
Les propositions finales de la Direction après négociation sont les
suivantes :
Augmentation générale non hiérarchisée : la PUA est portée de 750 € à
1000 € soit une augmentation de 250 €.
• Augmentation générale hiérarchisée : majoration des barèmes de 0,7 %
rétroactivement au 1er avril 2003.
• Augmentation générale hiérarchisée au titre de 2002 : majoration de 0,1
% rétroactivement au 1er janvier 2003.
• Distribution d’une prime exceptionnelle pour le PS et le PNC de 150 €
sur la paye de septembre sans proratisation au titre du temps alterné.
• Revalorisation des IKV de 2,5 %.
• Revalorisation des primes liées à l’emploi du personnel sol de 1,5 % à
compter du 1er juillet 2003.
• Revalorisation de l’allocation de garde d’enfants de 1,5 % au 1er
juillet 2003.
• Ouverture de négociations sur les primes d’intéressement aux ventes à
bord pour les PNC.
• Ouverture de négociations sur les modalités d’attribution des
indemnités repas pour les PNC.
• Augmentation de la prime d’entretien habillement de 2,3 %.
• Clause de rendez-vous en fin d’année pour vérifier que les
augmentations proposées sont bien à la hauteur de l’inflation annuelle,
constatée en décembre.
NOTRE POSITION
L’UNAC ne signera pas ce protocole d’accord salarial. Les
augmentations proposées ne permettent pas selon nous de garantir à chacun
l’évolution de son salaire suivant le coût de la vie.
En effet, le mode de répartition des augmentations, réparties entre PUA et
augmentation des barèmes, est tel que les PNC dont le salaire est dans le
haut de la grille ont à peine une augmentation de la valeur prévue de
l’inflation. Seule une intégration totale ou partielle de la PUA aurait pu
permettre de rattraper, à coup sûr, l’inflation.
La Direction n’a pas voulu entendre notre point de vue sur la question. Se
pose donc pour nous, sauf à envisager une déclinaison différente de la PUA
pour les PNC, la question du lien PNC-PS en matière de rémunération. Car «
l’effet PUA » (meilleure augmentation pour les bas salaires) n’est
admissible que lorsque le volume d’augmentation permet à tous d’obtenir une
revalorisation au moins égale à l’inflation. Lorsque ce n’est pas le cas,
c’est l’intégration de la PUA dans le TMB qui permet de compenser ce manque,
mais cela nous a été refusé cette année.
Nous voulions également que soit contractualisé non seulement le mode
d’attribution des indemnités repas mais également, et même surtout, le mode
de calcul de ces indemnités. En effet, ce sujet des indemnités est
aujourd’hui « réglementaire », c’est-à-dire non-contractuel ce qui ne permet
pas aux délégués de faire évoluer la valeur des indemnités en fonction du
coût réel des frais de déplacement. La Direction consent tout juste à parler
de « concertation », mais refuse toute « négociation » sur le sujet .
Nous n’abandonnerons pas ces sujets que nous continuerons à négocier dans le
cadre du groupe de suivi de l’Accord Collectif PNC. La Direction a
finalement convenu que les négociations salariales PNC devraient à l’avenir
précéder les négociations globales pour que nous puissions envisager « une
répartition différente » pour les PNC du volume global des augmentations.
Voir aussi notre tract Négociation salariale 2003