LA PAROLE AUX PNC !
« J’ai embrassé le métier de PNC il y a 13 ans dont 9 ans de présence chez Régional. J’ai débuté ma carrière à l’âge de 21 ans, âge minimum réglementaire à l’époque, au sein de plusieurs compagnies charter. Ma carrière n’a pas été un «long vol tranquille» ! J’ai connu les CDD saisonniers entrecoupés de périodes de carence. Les vols de nuit, les levers tôt, les manques de moyens chroniques que l’on nous demandait toujours de palier. On finit par développer un bon système D personnel !
Ensuite, j’ai connu le licenciement économique et une période de chômage de 6 mois… Puis, j’ai eu la chance de rentrer chez Régional. D’un point de vue extérieur, c’était une compagnie de très bonne réputation dont les sélections étaient jugées ardues. J’étais vraiment fière de compter parmi l’effectif et de pouvoir bénéficier de bonnes conditions de travail. Enfin, j’allais pouvoir exercer mon métier pleinement !
Légitimement, mes collègues PNC faisaient alors allusion à la fusion passée, aux nombreux changements, pourtant tous m’ont réservé un très bon accueil. Les PN étaient bienveillants. J’ai fait partie des derniers CDD PNC embauchés en moins d’un an. Ensuite en 2008, la crise est arrivée avec les problématiques qui en ont découlées. Parce que je n’ai pas envie de retomber 10 ans en arrière, j’ai décidé de m’investir dans l’action syndicale, dans l’Union des PNC, à l’UNAC. Ma carrière est devant moi. Je suis encore loin de déclencher mes droits à la CRPN et je me demande souvent comment les choses vont évoluer pour nous PNC. Certes, nous ne connaîtrons jamais plus l’âge d’or de l’aérien et il nous faut aujourd’hui lutter contre cette tendance qui veut low-costiser nos conditions de travail.
L’entité HOP! doit être vue comme une véritable opportunité, pour nous PNC, d’améliorer nos conditions de travail, faire progresser nos rémunérations et développer les carrières PNC dans le Groupe. C’est un challenge motivant car tout est à (re)faire. Nous ne sommes pas qu’un matricule ou un trigramme. L’humain doit primer surtout dans notre entreprise qui s’est agrandie.
Bien sûr, nous avons tous à l’esprit que la compétitivité sera vraisemblablement rude. Nous devons nous UNIR et tout mettre en oeuvre pour nous faire entendre, nous PNC,
D’UNE SEULE VOIX. »
Jenny
