
Ryanair doit comparaitre devant le Tribunal correctionnel d’AIX-EN-PROVENCE demain.
Malheureusement, le procès ne se tiendra pas comme il était prévu (voir notre dépêche du 17 janvier). En effet, un défaut dans la citation de RYANAIR fournit à leur avocat l’opportunité de demander un renvoi de cette affaire à une date ultérieure.
Les avocats de RYANAIR ont déjà fait savoir qu’ils voulaient que l’affaire soit renvoyée à la fin de l’année 2013 au plus tôt. Nous n’avons pas l’intention de laisser RYANAIR imposer ce calendrier au Tribunal. Notre avocat sera à l’audience demain avec l’objectif d’obtenir que la prochaine audience se déroule avant l’été.
Ce n’est pas la première manoeuvre dilatoire de RYANAIR qui n’accepte pas facilement d’avoir à rendre des comptes pour la première fois en France devant un juge.
Nous sommes déterminés à faire dire la justice sur cette affaire, il en va du sort des milliers de salariés dans le transport aérien qui aujourd’hui sont les victimes de la lowcostisation de cette activité et du dumping social provoqué par RYANAIR.
Cette concurrence déloyale pratiquée à grande échelle en Europe par RYANAIR est un véritable fléau pour nos emplois. Cette « évasion sociale » met en péril les régimes de protection sociale et de retraite du Personnel Navigant et l’emploi dans toute la branche du transport aérien.
C’est ce qu’un ancien président de la République française appelait : des pratiques de patron voyou !
Mise à jour 31 janvier 2013
La présidente du Tribunal a renvoyé cette affaire au 30 mai pour deux jours d’audience.
Nul doute que d’ici là, les avocats de RYANAIR trouveront un nouveau prétexte pour faire reporter ce procès.
Pendant ce temps-là, cette
« évasion sociale » met en péril les régimes de protection sociale et de
retraite du Personnel Navigant ainsi que l’emploi dans toute la branche du
transport aérien.