ardoise Point Afrique = 3 Millions d’Euros).
 
Certains de nos clients cherchent à vendre des voyages sur des destinations lointaines hors d’atteinte des low-cost. (La croissance 2010/2011 du secteur long-courrier est de + 8,9 % alors que le secteur moyen-courrier enregistre une baisse de – 6,3 % -source baromètre annuel CETO).
 
La tendance forte de ces dernières années reste le succès de la vente de billets d’avion secs non couplés à un séjour qui font le succès des low-cost.

Sommes-nous en mesure de lutter avec des low-cost pour continuer à intervenir sur le marché du moyen-courrier ?
L’outil de production d’Air Méditerranée est-il adapté aux nouveaux besoins de nos clients ?
Notre modèle économique basé sur le seul moyen-courrier a-t-il encore un avenir ?
 
Conclusion :
À toutes ces questions que nous soulevons, vous attendez des réponses. Exigez ces réponses de votre direction.
 
Notre rôle est de poser des questions. Sans être des experts autorisés en finance et stratégie, le fonctionnement approximatif, erratique et coûteux d’un planning « managé à l’ancienne » nous saute aux yeux tous les jours !
 
Nous sommes favorables à adapter nos conditions de travail à la stratégie de l’entreprise. Quelle est-elle ?
 
Nous n’accepterons pas de laisser dégrader nos conditions de travail si M. Ferretti, d’une part ne respecte pas ses engagements et d’autre part, s’il continue de transférer la flotte d’Air Méditerranée sous pavillon grec.
 
En préalable à tout ajustement des conditions de travail, nous attendons des réponses claires et chiffrées.