
Bien loin de nous l’idée de donner des leçons à qui que ce soit, sinon à la Direction.
La devise de la perfide Albion peut nous laisser imaginer tout un tas de scénarii sur la volonté ou non d’affaiblir les Bases Province, voire de les fermer.
Il faut cependant faire un constat très simple : en jugeant non applicable au PNC base province la note de service de la Direction et en se déclarant incompétent pour dire si le chapitre G (Règles d’utilisation MC de l’ACG) devait s’appliquer, la cour d’appel de Paris, met 700 PNC dans une situation des plus inconfortable. C’est le moins que l’on puisse dire.
Rappelons-nous, en juillet 2011, nous avions abouti à la rédaction d’un accord base province qui, certes, n’était pas parfait, (qui en connaît ?) mais dont la philosophie était d’échanger des normes de travail plus productives que celles du MC, contre plus de repos et plus d’argent garanti (Salaire +6,5%, Jours Off +22%). Nous avions trouvé pour notre part un équilibre dans cet échange. Il avait surtout l’avantage de pouvoir être intégré à l’accord collectif PNC et donc d’appliquer à nos collègues base province les chapitres qui ont, somme toute, quelque importance : Carrière, Congés, Temps Alterné, Couverture Sociale.
L’accord n’a pu être mis en application puisque notre seule signature ne recueillait pas les 30% nécessaire à sa validité légale.
L’entreprise a fait le choix de transposer ces règles dans une note de Direction et malgré ce que certains disent, nous avons tous fait le constat que 700 PNC se sont portés volontaires pour participer à l’aventure des bases province.
Aujourd’hui, qu’est-ce qui définit les règles d’utilisation de nos collègues des bases province ?
Rien pourrait-on penser…
ET BIEN NON… OUF ?
Il reste le Code de l’Aviation Civile et les EU-OPS (IR-OPS)…
Perfidie synd…, pardon, patronale, qui peut le dire ?
De fait, Air France devient une des rares compagnies aériennes françaises à accéder au Nirvana des Patrons :
le minimum légal.
Certains en ont rêvé, d’autres l’ont fait.
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