La desserte de la Côte d’Ivoire est stoppée depuis hier.
Un équipage Air France, 14 PNC et 2 PNT, est actuellement bloqué à Abidjan.
Ils sont hébergés à l’hôtel Sofitel qui est situé dans le quartier du
Plateau et au coeur du centre des affaires.
Il n’y a qu’une seule route pour se rendre à l’aéroport distant d’environ 12
km. Cette route emprunte le pont Général de Gaulle qui sert de "check
point". L’autre pont n’étant pas ouvert à la circulation selon nos
informations
Air France et les autorités cherchent à évacuer l’équipage d’Abidjan
au plus vite sans avoir pour l’instant de solution.
Un équipage AF est parti ce matin, en mise en place sur Cotonou, afin de
servir de réserve sur la région pour le rapatriement de nos collègues.
Un NOTAM valable jusqu’au 11 novembre déclare la fermeture de
l’aéroport d’ABJ. L’armée veille, semble-t-il, sur l’hôtel où
sont hébergés les PN et d’autres ressortissants français. La Compagnie est
en contact avec l’équipage à l’hôtel.
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Informations du 8 novembre 20h15 :
La Compagnie se préparent à faire rentrer l’équipage (les exfiltrer) dès
l’ouverture de l’aéroport. Techniquement, il reste un petit souci car un VOR
en panne mais cela ne devrait pas durer. Il faut néanmoins un nouveau NOTAM
annonçant la réouverture de l’aéroport. Les PN seront rapatriés avec le
premier avion, Air Ivoire, militaire ou AF.
Les représentants de la Compagnie nous disaient être en contact fréquent
avec l’équipage en conférence téléphonique. Ils allaient bien et avaient des
contacts autant que de besoin avec leurs proches.
Nous vous tiendrons informés de l’évolution de cette situation
angoissante pour nos collègues.
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Informations du 10 novembre 2004 11h00 :
Un contact téléphonique hier avec un des PNC, nous a confirmé une situation
peu brillante et empreinte d’inquiétude, à l’image du climat local révélé
par les actualités télévisées. L’équipage est à
présent exfiltré de l’hôtel et sous la protection des forces armées
françaises à proximité de l’aéroport et en attente du premier
vol de rappatriement. 4 vols ont été réquisitionnés ( 1 STAR, 1 Corsair et 2
AF ). Nos collègues devraient prendre le premier de ces vols. Une
incertitude tient encore au fait de la réouverture ou non de l’aéroport. Si
tout se passe correctement, nos collègues devraient arrriver à Paris
aujourd’hui.
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Informations du 10 novembre 2004 16h30 :
Nous venons d’avoir la confirmation que nos collègues sont bien à
bord d’un vol à destination de Paris parti il y a 30′ de l’aéroport
d’Abidjan.
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Comme à Brazzaville pour le cas le plus récent, on ne peut que
s’étonner et enrager de voir nos collègues mis en danger, alors que des
dispositions plus prudentes auraient sans doute permis de les héberger dans
une autre escale.
Quant aux remarques du tract UGICT-CGT précisant que des délégués
UNAC assurent certains de ces vols avec des cadres PNC, nous ne pouvons que
confirmer cette précieuse information (un peu tordue) et préciser que si
nous étions coincés en Côte d’Ivoire ou ailleurs, nous serions pour notre
part ravis de voir des délégués UGICT-CGT et des cadres PNC venir nous
chercher…!
