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« Journée solidarité »… Elle arrive !

Souvenez-vous… Début 2005, l’Etat impose aux entreprises d’instaurer une «
journée solidarité ». Le principe général est de faire travailler
gratuitement les salariés français une journée supplémentaire dans l’année,
l’Etat récupérant les charges salariales, cotisées par les entreprises, sur
cette journée.

La Loi propose une journée fériée ordinairement, le lundi de Pentecôte, mais
laisse la liberté aux entreprises de « négocier » autre chose, notamment à
celles qui travaillent déjà ce lundi là… Ce qui est le cas à Air France.

Si, dans l’entreprise, l’instauration de cette journée s’est déroulée assez
facilement pour le PS, il n’en a rien été pour le PNC, du fait de notre
spécificité de n’avoir pas de jours fériés (ils sont compensés par des jours
de CA supplémentaires).

Cela ne pouvait donc pas être pour nous le lundi de pentecôte, ni un autre
jour précis dans l’année. Ce ne pouvait être qu’un jour OFF et la «
négociation » s’était bornée, à l’époque, à choisir le moins pénalisant pour
le PNC.

Février paraissait le mois le plus adapté pour
supprimer un jour OFF, du fait, bien sûr, de ses 28 jours seulement… Nous
y sommes !

Ne soyez donc pas surpris, quand vous recevrez votre TDS… Il n’y
aura que 12 OFF (ou reliquat si non activité) et la journée solidarité sera
« visualisable » sur un jour ON (ce pourra être n’importe lequel des jours
ON du mois).

Concernant les règles de l’accord collectif, elles ne changent pas : si vous
avez de la non activité qui abat des jours OFF, reportez-vous au tableau
d’abattement et retirez simplement une journée OFF au reliquat… De même,
la règle du débord (possible sur ce seul mois de février) de 2 jours OFF (en
amont sur janvier ou en aval sur mars) reste en vigueur.

Attention : la journée solidarité ne peut en aucun cas être
un motif de refus de DDA ; les règles d’attribution restent les mêmes.