LES ACTUALITÉS

Dossier de presse de l’accident de Toronto

Nous avons collationné dans cette dépêche les liens vers les principaux
articles ou les articles eux-mêmes sur l’accident de Toronto.

Le Figaro se surpasse oubliant, un temps, les grévistes ou
manifestants que nous sommes lorsque nous défendons nos qualications mais
aussi la sécurité des passagers.
Article
ci-dessous.

Une évacuation en un temps record. Des équipages très
exercés

L’évacuation de l’avion, réalisée en une à deux minutes, permet
de ne déplorer que quelques blessés légers, alors que les images de
l’incendie, prises, entre autres, par une caméra automatique de
surveillance d’une autoroute voisine, laissaient augurer le pire. Le
professionnalisme des douze membres de l’équipage a évité une
catastrophe. Jean-Cyril Spinetta, le président d’Air France, leur a
rendu hommage, hier, soulignant aussi le courage du copilote. Ce dernier
a fait le tour de l’avion pour s’assurer que personne ne restait à bord.
L’homme a ensuite été conduit à l’hôpital comme un certain nombre de
passagers qui se sont légèrement blessés à la descente des toboggans :
le contact avec le sol est souvent rude.

Outre deux pilotes, l’équipage comptait dix hôtesses et stewards,
le personnel navigant commercial (PNC) en jargon aéronautique. Un
effectif bien au-dessus des normes de l’A 340-300 qui en exige six — le
nombre tient à la fois compte du nombre d’issues et du ratio une
personne pour cinquante passagers.

Trop souvent, les clients des compagnies aériennes considèrent
l’équipage commercial comme des «serveurs volants», ignorant la
formation très complète nécessaire pour accéder à la profession et mise
à jour en permanence.

Selon la réglementation française, il leur faut passer le
certificat de sécurité sauvetage (CSS) et être reconnu apte médicalement
lors d’une visite valable deux ans. Le diplôme ne suffit pas, un
maintien des compétences est exigé, attesté par la compagnie. La
formation comporte un tronc commun comprenant le secourisme, la sûreté,
le transport de matière dangereuse, etc., ainsi que la conduite face à
des passagers turbulents. Les PNC participent ensuite à des exercices
pratiques d’évacuation, d’incendie à bord, de dépressurisation,
d’atterrissage et d’amerrissage d’urgence réalisés au moins tous les ans
en simulateur de cabine, des équipements mobiles montés sur vérins avec
des fonds sonores et visuels. Enfin, des qualifications sont exigées par
type d’appareil, la procédure d’évacuation d’un A 320 n’étant pas la
même que celle d’un Boeing 777.

Le crash de Toronto s’est bien terminé parce que chacun savait
exactement ce qu’il avait à faire à bord de l’Airbus A 340 : ouvrir les
portes déclenchant les toboggans, comment évacuer et selon quel ordre,
s’aider des porte-voix et des éclairages de secours, etc.

La formation médicale est assez complète avec l’apprentissage de
l’utilisation d’un défibrillateur cardiaque. Une sensibilisation aux
signes cliniques est prévue pour aider un médecin — consulté à l’aide
d’un téléphone par satellite — à établir un diagnostic.

Toutes ces compétences ne figurent pas dans le curriculum vitae
des PNC de compagnies de charters exotiques qui, dans le meilleur des
cas, ne parlent que quelques mots d’anglais en plus de leur langue
maternelle…


Extraits de la presse française :

 |
1Toronto
: quarante personnes blessées dansl’accident de l’Airbus d’Air France

LE MONDE | 3 août 2005| 491 mots

Les passagers ont pu être évacuésavant que l’appareil, qui était
sorti de piste, ne s’embrase. Le président de la compagnie se rend sur
place. Un airbus A 340d’Air France reliant Paris à Toronto, mardi 2
août, est sorti de piste et a pris feu lors de son atterrissage, peu
après 22 h 10, heure…


 |
2Accident
de Toronto : les boîtes noiresrécupérées, le mauvais temps parmi
leshypothèses

LEMONDE.FR | 4 août 2005| 747 mots

Les enquêteurs ont récupéré mercredi, "en assez bon état", les
boîtes noires de l’Airbus A340 d’Air France, au lendemain de sa
spectaculaire sortie de piste, à Toronto, tandis que des responsables
canadiens mettaient en cause le mauvais temps dans l’accident.


 |
3Une
polémique oppose Canadiens etFrançais sur l’atterrissage de l’Airbus
d’Air France àToronto

LE MONDE | 4 août 2005| 481 mots

Les deux parties se renvoient la responsabilité de l’atterrissage
de l’appareil. Le PDG de la compagnie annonce une"assistance matérielle
et morale" à ses passagers. Il ne reste pas grand-chose de l’Airbus A
340 d’Air France qui est sorti de piste (sur 200 mètres) en prenant feu
juste après…


 |
4Un
avion d’Air France sort de piste et prend feuà Toronto

LEMONDE.FR | 3 août 2005| 413 mots

Un avion d’Air France en provenance de Paris a pris feu,mardi 2
août, lors de son atterrissage à l’aéroport Pearson de Toronto. Evacués
avant qu’un incendie ne se déclare sur l’appareil, les 297 passagers et
les 12 membresd’équipage de l’Airbus A 340 ont tous survécu à l’accident.


 |
5Les
enquêteurs jugent la procédured’atterrissage de l’A 340 normale

LEMONDE.FR | 5 août 2005| 422 mots

Les premières constatations des enquêteurs n’ont pas permis de
relever d’anomalies dans la procédure d’atterrissage de l’Airbus A 340
d’Air France, sorti de la piste,mardi, à Toronto. "Il ne semble pas
qu’il y ait eu quoi que ce soit d’anormal en ce qui concerne la
condition et la sécurité de…


Air
France a bonne réputation

Cyberpresse -
3 août 2005

Air
France a connu un certain nombre d’accidents par le passé, mais
elle jouit quand même d’une bonne réputation en matière de sécurité.




Canada.com
Les"boîtes
noires" de l’Airbus 340 d’Air France ont été

TQS.ca -
3 août 2005


Selon lui, l’appareil d’Air France a peut-être été frappé
par la foudre, a fait de l’hydroplanage étant donné la grande quantité
d’eau sur la piste, ou

L’aéroport
d’Ottawa critiqué
Radio-Canada
Les"boîtes
noires" de l’Airbus 340 d’Air France ont été

BRANCHEZ-VOUS.com
et
5 articles connexes >>
Les
passagers du vol Air France ne seraient pas des miraculés

L’Express -
3 août 2005


Air France et les secouristes de l’aéroport ont salué le
professionnalisme de l’équipage qui a, selon eux, géré la situation
calmement et efficacement.

Des
équipages entraînés et préparés aupire

Canoë
Des
équipages très exercés
Le
Figaro

et
6 articles connexes >>
Spectaculaire
accident d¹un A380 d¹Air France : Lesmiraculés n

Al
Bayane -
Il y a 22 heures
Les
passagers de l¹Airbus A340 qui apris feu après être sorti de piste mardi
à son atterrissage à Toronto disent avoir désespérément cherché à

Air
France ? Champagne !

BRANCHEZ-VOUS.com -
3 août 2005

Ils peuvent
bien sabrer le champagne, lespassagers du vol AF358. Ils ont eu chaud.
Mais ils sont vivants. Leur mésaventure a cependant



Canoë
Accidentd’avion
d’Air France

Canoë -
3 août 2005

(D’après PC) –
Le ministre fédéral des Transports est arrivé à Toronto pour constater
les lieux de l’accident d’avion survenu mardi après-midi, à l

Jean
Lapierre est à Toronto pour suivre l’enquête sur l’avion d’

CKOIFM
Jean
Lapierre est à Toronto pour suivre l’enquête sur l’avion d’

TQS.ca
et
5 articles connexes >>


Radio Suisse Romande
Accident
d’un vol Air France à Toronto – Boîtes noires

Bluewin -
3 août 2005

Les boîtes
noires de l’avion d’Air France accidenté mardi à son
atterrissage à Toronto ont été récupérées. Elles sont en

Un
avion d’Air France en flammes à Toronto

Radio Suisse Romande
et2
articles connexes >>
Société:
Le PDG d’Air France attendu à Toronto

Actus-Sports.com -
3 août 2005

Le PDG d’Air
France Jean-Cyril Spinetta a annoncé mercredi qu’ils’envolerait
dans l’après-midi pour Toronto,où un appareil de sa compagnie a été

Incendie
sur un Airbus d’Air France !

E-Actualité.com -
3 août 2005

Hier vers
22h10, peu après son atterrissage, un airbus A340 d’Air France
a pris feu lors de son arrivée sur l’aéroport de Toronto.

Le
crash du vol Air France 358 n’aurait fait aucune victime

AeroWeb-fr.net
Air
France : 22 blessés légers dans l’accident de Toronto

Voila.fr
Avion
Air France pas de morts à la connaissance des autorités

Voila.fr
Presse-revue -
RadioFrance -
et14
articles connexes >>
Unavion
Air France en feu après être sortide piste à Toronto

L’Express -
2 août 2005

Un avion a
pris feu après être apparemment sorti de la piste à l’aéroport
international Pearson de Toronto, rapporte la chaîne de télévision
CP-24.

Un
avion Air France en feu après être sortide piste à Toronto

TribalMag
Un
avion Air France en feu après être sortide piste à Toronto

Reuters.fr
Un
Airbus 340 en flammes à Toronto
Canoë
et
7 articles connexes >>


TSR.ch
Toronto:
les passagers applaudissaient le pilote d’Air France

Edicom -
2 août 2005

Sous un ciel
menaçant, zébré d’éclairs, l’Airbus A340 touche sol et les passagers,
spontanément, applaudissent le pilote du vol AF358 d’Air France.

Toronto:
les passagers applaudissaient le pilote d’Air France

NouvelObservateur
Miracleà
Toronto après l’accident d’un avion Air France

TSR.ch
«Onavait
peur que l’avion explose à tout moment»

Libération
et19
articles connexes >>


Le Soleil
Unappareil
d’ Air France s’écrase à Toronto

CHOI -
2août 2005


l’autoroute 401. L’appareil de Air France, le vol AF358, a
pris feu pour des raisons encore inconnues. Les premières informations

L’enquête
progresse rapidement
LeSoleil
Écrasement
d’un Airbus: les boîtes noires récupérées

Voix de l’Est
Écrasement
d’avion à Toronto Les boîtes noires seront

LCN
Le
Soleil
 - Les
Affaires (Communiqués de presse)
 - et
9 articles connexes >>

L’Airbus
d’Air France roulait à près de 160 km/h

( Reuters)
TORONTO (Reuters) – L’Airbus d’Air
France qui est sorti en bout de piste lors de son atterrissage à
Toronto roulait à près de 160 km/h avant de terminer sa course,
pour une raison non élucidée, dans un ravin boisé et de prendre
feu, ont révélé jeudi les enquêteurs. et
aussi…

Video : Extraitsde
la conférence de presse de Jean-Cyril Spinetta, PDG
d’AirFrance

Infographie : Description
de l’atterrissage du vol Paris-Toronto d’Air France

L’Airbus
d’Air France roulait à près de 160 km/h

( Reuters, vendredi 5aout 2005, 7h46)
TORONTO
(Reuters) – L’Airbus d’Air France qui est sorti en bout depiste lors de
son atterrissage à Toronto roulait à près de 160 km/h avant de terminer
sa course,
pour une raison non élucidée, dans un ravinboisé et de
prendre feu, ont
révélé jeudi les enquêteurs.

Accident
d’Airbus à Toronto: le décryptage des boîtes noires prendra plusieurs
jours
( AP, vendredi 5
aout2005, 1h34)

TORONTO (AP) – Aucun élément nerévélant
pour l’instant unedéfaillance dans l’Airbus A340-300 d’Air France qui
adérapé et pris feu mardi àl’atterrissage en plein orage à Toronto,
lesautorités canadiennes ont annoncé jeudi quel’enquête serait différée
de plusieursjours en raison du manque d’équipement sur place
pourdécrypter les boîtes noires.

Vidéo
Accident
A340 à Toronto: tout semblait normal au moment de l’atterrissage

(AFP, vendredi 5 aout 2005, 0h04)
Les premières
constatations des enquêteurs n’ontpas permis de relever d’anomalies dans
la procédured’atterrissage de l’Airbus A-340 sorti de la piste mardi
àToronto, a indiqué leur chef jeudi, annonçant enoutre que les boîtes
noires seraientdécryptées en France.

Audio
Toronto:
polémique entre le Canada et Air France

( Europe1, jeudi 4aout 2005, 19h00)
Les deux "boîtes
noires" de l’Airbus d’Air Franceaccidenté sur l’aéroport de Toronto
mardi soir devraient permettre d’en savoir plus. En attendant, la
compagnie aérienne affirme qu’on a demandé à l’avion de se poser alors
que la piste était trop humide.

Controverse
sur la responsabilité de l’accident d’Airbus àToronto

(AP, jeudi 4 aout 2005, 18h19)
PARIS/TORONTO (AP) –
Les autorités aéroportuaires canadiennes et le PDG d’Air France
Jean-Cyril Spinetta se rejettent implicitement la responsabilité de
l’accident de l’Airbus A340-300 qui a dérapé et pris feu mardi à
l’atterrissage en plein orage à Toronto, sans faire de morts.

Accidentd’un
A340 d’Air France: le copilote entendu jeudi par lesenquêteurs

(AP, jeudi 4 aout 2005, 16h41)
Vidéo
AccidentA340 à
Toronto: le Canada et Air France se rejettent la faute
( AFP,
jeudi 4 aout2005, 13h21)
Audio
Toronto: les
enquêteurs attendent beaucoup des boîtes noires
(Europe1,
jeudi 4 aout 2005, 9h46)
Un
orage pourrait avoir causé l’accident de l’Airbus à Toronto

(Reuters, jeudi 4 aout 2005, 8h07)
Les
passagers du vol Air France ne seraient pas des miraculés

( Reuters, jeudi 4aout 2005, 7h40)
Le
pilote de l’AF 358 aurait pu atterrir ailleurs qu’à Toronto

( AP, jeudi 4 aout2005, 7h39)
Les
boîtes noires du vol AF358 ont étéretrouvées

(AP, jeudi 4 aout 2005, 0h45)
Vidéo
Avion d’Air
France: l’enquête se met en place, hommages à l’équipage

( AFP, mercredi 3aout 2005, 21h21)
Unorage
violent pourrait avoir causé l’accident de l’Airbus

( Reuters, mercredi 3aout 2005, 19h41)
Audio
Interrogations
après l’accident de l’Airbus d’Air France
( Europe1,
mercredi 3aout 2005, 19h22)
Toronto:309
personnes à bord d’un Airbus échappent à la mort

(AP, mercredi 3 aout 2005, 18h33)
LeP-DG
d’Air France rend hommage à l’équipage de l’A340

(Reuters, mercredi 3 aout 2005, 15h54)
Vidéo
Soulagement et
interrogations après l’accident d’un Airbus d’Air France à Toronto

(AFP, mercredi 3 aout 2005, 15h18)
Vidéo
Accident de
l’A340 Air France Paris/Toronto
( AFP, mercredi 3aout 2005,
14h46)
Toronto:
les passagers
applaudissaient le pilote d’Air France avant le chaos
( AP,
mercredi 3 aout2005, 12h54)
Le
PDG d’Air France attendu à Toronto

( AP, mercredi 3 aout2005, 12h45)
Accident
d’avion à Toronto: la chronologie des événements

( AP, mercredi 3 aout2005, 6h52)
Accident
d’avion à Toronto: les nationalités des passagers, selon Air France

(AP, mercredi 3 aout 2005, 6h44)

  • "L’équipage
    a été extraordinaire, mais personne d’Air France ne nous a
    appelés depuis"
     Ouvrir dans une nouvelle fenêtre

    Le Monde - 08 Août 05:04

    Olivier Dubos, 34 ans, est le directeur de la filiale canadienne des parfums
    Givenchy. Ce Français vit à Toronto depuis deux ans et était à bord de
    l’avion d’Air France. Son témoignage a été recueilli vendredi 5 août.

  • Extraits de la presse anglophone :

    LeToronto Star, ci-dessous, présente une chronologie minute
    parminute  puis vous trouverez plus bas les liens vers la presse anglophone
    de ces derniers jours.

    Minute-by-minute inside ill-fated Airbus

    LINDADIEBEL AND KEVIN MCGRAN

    At3:45 p.m. Tuesday, Lisa Popow, 15, was buckled into seat 36F on
    AirFrance Flight 358 from Paris, impatient to see the family she knew
    waswaiting below at Pearson International Airport. She had watched
    thein-flight movie, Sahara, and was idly flipping through the pages of
    herFrench magazine, Nuteen, when the pilot came on the intercom.

    He told the passengers that, due to bad weather, he would have to
    circlefor about 20 minutes before landing the big Airbus 340. Lisa looked
    outthe window and, through the cloud cover, she could see the pilot
    wasbringing the plane over the west end of Lake Ontario before beginning
    aslow circle back to the airport.

    Atthat moment, her parents, Karl and Sandy, a realtor and
    officeadministrator from Scarborough, were waiting in the arrivals lounge of
    Terminal 3 with her brother. They weren’t thrilled with the bad weatherand
    wanted to wrap their teenage daughter in their arms.

    At that time, too, Brian Lackey, vice-president of operations for the
    Greater Toronto Airports Authority, was in the administration
    building,looking out uneasily at worsening thunderstorms. A colleague
    remarked that he’d never seen anything so severe. At 12:20 that
    afternoon,officials already had declared a "red alert" due to
    lightning,essentially grounding all departures and forcing passengers in
    arriving planes to stay in their seats until it was safe for ground workers
    tobe on the apron.

    What transpired over the next half hour or so would later be hailed
    as a"textbook example" of how a flight crew should respond in an
    emergency.The actions of officials at the Greater Toronto Airports
    Authority, airport firefighters, Peel Region police and emergency crews from
    Peel,Toronto and York Region would be immediately recognized as the classic
    example of what to do right when everything goes wrong. By
    yesterday,"go-teams" from both the Boston and Dallas fire departments were
    preparing to leave for Toronto to study the crash and its aftermath,and fire
    fighting magazines and journals were calling from across the United States.
    They want to learn from their colleagues in Toronto.

    Hereis how events unfolded, as told to the Toronto Star by survivors,
    their relatives, airport officials, firefighters, emergency responders and
    anAir France official in Paris:

    3:45p.m.: In a red alert, pilots have the choice of circling or
    divertingand waiting out the storm. The Air France pilot chooses to circle.
    Thissix-year-old Airbus 340 has never been involved in an accident.

    4:02p.m.: The lights go out in the plane, possibly the result of
    alightning strike. In 36F Lisa, who is returning from a month as anexchange
    student in France, glances at her seatmate, AurélieDurel, and smiles.. She
    feels responsible for Aurélie, whohas left her family in Normandy to spend a
    month with Lisa’s family.

    4:03p.m.: The plane lands and, though several passengers thought the
    pilothad come in too fast, most begin clapping. Not Lisa. She doesn’t
    likelandings and has a bad feeling. The plane begins to bounce,
    firstlightly, then heavily on the water-logged runway, skids 200 metres
    offRunway 24L and thuds into the Etobicoke Creek ravine, which lies along
    Highway 401.

    "I could see some fire on the outside," Olivier Dubois, 34, of
    Toronto,who is at the back, would say later. "We really thought we were
    dying at this point."

    An airport maintenance worker had seen the plane land too far up the
    runway.. "Buddy’s not going to make it," he thinks to himself.

    Inthe administration building, an alarm begins to sound and a
    voiceannounces a 1-Alpha emergency — a plane crash. Brian Lackeyswings into
    action. There is a co-ordinated emergency plan involving airport
    firefighters, regional police and EMS units. They practise monthly. Lackey
    races downstairs to the bunker, the Emergency Operations Centre.

    4:03:30p.m.: Lisa estimates that, within a split second of landing,
    the pilot(or co-pilot) comes on the intercom to tell everyone to remain calm
    andthat everything is going to be okay. (Air France chair Jean-CyrilSpinetta
    would later tell reporters in Paris that the co-pilot, with 10 years’
    experience, landed the plane.)

    Flight attendants are in the aisles within seconds of the pilot’s
    announcement, yelling: "Everyone out the exits at the back. Do not go
    forward. Move out now." Lisa quickly grabs Aurélie’s handand together they
    make it to a rear door and down an emergency chute.Other passengers say that
    two front chutes malfunctioned, but Lisa says she believes passengers exited
    down chutes in the middle of the plane.

    Dubois believes that 20 seconds passed from the time the plane
    stopped to thetime he lands on the ground.

    "What was I thinking? Just get out as soon as possible. Just get out.
    It waslike two seconds," says passenger Eddie Ho.

    4:04p.m.: The first of eight fire trucks has been dispatched and
    arrives onthe scene 52 seconds later. Airport Fire Chief Mike Figliola says
    that by the time that first truck arrived, the Air France crew had evacuated
    three-quarters of the passengers, despite the malfunctioning chutes andone
    emergency door engulfed in flames.

    "Ijust saw lots of fire. It was a big fuel load, luggage,
    combustibles,"he would later tell a news conference. "I was probably 50
    yards awayfrom the aircraft. My face was burning. It was very intense."

    Hecredits the saving of 309 souls — 297 passengers and 12 crew— with
    the fast action of the flight crew.

    Ifthere is a lesson to be learned, says Don Enns, an official with
    theTransportation Safety Board of Canada, it is for passengers to listento
    the safety briefing before takeoff and the instructions of the flight
    attendants. "The stewardesses are not hired as waitresses," hesaid. "They’re
    hired for their safety expertise, and as an aside, theyserve coffee and
    dinner."

    Figliolalater laughs when he hears people complaining that the flight
    crew wastoo calm. "The crew did a great job," he says. "They’re trained to
    getpeople off. They did it perfectly. It was a textbook case of how
    toevacuate a plane."

    Hesays the other two critical ingredients in Tuesday’s success was
    thequick reaction of both fire crews and EMS teams. Within minutes, about70
    EMS team members were at the crash site.

    4:05p.m.: All passengers are off the plane. International law says
    that anyaircraft, regardless of its size, must be capable of being evacuated
    within 90 seconds, using only half the available exits and including small
    children and passengers with disabilities. The emergency chutes that pop out
    when the exits are thrown open must be able to handle onepassenger per
    second. The next day, Transport Minister Jean Lapierrewill make a point of
    saying at a news conference, "They made it within90 seconds." Passengers are
    scrambling up the banks onto Highway 401,where amazed motorists stop and
    take disoriented passengers to theairport. Most injuries — there were 43 —
    occur infalls from the plane. One passenger remembers carrying a man with
    abroken leg onto the highway.

    "It was extremely fast," Dubois says. "The only thing we were
    thinking of was get off the plane. "There was a sense of panic, definitely,
    butmostly people were trying to jump. It wasn’t a disorganized panic.."

    4:06-4:08p.m.: Roughly around this time, a series of explosions rips
    through theplane. "It was pretty close," says Fire Chief Figliola. "But
    everybodygot off, that’s the bottom line. If a plane burns, we can put it
    out.There was no loss of life."

    At4:08 p.m., too, the first ambulances begin to arrive.

    4:12p.m.: Jim Cochrane, manager of EMS services for the Peel Region
    ambulance service, arrives and is told everyone has been accounted forby Air
    France crews, who have gone over a flight list. "I felt such asense of
    relief. It was quite a miracle to hear that."

    4:15p.m.: A man runs screaming through the arrivals level of Terminal
    3."Oh my God! Oh my God! The plane has crashed! The plane has crashed!"he
    shouts. Karl Popow, waiting for his 15-year-old daughter, feels hisheart
    sink. He is white as a sheet as he walks over to his wife to giveher the
    most horrific news a father can receive.

    ButSandy Popow is holding her cellphone in her hand and grinning.
    Lisa hadcalled her mother on her cellphone the moment she got on to the
    401."I’m okay, Mom," she’d said. "I love you. I love you all."

    Acouple of times in the preceding minutes, Lisa had thought she was
    going to die. But she told herself to be calm. She is loaded withAurélie
    into a bus that will take them to the airport. Theytell each other stories
    about their month in France in order to keep their spirits up.

    4:30p.m.: The fire crews will work through the night eliminating
    hotspotswith fire-retardant foam. They were trying to ready the site for
    theTransportation Safety Board crews whose job it is to find out what
    wentwrong. Brian Lackey and his crew will labour until well after
    midnight,pausing only briefly for chicken noodle soup and sandwiches around
    8p.m.

    It’sclose to midnight, too, when Lisa Popow and Aurélie Durel, still
    hugging each other and Lisa’s family, pile into the family carfor the trip
    to Scarborough and a fresh start on a month in which they’ll experience
    nothing more exciting than a dive into a pool.

    with files from Bill Taylor AND Naomi Carniol


    Le
    dossier de presse du Toronto Star

    Le reste de la presse anglophone

    1. Safetylegacy,
      not miracles, saved Air France passengers
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      USA Today - Aug 04 5:20 PM

      The word miraculous was tossed around on Tuesday, when all 309
      passengers and crew members managed to escape a burning Air France
      jetliner in Toronto. But the outcome had less to do withmiracles than with
      lessons learned from earlier accidents

    2. AirFrance
      crash probe starts amid dispute over landing
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      AFP via Yahoo! News - Aug04 3:46 PM

      An Air France jet that crashed at a Toronto airport was
      working normally as it arrived, Canadian investigators said, but adispute
      erupted over who approved the landing during a storm.

    3. Investigatorsseek
      answers from co-pilot in Air France crash
       Open this result in new window

      USA Today - Aug 04 2:21 PM

      With the pilot still hospitalized and unable to answer questions,
      investigators sought answers Thursday from the co-pilot who apparently was
      at the controls of the Air France jet thatcrashed earlier this week
      without killing any of the 309 people aboard.

    4. BystanderAids
      Air France Jet Passengers
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      AP via Yahoo! News - Aug04 11:16 AM

      As terrified passengers fled the burning Air Francejet, Guy
      Ledez stood atop a muddy ravine, pulling survivors from thewreckage.

    5. Co-Pilotof
      Air France Crash Faces Query
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      AP via Yahoo! News - Aug04 9:14 AM

      Investigators trying to piece together why an Air France jetliner
      crashed and burned at Canada’s busiest airport said Thursdaythey will
      interview the co-pilot first because the pilot remains hospitalized and
      unable to answer questions.

    6. Blackboxes
      found for Air France crash jet as crew bravery praised
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      AFP via Yahoo! News - Aug04 6:43 AM

      Investigators have found "black box" flight recorders from the
      wreckage of the Air France jet which crashed in Toronto andthey are
      in good condition, officials said.

    7. AirFrance
      accident: Calm crew, quick evacuation played role in savinglives