
la Taxe d’Aviation Civile, payée par les compagnies aériennes françaises, sera finalement reversée intégralement au Budget de l’aviation Civile.
Cette mesure, parue dans la loi de finance rectificative de la semaine dernière, est largement le résultat de l’opiniâtreté du député Bruno Le Roux qui en est à l’origine et s’est battu pour son application.
Pour autant une très grande majorité des mesures du fameux rapport reste encore à mettre en place pour protéger les compagnies aériennes françaises d’une concurrence déloyale et protéger l’emploi dans un contexte économique difficile :
• Intensifier les actions touchant à la simplification.
• Contenir la hausse de la taxe d’aéroport par la prise en charge exceptionnelle d’investissements de sûreté par l’Etat.
• Maîtriser les dépenses de sûreté au travers d’une refonte des processus.
• Modérer l’évolution des redevances aéroportuaires en prenant immédiatement des décisions, particulièrement concernant Aéroports de Paris.
• Sortir le transport aérien de l’assiette de la taxe de solidarité.
• Faire respecter les normes sociales et fiscales françaises par toutes les compagnies.
Nous aussi pensons que « l’on ne peut pas avoir des aéroports qui vont bien et des compagnies aériennes qui vont mal et qu’il est capital de rééquilibrer la chaîne de valeur du transport aérien entre les transporteurs et les exploitants d’aéroport« .Les mesures d’urgence préconisées doivent être ainsi appliquées au plus vite.
Francis Magnaval, Délégué Syndical