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2ème Réunion CSE

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On peut observer une concurrence grandissante du low cost et le train est éga- lement un concurrent sérieux notamment avec le OUIGO (soit 8 M€ de plus de parts de marché par rapport à l’année dernière) proposant désormais des dé- parts aux voyageurs depuis les gares primaires plus centrales ou plus proches des grands centres urbains. Le low-cost qui affiche de nouvelles stratégies, non seulement sur des routes au niveau national, mais en Europe et sur le segment tarifaire avec plus de 30 avions supplémentaires entre 2017 et 2020. La crois- sance des Low Cost Carrier (LCC) est constante.

Initialement les LCC s’adressaient typiquement à une clientèle « loisir » et proposaient des fré- quences « loisirs » de milieu de journée. Désormais, les LCC s’adressent également à une clientèle « business » en proposant des fréquences « prime time » (matin ou fin de journée). EASYJET a été la première à adopter cette offre, suivi désormais par RYANAIR. Avec cette montée en puissance de la concurrence, le Groupe AF n’accepte plus de perdre 180 M€/an sur l’ensemble du réseau court et moyen courrier (AIR France et HOP!).

Du côté de HOP un point est fait sur l’arrêt de l’ATR, la baisse du secteur ERJ, et la montée du ré- seau E-Jet avec l’arrivée de 2 E-190 supplémentaires pour clôturer avec 55 charges le programme Summer 20.

L’ensemble des élus s’insurgent sur la présentation faite en séance pour la énième fois et cette année encore sur cette concurrence et la question est clairement posée à la Direction:

Quelles sont les mesures? concrètes et efficaces pour renforcer notre activité propre plu- tôt que de faire un déroulé de PowerPoint sur des constats déjà connu par tous ! Il est temps de prendre ses responsabilités et de les exposer à Air France et d’arrêter l’attrition de notre compagnie qui ne fait que perdurer depuis la fusion !

Les élus ont interpellé également la Direction sur le module 100 sièges imposé par la «SCOPE CLAUSE», module qui n’est pas adapté face à cette concurrence LCC. Les élus citent également l’exemple de la ligne LYS/CAEN abandonnée sur laquelle VOLOTEA s’est positionnée et la ligne NTE/MPL abandonnée par le GAF et dont VOLOTEA a fêté son millionième passager ! La Direction n’a pas nié que HOP ne sera plus vouée qu’a être une compagnie de feeding avec l’essentiel de l’activité à ORY et CDG, avec quelques transversales à LYS.

Selon P.O Bandet, le modèle est recentré sur les « places fortes » (autrement dit sur les radiales de CDG et ORY et le hub de LYS). Il considère que le module ne fait pas tout, et qu’au delà du type avion, HOP n’a pas une structure de coût low cost.

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