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Les communications de la direction

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Vous avez récemment pris connaissance des communications de la Direction. L’UNAC aurait beaucoup d’arguments à avancer en réponse à ces communications qui comportent beaucoup de propos infondés et manipulateurs.
 
À titre d’exemple, M. Perrier affirme qu’Easyjet connaît une année plus difficile que les précédentes. Le journal Les Echos du 20 novembre annonce pour Easyjet une hausse de 28 % de ses bénéfices annuels sur l’exercice 2011-2012 ainsi qu’une hausse de son chiffre d’affaires de 11,6 % sur la même période.
 
Nous avons déjà dit que l’AEPN reste un outil qui s’adapte et s’intègre à la mise en œuvre d’une stratégie.
 
Mais au fait, connaissez-vous la stratégie d’Air Méditerranée ?

  • Quels sont les objectifs ?
  • Quels clients ?
  • Quels marchés sont visés ?
  • Pour quelle part de marché ?
  • Pour quel chiffre d’affaires ?
  • Avec quels avions ?
  • Pour quels profits espérés ?
  • Avec quels PN ? …

 
À vrai dire, personne ne le sait.
 
Cependant, nous sommes d’accord sur un point, la situation est difficile.
 
L’UNAC estime pour sa part que l’important n’est pas de dépenser son temps à dégrader l’AEPN,  mais à travailler ensemble sur le redressement de la Compagnie Air Méditerranée pour ramener cette entreprise sur la voie des profits.
 
Nous invitons la Direction à s’interroger sur les économies réalisables avec une certification CAT3, en économisant 150 kg de carburant sur chaque vol, sur une planification optimisée des PN, des vols et des MEP, etc.…
 
Pourquoi Air Méditerranée doit t’elle payer l’hôtellerie des PN de la société HERMES ?
 
La très grande majorité des PN ne demande qu’à voler et applaudit des deux mains lorsque son planning, respectueux des règles légales, atteint les butées mensuelles d’heures de vol (HdV).

Il ne faut pas rendre responsable le PN du positionnement multi bases de Air Méditerranée qui implique du TS en plus et des HdV en moins.
 
Faisons le point sur les négociations AEPN en cours :

Trois réunions ont eu lieu à ce jour (dont la dernière date un peu) et les prochaines sont programmées pour les 5 et 6 décembre.
Les trois réunions, en fait de négociations, ont plutôt été des discussions à bâtons rompus sur divers sujets : demande d’augmentation de la productivité, état du marché, problèmes de la planification (nous y reviendrons), problèmes de management, quelques individus (inférieurs à 10 % des PN) qui rendraient les choses difficiles… etc.

Quelques idées ont été abordées comme la suppression des blocs 4 jours OFF sur certains mois et les contreparties (5 jours OFF sur d’autres mois…), la possibilité de modifier la planification avec un préavis de 12 h sur des jours ON programmés… Dans quelles limites ?
 
 
 
Les positions exprimées par l’UNAC sont claires :  Pas de déstabilisation supplémentaire de nos rares plages de vie privée au-delà de ce qui a déjà été accordé (9jours/mois), mais adaptation possible. À quoi bon sortir un planning si rien ne doit être stable ?
Nécessité du respect des engagements de la Direction sur le retour d’un sixième avion que nous ne voulons pas voir la saison prochaine exploitée par Hermès sur notre marché alors qu’il est une contrepartie négociée aux efforts que nous avons déjà faits.
Pas question de rendre la vie impossible à tous pour une quinzaine (dixit M. Ferretti) de cas difficiles. Le management PN doit y veiller.
 
La direction n’a pas présenté clairement ses revendications, elle travaillerait de son côté, depuis plusieurs semaines, à un document… Nous attendons de le recevoir afin de le discuter… à suivre.
 
Une entreprise pour être forte a besoin de s’appuyer sur un engagement important de ses employés et non sur des troupes qui avancent à reculons.
L’engagement dans le travail est un choix qui, du point de vue du salarié, est en concurrence avec bien d’autres engagements possibles : la famille, les loisirs, les groupes d’amis. Ce sont de nouveaux engagements qui permettent de se retrouver entre soi, sans pression, dans un cadre convivial et d’autant plus attractifs que le travail peut devenir répulsif lorsque le mode managérial dominant est celui de la coercition, de la terreur, du harcèlement ou du non-respect de l’AEPN.
 
Que peut offrir l’entreprise à ses salariés qui en fait une alternative crédible aux engagements extérieurs au travail ?
 
Réponse : Un AEPN qui équilibre des plages de travail et des plages de vie privée et qui assure de manière durable la réciprocité des droits et des devoirs.