Compte-Rendu du CE HOP! unifié du 8 juillet à Rungis… p.1
En préambule de ce premier CE HOP!, le Directeur Général Mr MICOULEAU a annoncé à ses nouveaux membres qu’il souhaitait des relations sociales basées sur la confiance et le dialogue, calquées sur les valeurs de l’entreprise : adaptation, agilité, et souplesse… pour les 4 prochaines années ! On aurait presque envie de vous dire, encore faut-il s’en donner les moyens (humains et industriels), «back to basics du développement d’une entreprise»!
Or, lors de la présentation de la situation de l’exploitation qui a suivi cette déclaration «d’échauffement», nous étions déjà plus près du «claquage musculaire», tant la teneur du message préoccupant délivré faisait le grand écart avec les bonnes intentions dévoilées juste auparavant. Pourtant, vos représentant UNAC PNC n’ont cessé d’alerter la Direction sur les risques que comportait une fusion associée à un PDV en simultané, mais la Direction n’avait aucun doute dans la «robustesse» du dispositif qu’elle comptait déployer et du dimensionnement des effectifs nécessaires à sa réalisation. Nous constatons tous aujourd’hui que notre nouvelle compagnie «unifiée» est au contraire «fragilisée» et que nous avons frôlé à plusieurs reprises «le chaos technique» ces dernières semaines tant au niveau de la régulation et de la reprogrammation PN, des tensions PEQ que de la Maintenance. Plutôt que d’assumer sa part de responsabilité, la Direction préfère évoquer les aléas extérieurs à l’entreprise (mouvements sociaux divers, météo… ) et renvoyer la faute sur les équipes et les équipages taxés d’absentéisme ainsi que sur les candidats pendant la campagne électorale (avant de se retracter avec un deuxième mail face au mécontentement de l’ensemble des salariés HOP!). Qu’il s’agisse du calendrier de la fusion ou de celui des élections, c’est bien la Direction, et elle-seule, qui les a établi dans des laps de temps trop contraints. C’est à elle-seule d’en assumer les conséquences aujourd’hui en terme de régularité et d’image dégradées vis à vis de nos passagers…
Nous ne nous laisserons pas culpabiliser, nous avons fait notre travail malgré un tel environnement, qui plus est pour 300€ «de queues de cerises», et même avec toute la bonne volonté et l’investissement des PNC, nous ne sommes ni des «sur-hommes», ni des«sur-femmes», ni des machines ! Mais le meilleur reste à venir, la Direction se féliciterait presque que les résultats économiques des dernières semaines soient malgré tout au dessus des objectifs fixés… Quels auraient été ces résultats si nous avions pu assurer l’ensemble des vols de notre programme ? Mais pourquoi essayer de gagner de l’argent, lorsque l’on peut se contenter d’être à l’équilibre? Cela pourrait donner des idées aux syndicats PNC de revendiquer des augmentations de salaires en NAO, des vraies primes d’intéressement, des promotions Chef de cabine…
