Au printemps dernier, la direction d’Air France nous confirmait par courrier qu’elle dénonçait les protocoles de service Court et Moyen Courrier.
Et ensuite ?
Petit rappel des faits… Et des méfaits.
Lorsque la Direction d’Air France a annoncé son intention de mettre en place le projet NEO, elle comptait pouvoir négocier des aménagements avec les signataires du Protocole de Service 2004 (UNAC, CFDT, FO/snpnc).
Mais comme nous l’avions déjà dit et écrit, l’ampleur de certains changements n’était pas de nature à être traitée à l’intérieur d’un comité de suivi…
Nous avions estimé que tous les syndicats avaient leur mot à dire concernant des mesures aussi radicales que l’abandon d’un PNC sur A319, le retour du chaud dès 2h30 de vol et la densification des cabines de la flotte CC/MC.
Bien que la Cie ait jugé prudent, suite aux menaces de conflit, de revenir temporairement sur deux
de ces mesures et qu’elle ait convoqué les parties signataires pour débattre du nouveau produit, une certaine méfiance a gagné les signataires.
Le projet NEO (ou plutôt ce qu’il en restait) a donc été mis en place comme prévu le 29 mars avec tout l’amateurisme qui caractérise les génies du marketing. Contrairement à ce qu’affirme la Cie sous IPN ou dans le journal du PNC, les dysfonctionnements induits par le lancement du nouveau produit sont loin d’être réglés.
Le marketing s’est pour- tant attelé à ce grand chantier dès juin 2009.
Mieux encore, les vols d’essai auraient été effectués avec des ergonomes. On s’autorise à rêver !
Comme nous l’avons toujours rappelé aux responsables du Produit MC, la seule Cie aérienne ayant réussi à mettre une verseuse sans poignée à bord d’un avion et ce jusqu’en 1999 n’a de leçon à recevoir de personne, et surtout pas de la part des représentants de ses salariés. ☺
On se souvient encore, lors de la négo de 2004, de ce que la Cie avait fait de nos observations, lors de ces fameux vols tests.
Nous avions proposé l’utilisation de 1⁄2 VRA avec des assiettes 1⁄4 type France, de façon à faciliter le service sur les vols extra-courts .
Pour toute réponse, le marketing s’était empressé d’agrandir les assiettes de façon à ce qu’elles ne rentrent plus dans les 1⁄2 VRA. Belle leçon de partenariat. ☠
C’est une des raisons pour lesquelles l’UNAC n’a pas souhaité cette fois ci participer aux vols d’essai.
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