
Le projet intitulé « spécialisation » est plus étendu que le simple projet de fermeture de la base de LYON pour la compagnie Régional.
Ainsi, voici les explications données aux salariés de BRIT AIR par leur Direction :
- CDG peu ou pas rentable
- ORY équilibré mais sans développement à court terme. En revanche à long terme, oui.
- NTE de moins en moins rentable
- LYS avec un gros potentiel
- RNS équilibré mais sans potentiel
Rappelons que, dans le projet de « spécialisation », Air France annonce vouloir transférer à Régional les vols au départ de CDG et de NTE. C’est à dire des lignes au départ de CDG « peu ou pas rentable » et de NTE « de moins en moins rentable« .
Ce même projet consiste aussi à reprendre à Régional LYS qui est décrit comme ayant « un gros potentiel« .
En même temps, Air France veut aussi reprendre pour sa filiale TRANSAVIA ( le projet MIMOSA ) :
- NCE BOD
- NCE SXB
- NCE LIL
- NCE NTE
Dont 2 lignes que Régional est censée reprendre avec le projet de restructuration. Cela fait donc 3,5 avions en moins pour nous.
On est déjà passé de 63 avions à 45. Jusqu’où vont ils aller ?
Loin d’être un projet de « spécialisation » cette réorganisation est un plan de restructuration accompagné d’un plan social déguisé.
Certains pourraient être tenté de se dire « sauve qui peut « , mais pour aller où ?
Air France est en sureffectif de 800 PNC au programme hiver et 300 au programme été. Cependant que Transavia propose des salaires de 1 500 euros brut pour être basé ORLY.
NON à la spécialisation qui n’assure aucune garantie sur l’emploi à moyen et long terme.
NON à la spécialisation qui amène à muter des salariés d’une base pour les remplacer par des salariés d’une autre compagnie eux mêmes mutés d’office alors que nous sommes dans le même groupe.
L’avenir de Régional est clairement menacé.
A nous de défendre nos emplois !