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Le livret des IR pour la saison winter 2016-2017 est disponible.
N’oubliez pas de vérifier vos EP4.
Depuis l’annonce du Président JANAILLAC de la mise en oeuvre de son plan « Trust Together » et la nomination du nouveau Directeur Général Franck TERNER, nous sommes suspendus aux précisions légitimes que nous sommes en droit d’obtenir. Il ne nous a pas échappé la nature du concept : créer une entité à bas coûts (Air France Boost) dans laquelle basculerait une partie des lignes déficitaires LC et MC. Une entité qui serait opérée par des PNT et des PS, sous contrat Air France historique, avec des adaptations de leurs normes de travail, et des PNC issus de recrutements extérieurs à Air France historique, avec des contrats « Boost », payés 35% moins chers et avec des normes d’utilisations bien plus productives.
Tous les observateurs de ce projet, qu’ils soient extérieurs ou intérieurs à l’entreprise, qu’ils soient du côté de la Direction ou du côté des syndicats, s’accordent à dire que les grands perdants de cette histoire, sont les PNC. C’est malheureusement un constat partagé.
Nous avons reçu aujourd’hui, une lettre ouverte du Président du SNPL AF. Une lettre qui nous laisse un gout amer d’incompréhension. Le SNPL juge devoir se justifier sur son non interventionnisme vis à vis des autres catégories de salariés et en particulier celle du PNC. Les rumeurs laisseraient entendre que le SNPL sauve ses pilotes sur le dos des autres catégories. Et donc…? De notre point de vue, il n’y a rien de choquant de voir des pilotes défendre au mieux les intérêts des pilotes. Nous l’avions écrit précédemment : dans des négociations qui porteraient sur une répartition de nouveaux efforts à fournir, nous (PNC et PS), serions bien plus fragiles que nos collègues pilotes, face à la Direction.
Toute justification ne fait qu’entretenir la rumeur.
D’ailleurs qui parle aujourd’hui du solde de «Transform» et des menaces d’exécution, brandies hier encore, haut et fort par une Direction qui affirmait vouloir en découdre. Aujourd’hui, la même parle beaucoup moins fort et si d’aucun aborde ce sujet, on le renvoie à la nouvelle stratégie de confiance de l’entreprise. Miskine !
Pour notre part, on s’en fout de ce solde, nous sommes convaincus que de constamment regarder l’assiette du voisin ne nous fait pas mieux manger.
C’est avec une vision très terre à terre que nous tentons d’aborder les sujets qui nous touchent et si nous essayons de nous cantonner à notre périmètre de représentation, celui des PNC, ce n’est pas pour autant que nous croyons aux contes idéalistes.
Le projet tel qu’annoncé le 3 novembre, prévoyait le basculement à court terme chez « Boost » de 10% des lignes mixtes déficitaires du LC et 20% des lignes MC. De facto, nous savions que ce projet, aussi indolore puisse t’il paraître, annonçait la fin, certes à petit feu, d’Air France historique, du moins pour le PNC. D’après nos calculettes, les efforts consentis par le PNC dans la nouvelle entité, malgré 35 à 45 % de productivité supplémentaire, ne représenteraient que 0,6% du coût PNC à Air France. Une économie bien insuffisante au regard des 30% des lignes déficitaires LC (200 millions/an, l’équivalent d’un avion LC) et des 80% des lignes déficitaires MC.
Il ne faut pas être grand clerc pour imaginer la tentation de la Direction d’accélérer le processus de cannibalisation de l’activité opérée en propre.
Bref on nous offre le choix de mourir rapidement avec douleur, ou paisiblement anesthésié. Bien naturellement, les salariés, comme la Direction choisissent la deuxième option.
La nouvelle option qui transpire dans le courrier du SNPL, (à grand coup de sentimentalisme, tous ensembles nous serons plus forts), c’est de maintenir cette nouvelle entité « Boost » au sein de l’entreprise et pourquoi pas créer un nouvel établissement ? Fourmilière PNC sous le microscope des organisations professionnelles PNC qui pourraient apprécier de leurs yeux experts comment ce nouveau petit monde s’organise.
Bien évidemment, comme la méfiance est l’antinomie de la confiance, disons le tout de suite et en préalable : « que personne ne nous parle de « B-Scale » anglicisme archaïque tombé en désuétude qui ne saurait être remis au gout du jour au risque d’entamer le volontarisme et l’engagement des personnels ».
Mais au fait quels sont les personnels qui pourraient être versés dans ce nouvel établissement ? Les 200 hypothétiques embauches en CDI annoncées par le DG lors de la convention PNC ? Des personnels sol ? Des pilotes ? Le nouvel organigramme annoncé nous donnera des indices intéressants.
Nous rencontrons demain la Direction pour traiter des affaires PNC et poser les questions qui nous taraudent. Tout comme le fait le Président du SNPL, nous nous engageons à ne tenter aucune action qui viserait à sacrifier les pilotes sur l’autel de la productivité collective.
Nous ne manquerons pas de vous faire part de nos échanges avec la Direction sur la tenue des négociations de notre accord collectif et des stratégies envisagées.
Notre déléguée CE Lignes, Patricia, vous remercie pour votre venue au parc Asterix ce dimanche 20 novembre.
Malgré des prévisions météo assez décourageantes, vous êtes venus nombreux et avez au final, trouvé un temps calme qui a accompagné cette journée festive et familiale.
Vos retours sont enthousiasmants et cette journée a laissé de très beaux souvenirs à tous, notamment les enfants, fan d’Astérix et de ses compères.
Quatre autres soirées sont sur les rails, deux au parc Disney et deux au cirque Phenix.
Venez nombreux, car nous nous retrouvons tous en famille, la nôtre et celle d’Air France.
Ces moments chaleureux, soigneusement préparés par votre CE Lignes, sont un moment important pour nous retrouver et partager des instants à la fois uniques, privilégiés et joyeux !
N’hésitez pas à faire parvenir vos retours à Patricia KALFON
pkalfon@celignes.com<mailto:pkalfon@celignes.com>
Tél : 01 41 56 42 60
Le plan stratégique du Président JANAILLAC a été rendu public. Outre la nomination d’un Directeur Général Monsieur TERNER, nous apprenons la création d’une nouvelle entité destinée à contrer les offensives concurrentielles sur nos lignes mixtes (Business et loisir) déficitaires. Alors que nombres de spécialistes de l’aérien imaginaient la création d’une « Low-Cost », Long Courrier, le projet prévoit la création d’une « Low Fare » sur un segment tout à fait différent.
Il s’agit d’opérer les lignes déficitaires d’Air France par une nouvelle compagnie, dont les coûts seront rabaissés pour challenger les compagnies du golfe ou asiatiques en ce qui concerne le long-courrier, mais également sur les lignes traditionnelles moyen-courrier.
Force est de constater que cette politique est particulièrement novatrice, puisqu’à contrario des politiques de croissances évoquées jusqu’à présent, il ne s’agit plus de conquérir un terrain déjà occupé, celui du « Low-Cost », mais d’inventer autre chose.
Avant tout ce projet remplit le premier objectif du carnet de route de Monsieur JANAILLAC : créer une pause sociale dans l’entreprise mère. Il n’échappera à personne que les échéances présidentielles toutes proches ne sauraient souffrir de quelconques turbulences au sein de la première entreprise du bassin parisien, en terme d’emplois.
La solution envisagée est donc particulièrement intelligente, à défaut de pouvoir réformer en interne sans fracas, il faut le faire en externe, tout en rassurant les premiers acteurs, sans qui, ne peut aboutir ce projet, les pilotes.
Effacer la rupture sociale, Trust to Me, on coupe les têtes, on réforme l’organigramme, on change de parfum : framboise plutôt que citron amer. Mais surtout on solde définitivement « Transform » pour l’ensemble des catégories de personnel et en particulier pour les pilotes. Plus on ouvre des perspectives de croissances en heure de vol sous un nouveau pavillon « Air France Truc », opérées par des pilotes sous contrat « Air France historique », plus on rassure nos pilotes en terme d’emplois et de promotions.
Nos collègues syndicalistes PNT ont bien fait leur boulot et personne ne peut les en blâmer. En ce qui concerne nos collègues du sol, on peut imaginer que ce projet soit considéré, au moins pour les fonctions support comme une opportunité de maintien d’emplois. Il n’en sera sans doute pas de même pour les fonctions de « Front-Office » qui tendent à être soit externalisées, soit « robotisées ».
En ce qui concerne le PNC, nous risquons d’être les grands perdants de ce projet. A court terme cela peut paraître rassurant, rien d’important ne va bouger dans les quatre mois de négociation d’accord collectif à venir. Nous pouvons même imaginer obtenir un accord sur une longue durée, 3, 4, 5 ans ? Nous pourrons tous et toutes, nous dire qu’en somme, nous nous en sortons bien, grâce à qui, grâce à quoi ?
La prose syndicale ne manquera pas de nous le dire. Mais une chose est certaine, c’est qu’à moyen terme nous aurons collectivement le regret de ne pas avoir fait du Jujitsu collectivement, c’est à dire accompagner le mouvement de l’adversaire : la Direction.
La césure sociale PNC n’est pas pour tout de suite dans l’entreprise Air France, mais elle le sera demain sans coup férir. En fait, au prétexte de challenger nos concurrents les plus directs sur nos lignes, c’est avant tout un projet qui consistera, demain à nous challenger entre nous, « PNC AF Truc » et « PNC PNC AF historique ».
Nous ne manquerons pas de constater l’attrition de notre réseau AF historique au profit d’AF Truc. Adieu Veaux, vaches… Cancun, Osaka, Bangkok, Séoul, et cochons selon la célèbre Perette et son pot au lait.
En créant, une entité similaire, opérant sur un même segment de marché, à coûts moindre, notre premier concurrent sera notre nouvelle filiale. Autant se dire la vérité, le vrai sujet de négociation sera moins le maintien de nos conditions d’emplois et de rémunération que celui de l’organisation de la filière groupe France en terme de flux PNC, entre HOP, TO, AF Truc et AF.
Alors Game Over ou Extra Ball ?
Eric Chauvel, Vice-président UNAC