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Entreprise FICTION !

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Il est temps maintenant de sortir des faux-semblants. Nous avons été suffisamment patients, l’Entreprise Easyjet doit maintenant appliquer entièrement la législation française. Qu’on cesse de nous prendre pour des perdreaux de l’année !

Depuis plusieurs mois, les élus et représentants de l’UNAC demandent à la direction d’Easyjet de faire la lumière sur le statut juridique, économique et social de l’entreprise en France.

En effet, les représentants de la Direction nous disent un peu tout et n’importe quoi sur cette question. Jugez-en vous même : régulièrement, au cours de la réunion du Comité d’ENTREPRISE, la Direction nous dit qu’il n’y a pas d’ENTREPRISE en France !


Nous sommes donc les élus d’un comité de « NON-ENTREPRISE » !

Ils sont forts chez Easyjet !


Mois après mois les réponses apportées à nos questions se sont avérées floues, incorrectes, voire mensongères. Nous assistons en fait à une partie de mystification bien orchestrée pour continuer à fonctionner en marge de la législation française en matière de droit du travail et de représentation des salariés.

Si la clarification sur ce statut n’avait pas une importance vitale pour la vie quotidienne des salariés dans l’entreprise et des impacts économiques individuels et collectifs, nous pourrions rire devant tant d’approximation.

Il nous apparaît maintenant indispensable de mettre l’entreprise face à ces incohérences.

L’UNAC va donc demander le vote d’une motion lors du prochain CE fin juillet pour donner mandat à un avocat afin d’intervenir en justice au nom du comité d’entreprise afin qu’EasyJet en France respecte toutes les obligations qui incombent aux employeurs en matière de droit du travail.

EasyJet ne peut continuer de bafouer les lois sociales et refuser par exemple, de financer les congés de formation individuelle (FONGECIF), d’éviter de faire bénéficier tous les salariés de la participation aux bénéfices de l’entreprise, etc.

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