Archives pour la catégorie Type de vol

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320 Millions

 

320 MILLIONS DE BÉNÉFICE

… ET NOUS, ET NOUS, ET NOUS?

 

RÉSULTATS DE L’ENTREPRISE

Les résultats de l’entreprise ont été communiqués et comme chaque année les salariés peuvent se rendre compte de la très bonne santé financière d’Easyjet. Dans une économie en crise et en particulier une économie du transport aérien en crise, nous ne pouvons que nous réjouir de la bonne santé économique de notre employeur. 

D’un point de vue syndical, il est plus facile de demander à son patron des augmentations de salaire ou des améliorations de conditions de travail quand tous les voyants sont au vert. Les bons résultats d’Easyjet en France représentent une part importante des bénéfices réalisés, oui, mais, à quel prix !


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Verdict Tribunal d’Instance sur la représentativité de l’UNAC

Verdict Tribunal d’Instance sur la représentativité de l’UNAC

 

Le juge du tribunal d’instance d’Aubervilliers  a rendu son verdict hier 30 Octobre dans l’affaire concernant la représentativité de la l’UNAC et de CFE-CGC d’AIR FRANCE remise en cause par les syndicats CGT, SUD et CFTC.

S’il est bien avéré que l’UNAC et  la CFE-CGC ne pourront pas ajouter leurs voix pour une représentation globale, le Juge a débouté la CGT, SUD et la CFTC de leurs autres demandes, à savoir la contestation de la représentativité de la CGC et de l’UNAC.

L’UNAC reste le premier syndicat représentatif du PNC Air France avec 26,28%. 

L’UNAC reste fondé à négocier tout accord concernant le PNC, que ce soit au niveau de l’établissement comme au niveau de l’Entreprise.

L’UNAC PNC se félicite de ce verdict et continuera avec une énergie décuplée à travailler sans restriction au seul servcie des PNC d’AIR FRANCE.

Si la loi du 20 août 2008, défendue entre autre par la CGT, visait bien à conforter le dialogue social, on peut noter que dans nombre d’entreprises et notamment à Air France, elle contribue à amplifier la judiciarisation des relations sociales. 

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Un puzzle inquiétant pour l’emploi

Un puzzle inquiétant

Si
l’on fait un parallèle entre le découpage prévu par le projet de
réorganisation du Groupe AF : LC, MC, CC, PRF, TRANSAVIA et le découpage
qui existe déjà avec KLM, Etihad, Alitalia, Air Berlin, Air Europa,
FlyBe (pour ne parler que de ceux-là) on construit un puzzle qui pourrait bien se révéler menaçant pour nos emplois.

En
effet, une bonne partie des lignes effectuées par les navigants d’Air
France sont déjà ou vont bientôt être effectuées par nos
« partenaires ».

Ce phénomène n’est
ni récent ni original. C’est son ampleur qui nous fait réagir
aujourd’hui. Cette évaporation de nos heures de vol devient, en période
de vaches maigres et donc de réduction du programme d’offre d’Air
France, problématique pour l’avenir de nos emplois de navigants.

Sans chercher à
apparaitre paranoïaques, nous ne voulons pas non plus être trop naïfs.
Au risque de « surinterpréter » les choses, nous préférons poser toutes
les questions et mettre en oeuvre une politique sociale permettant de
garantir à nos mandants ce qui compte le plus dans cette période de
crise et de quasi-récession, nos emplois.

Cette « politique sociale » passera par la cohésion de notre collectivité.


L’augmentation du
trafic générée par les alliances ou les partenariats est sans doute
bonne pour le chiffre d’affaires, mais si ce trafic est effectué par
d’autres, les emplois seront… ailleurs !

Le transport aérien
européen est une nouvelle fois en pleine recomposition. L’arrivée
d’Etihad chez AFKL sera suivie d’autres alliances entre les compagnies
du golfe et IAG ainsi qu’avec des compagnies US. Tout cela accompagné
d’une externalisation de l’activité vers des opérateurs à moindres coûts
sociaux.

Qui prendra nos heures de vol ? Qui prendra nos emplois ?
Nous voulons des garanties sur la préservation de nos emplois !

Air France n’est pas seule dans cette dynamique, l’ensemble des compagnies dites Majors suivent la même politique, et même dans le groupe AFKL la presse nous informe qu’un projet de découpage de KLM en deux parties est en discussion :

KLM could reportedly split into two companies, intercontinental operations and European operation which would include subsidiary Cityhopper. As reported by Het Financieele Dagblad, KLM presented the proposal to the cabin crew union in a bid to kick-start protracted collective negotiations. The proposal, which follows joint parent Air France’s decision in Oct-2012 to split in to eight operating divisions, would lower European cabin crew salary costs and associated expenses such as overnight accommodation costs. No compulsory redundancies were expected under the proposal. KLM wants to reduce costs by EUR700 million (USD909 million) including a wage freeze to stem losses.

source : http://centreforaviation.com

 

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Externalisation du Moyen-Courrier Air France

Dans la série « on nous prend pour des truffes », toujours pas d’informations et encore moins de « garanties » sur nos emplois PNC, alors qu’entre le découpage d’Air France en centres de profits qui consiste en fait à isoler un ou des centres de pertes, et l’accélération des code-share et diverses associations commerciales (Air Berlin, Air Europa, FlyBE, Alitalia, etc.) l’offre en propre d’Air France est en diminution.

Nous sommes de plus en plus persuadés qu’Air France est sur la voie de l’externalisation de son activité Moyen-Courrier et Court-Courrier, pour ne plus conserver (temporairement) qu’un certain nombre de lignes phares.

Mais quand vont-ils nous dire la vérité ?

L’ancien Directeur Général avait au moins une bonne excuse pour ne pas dire la vérité aux salariés sur la stratégie de la Compagnie (son élection au Conseil d’Administration par l’Assemblée Générale des actionnaires en 2011), c’est quoi l’excuse de cette nouvelle Direction Générale ?

Les PNC veulent des garanties sur la préservation de notre activité et donc de nos emplois.

En savoir plus…

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LES PIÈCES D’UN PUZZLE

LES PIÈCES D’UN PUZZLE

Un puzzle inquiétant
Si l’on fait un parallèle entre le découpage prévu par le projet de réorganisation du Groupe AF : LC, MC, CC, PRF, TRANSAVIA et le découpage qui existe déjà avec KLM, Etihad, Alitalia, Air Berlin, Air Europa, FlyBe (pour ne parler que de ceux-là) on construit un puzzle qui pourrait bien se révéler menaçant pour nos emplois.

En effet, une bonne partie des lignes effectuées par les navigants d’Air France sont déjà ou vont bientôt être effectuées par nos « partenaires ».

Et même si la répartition globale du Chiffre d’Affaires sera sans aucun doute bénéfique pour AF-KLM, la répartition des heures de vol, donc des emplois, se fait et continuera de se faire en faveur des opérateurs qui ont les coûts les plus faibles.

Lorsqu’une activité est déficitaire quand elle est effectuée par AF, la tentation est grande de l’externaliser soit dans une filiale, soit chez un « partenaire ».

C’est ainsi que nous constatons que l’association avec Etihad permettra, selon la Direction, d’offrir aux clients AF la possibilité de voyager à bord du vol quotidien de KLM entre AMS et Abu Dhabi ou bien à bord des avions d’Etihad tous les jours entre CDG et Abu Dhabi.

Tout cela pour effectuer des prolongations vers l’Asie et notamment vers l’Inde (au détriment des vols AF directs vers l’Inde).
Ces derniers jours, Etihad annonçait son association avec Garuda, ce sont donc les passagers en correspondance AF à Singapour qui vont dorénavant passer par Abu Dhabi, de même que les passagers pour l’Australie, etc.

Combien de temps avant qu’on nous annonce une réduction de l’activité AF à Singapour ?

Ce phénomène n’est ni récent ni original. C’est son ampleur qui nous fait réagir aujourd’hui. Cette évaporation de nos heures de vol devient, en période de vaches maigres et donc de réduction du programme d’offre d’Air France, problématique pour l’avenir de nos emplois de navigants.

Que ce soit sur le MC ou sur le LC, on pourra toujours trouver un partenaire pour partager l’exploitation et le Chiffre d’Affaires.

L’intérêt de telles associations est d’augmenter non seulement le Chiffre d’Affaires, mais aussi la rentabilité, c’est normal sinon pourquoi se lancer dans ces opérations. Mais quand cela se fait au détriment des emplois des PN sous contrat de travail français, alors nous ne sommes plus d’accord.

Nous n’avons pas oublié que la Direction a dénoncé le 26 juillet tous les accords PNC (hormis l’Accord Collectif PNC 2008/2013) au nombre desquels figurait l’accord interdisant l’emploi de PNC sous contrat de travail non français !

Paranoïaque ? Crédible ? Un peu les deux ?
Tout changement s’accompagne d’un cortège de peurs et de fantasmes, c’est vrai. Mais toute réorganisation a un ou plusieurs objectifs. Certains sont clairement affichés, d’autres sont parfois plus… discrets.

Sans chercher à apparaitre paranoïaques, nous ne voulons pas non plus être trop naïfs. Au risque de « surinterpréter » les choses, nous préférons poser toutes les questions et mettre en oeuvre une politique sociale permettant de garantir à nos mandants ce qui compte le plus dans cette période de crise et de quasi-récession, nos emplois.

Cette « politique sociale » passera par la cohésion de notre collectivité (pfff, vous déconnez à l’UNAC, que des gros mots : « cohésion », « collectif »).

Les seuls qui peuvent se permettre de penser ou d’agir de façon individualiste sont ceux qui ont une qualification rare et recherchée.
Les autres, comme les rédacteurs de ce bulletin, sont trop faibles (quelles que soient leurs compétences dans leur métier) pour rester isolés.

À l’UNAC, nous sommes persuadés que seul le collectif peut nous sauver. Et cela passe par la construction d’un Accord Collectif PNC protecteur.

Jamais un règlement défini unilatéralement par la Direction n’apportera un degré de protection suffisant.

Sans accord collectif PNC, ce seront des règles « à la carte » qui seront appliquées, en fonction de critères tels que le résultat ou l’économie des lignes (ou en fonction de l’humeur du chef !). Quelles qu’elles soient, ces règles seront sans commune mesure avec celles que nous vivons actuellement et qui nous protègent jusqu’en mars prochain.

Sans un véritable accord collectif, ni la qualité ni la quantité de nos emplois ne peuvent être garantis.

Nos emplois ne seront pas garantis tant que nos heures de vol AF ne le seront pas !


L’augmentation du trafic générée par les alliances ou les partenariats est sans doute bonne pour le chiffre d’affaires, mais si ce trafic est effectué par d’autres, les emplois seront… ailleurs !

Le transport aérien européen est une nouvelle fois en pleine recomposition. L’arrivée d’Etihad chez AFKL sera suivie d’autres alliances entre les compagnies du golfe et IAG ainsi qu’avec des compagnies US. Tout cela accompagné d’une externalisation de l’activité vers des opérateurs à moindres coûts sociaux.

Qui prendra nos heures de vol ? Qui prendra nos emplois ?
Nous voulons des garanties sur la préservation de nos emplois !
Nous voulons un Accord Collectif PNC avant l’échéance de l’Accord Collectif PNC 2008/2013 !

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Réorganisation ? Scission ? d’Air France

RÉORGANISATION ? SCISSION ?
 


Projet de découpage

Lundi 15 octobre, un projet de nouvelle organisation du Groupe AF a été présenté aux élus du CCE (Comité Central d’Entreprise) d’Air France.

Dans cette nouvelle future organisation applicable au 1er janvier 2013, le Groupe AF sera divisé en 8 parties, 5 pour AF et 3 pour les filiales.

L’activité principale de la compagnie AF, le transport de passagers (80 % du Chiffre d’Affaires de la Compagnie), sera divisée en 3 « entités organisationnelles » : Long-Courrier, Moyen-Courrier CDG, Orly/Province. Le Cargo et l’Industriel seront chacun dans une entité séparée.

Les PNC seront répartis dans les trois business unit LC, MC, ORY. D’autres métiers seront, eux aussi, éclatés comme les PNC, il s’agit du commercial, du marketing & revenu management et des pilotes. Chacune de ces entités aura son propre Directeur Général.

Dans chacune de ces entités il y aura donc des PNC, des pilotes et du personnel sol.

Perspectives inquiétantes
Pour l’UNAC, la perspective de voir les PNC divisés en 3 parties dans 3 entités distinctes est plutôt inquiétante. Même si la Direction précise que le périmètre de notre établissement (Opérations Exploitation) n’est pas modifié, cela ne vaut que pour les deux prochaines années (2013 & 2014).

En 2015, pour les prochaines élections professionnelles (CE-DP) le périmètre de notre établissement pourrait être sérieusement modifié.

Le découpage actuel de la Compagnie est tel que tous les PN (T&C) sont regroupés dans le même ensemble, l’établissement « exploitation aérienne » et à cet établissement est attaché un Comité d’Établissement, le CE-OA.   C’est ce périmètre qui sert à la mesure de la représentativité des syndicats représentant les PNC.

Si la réorganisation et le nouveau découpage conduisaient à modifier le « périmètre » de notre CE, non seulement le CE-OA disparaitrait, mais la représentation spécifique des PNC dans les instances (CE et DP) pourrait également disparaitre.

Ce serait pour la Direction une manière redoutablement efficace de faire disparaitre les syndicats PNC.


Au-delà de ces considérations, nous ne pouvons nous empêcher de craindre d’autres scénarios (certains diront que ce sont des scénarios paranoïaques).

Cette séparation des différentes activités de la Compagnie ne serait-elle pas la préparation d’une future scission d’activités considérées comme externalisables, car non suffisamment rentables ?

Dans un groupe, lorsqu’une activité est déficitaire quand elle est effectuée par la maison mère, la tentation est grande de l’externaliser soit dans une filiale, soit chez un « partenaire ».

N’est-ce pas ce qui est en train de se produire chez toutes les grandes compagnies, les « majors » ?

L’ensemble IAG regroupant British Airways et Ibéria a externalisé une partie de son activité court et moyen courrier vers une compagnie low cost espagnole créée dans ce but.

Lufthansa est justement en train d’externaliser son activité court moyen courrier de point-à-point dans sa filliale Germanwings. Germanwings qui a aujourd’hui 10 A319 va récupérer les A320 de Lufthansa.

Certes, on pourrait se dire que si c’est une façon de faire croitre le Chiffre d’Affaires, de faire croitre la compagnie et de gagner des parts de marché sur les concurrents, c’est tant mieux.

Mais, et c’est un gros mais, dans ce genre d’opération l’activité est déplacée mais pas les salariés. Ou alors, lorsque les salariés veulent suivre l’activité, c’est à d’autres conditions sociales. Chez LH par exemple, les PNC de Lufthansa se voient offrir soit un transfert avec un contrat low cost, soit un changement de base, soit… un licenciement.

Nous attendons de la Direction d’Air France qu’elle explique aux salariés et à leurs représentants la stratégie poursuivie avec cette réorganisation.


Le discours public pour l’instant est de la pure langue de bois : l’objectif serait de réduire la dette de 2 milliards d’euros, la réorganisation aurait pour objectif de mettre le passager au coeur de la compagnie, etc. Qui croit encore ces mots entendus mille fois dans toutes les entreprises qui se restructurent ?

Pendant des années à Air France le management a délibérément caché la situation économique réelle de la Compagnie à ses salariés. Ce n’est qu’en septembre 2011 que l’ancien Directeur Général a publiquement avoué qu’Air France était en déficit… depuis 4 ans !

Aujourd’hui, avec un nouveau découpage de l’organigramme on économiserait 2 milliards ? Alors messieurs, continuez de redécouper en plus petit morceaux et on arrivera facilement à récupérer les 6 milliards et demi qu’on doit aux banques.
Qu’on nous dise la vérité sur les perspectives de notre compagnie et donc sur l’avenir de nos emplois  !

L’expert comptable indépendant désigné par le CCE  indique : « Le groupe Air France – KLM affiche une perte nette de 1 263 000 000 € à l’issue du 1er semestre, dont 920 000 000 € de pertes pour le seul groupe Air France ». « Le résultat d’exploitation du groupe Air France, donc le solde entre la vente des billets aux pax et les dépenses ressort à – 482 000 000 € ». « Il n’est pas certain que le groupe réduise sa perte d’exploitation en 2012, même avec un prolongement des tendances positives du second trimestre ».

Faudra-t-il qu’on attende la prochaine expertise de l’expert comptable pour savoir où on va ? On veut des garanties sur la préservation de nos emplois, on veut, un véritable accord collectif PNC à l’échéance de l’Accord Collectif PNC 2008/2013 !


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