Suite à la réunion extraordinaire du CHSCT ce lundi, où bien sûr se sont rendus nos élus, voilà ce que l’on peut dire :
Les autorités Françaises considèrent que le risque pandémique est moindre, et ont décidé de cesser les contrôles sanitaires à CDG pour les vols en provenance des zones « non Ebola Free ». Ces mesures perduront toutefois au départ des escales suspectes.
La direction du PNC partage l’avis des autorités, et souhaite mettre fin à la procédure MCPT4 dîte de nolontariat, sur les escales de Freetown et Conakry.
Nos élus ont rappelé que le respect de la procédure OMS (2X 21 jours = 42 jours) pour conclure à la fin du risque épidémique avait été la norme jusqu’ici et qu’il est incompréhensible, alors que le dernier cas date du 8 septembre, d’anticiper la fin du nolontariat. Ils n’ont pas manqué de faire remarquer l’incohérence des mesures, puisque certains considèrent qu’il n’y a plus de risque là où d’autres maintiennent les contrôles.
La Médecine du travail a dressé un historique de l’épidémie, et a présentée les raisons selon lesquelles, selon elle, il n’y plus de danger à se rendre à CKY/FTA.
Nos élus ont sensibilisé l’entreprise sur le côté RPS (risques psycho-sociaux) et voté une motion visant à prolonger le nolontariat :
Proposition 2015-09-14-01Le Comité, après avoir pris connaissance de l’apparition de nouveaux cas relaté dans la Presse en Sierra Léone et en Guinée, respectivement le 2 et 8 Septembre (cf. Jeune Afrique / Le Monde / Libération), propose que la procédure MCPT4 soit prorogée jusqu’à la fin de l’épidémie conformément aux critères de l’OMS (deux fois la période d’incubation soit 42 jours).
Bien entendu nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.
Christophe Meyer, élu UNAC au CHSCT PNC
