Si nous respectons tout à fait laposition de nos collègues non signataires
du protocole de serviceMoyen-Courrier, nous considérons, à l’
UNAC, que le conflit est un moyen ultime qui marque l’échec
d’une négociation et aujourd’hui, pour nous, il est encore
temps de laisser sa place à lanégociation.
Le protocole de service MC a éténégocié en février et mars de cette année,
il a depuis été signé par 3 syndicats. L’UNAC avait
une exigence principale dans cette négociation :
l’adéquation des charges de travail avec la composition d’équipage voulue
par la Compagnie.
Nous n’avons pas changé de priorité !
Il n’est pas question pour nous de laisser le PNC subir une dégradation
de ses conditions de travail suite à la diminution de la composition
d’équipage voulue par la Compagnie. Cependant, force est de
reconnaître que lors de la mise en œuvre du nouveau service MC et pendant
tout le mois d’avril, le protocole n’a pas été respecté totalement par la
compagnie et que nous avons dû subir de très nombreuses anomalies
dégradantnos conditions de travail. C’est pourquoi, les membres du
comité de suivi de cet accord, réunissant les syndicats signataires, se sont
attachés pendant le mois d’avril à faire respecter ce qui avait été
réellement signé. C’est ainsi que nous avons pu obtenir la suppression du
coffret remplacé par uneassiette 1/3, des sacs de débarrassage mieux
dimensionnés et la mise à bord de1/2 voitures pour débarrasser (dans le
respect des consignes de sécurité), de façon à alléger les charges de
travail pendant le service.
Le comité de suivi demande aujourd’hui la mise en place de 1/2 voitures
Atlas afin de diminuer lesmanipulations du PNC et de simplifier le service.
Nous voulons obtenir la mise en place de ces voitures dans les toutes
prochaines semaines.
L’autre problème qui tarde aujourd’hui à trouver une solution c’est celui
des bagages excédentaires des passagers. Nous avons clairement
signifiéà la Direction que nous ne les « lâcherions
»pas sur ce problème prioritaire. Certains de nos
collègues délégués se sont rendu dans les escales européennes afin de mieux
argumenter les propositions que nous ne manquerons pas de faire
prochainement à la Direction.
Tant que notre pugnacité et notre obstination nouspermettront d’obtenir des
améliorations significatives, avec nos autres collègues des
syndicats signataires du produit,nous continuerons à jouer la carte de
la négociation. Cependant, si nous constations un ralentissement
ou une mauvaise volonté de nos interlocuteursdans l’adaptation du
produit à la nouvelle composition d’équipage, nousn’aurions aucun état d’âme
quant à la conduite à tenir face aux hésitations ou aux lenteurs de la
Direction.
Le conflit deviendrait alors le moyen ultime qui marquerait l’échec dela
négociation.