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LA DERNIÈRE DIGUE

LA DERNIÈRE DIGUE

« L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part. »

Gustave Le Bon

Au tout début 2010, après deux années de résultats déficitaires, la Direction d’AF, à l’instar des autres Compagnie Européennes, mettait l’accent sur les difficultés particulières de nos réseaux court et moyen courrier.


Deux écoles faisaient entendre leur voix dans les comités exécutifs d’Air France.


D’un côté , il y avait les partisans, à l’anglaise ou à la germanique, de l’externalisation pure et simple de cette activité et de l’autre ceux qui souhaitaient maintenir un modèle français de compagnie globale.


Depuis cette époque, les seconds étaient au manettes. Ils avaient pour ambition affichée de réformer notre activité CC et MC afin de se mettre en capacité de résister aux chamboulements du ciel européen.

UNE STRATÉGIE PEU LISIBLE

Leur logorrhée, leur flot de paroles, à chaque réunion reprenait, à tous les échelons de la Direction, un leitmotiv où elle déclarait que « faute de capacité d’adaptation et de sens des responsabilités de la part des syndicats, l’emploi sur court et moyen courrier serait menacé ».

De nombreux chantiers furent ouverts par la Direction avec plus ou moins de conviction et de cohérence…

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EN VRAC LC jan14

EN VRAC LC 

ESCALES DÉROGATOIRES W13/14

Les organisations syndicales ont du se prononcer sur le choix des escales dérogatoires pour la saison W13/14.

L’UNAC avait choisi les rotations EZE-MVD (réduction du temps d’arrêt de 4H à l’escale d’EZE avant le retour CDG) et CPT (en 4ON, durant 4 semaines d’exploitation sur les 5 mois de la saison hiver 13/14, soit 4 vols) ; les 3 autres rotations CPT durant ces 4 semaines étaient en 5 ON.

Dans notre logique, il fallait choisir les rotations les moins pénalisantes pour les PNC puisque l’Entreprise nous en donnait le choix.

Le SNPNC et l’UNSA ont choisi communément la rotation IAH en 3 ON avec une densité de 6,69 sur toute la saison hiver.

Sans ce choix, la rotation Houston aurait été effectué en 4 ON, conformément à l’ACG

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BASES PROVINCE : PARADOXES

 

PARADOXES

Le paradoxe, je ne sais pas ce que c’est. Je crois que c’est le nom que les imbéciles donnent à la vérité. Jean Moréas

 

Hier, s’est tenue une nouvelle réunion de négociation sur les Bases Province. Nous aurions voulu, dans cette période de fêtes, pouvoir rassurer nos collègues des bases et leur annoncer de bonnes nouvelles, il n’en sera malheureusement rien.

Comme à l’habitude, chacun est resté campé sur ses positions, positions dont nous n’avons pas à juger la légitimité. L’UNSA et le SNPNC-FO ont fait le choix de porter devant les tribunaux une note de Direction dont l’application a été jugée illégale. Jugée illégale non pas pour son contenu, mais parce qu’il était inscrit dans la Convention d’entreprise PNC que la rémunération et le temps de travail du PNC dans l’entreprise, devaient être définis par accord et exclusivement par accord. Faute d’avoir aboutit, en juillet 2011, à une contractualisation majoritaire (puisque seule l’UNAC avait signé), la Direction avait outrepassé ses droits.

Si nous parlons au passé, c’est que depuis le 4 décembre la Convention d’entreprise PNC n’existe plus, même si par un artifice très discutable, la Direction et les organisations syndicales représentatives au niveau de l’entreprise (FO, UNSA, CFDT, UGICT CGT) se sont accordés pour prolonger de deux mois les effets de la Convention d’entreprise PNC. 

 

A défaut de voir cette convention contractualisée, elle perdra toute efficience le 4 février 2014.

La Direction sera alors libre de droit d’appliquer de nouveau une note de Direction, qui certes sera de nature à rassurer en partie nos collègues de province, mais qui, tout comme la première sera modifiable et amendable de façon unilatérale. Chacun comprendra que cette situation n’est pas satisfaisante d’un point de vue syndical.

 

Alors que nous n’avons eu de cesse de réclamer de voir négocier les accords PNC par des syndicats PNC, en faisant redescendre les négociations d’entreprise au niveau de l’établissement, nous faisons le constat que la Direction est toujours restée sourde à nos revendications. À sa décharge le lobbying des syndicats sols est particulièrement assourdissant. 

Au-delà du fait que nous considérons qu’il est dangereux pour le PNC de voir négocier un accord qui traite de ses indemnités de fin de carrière, de l’embauche PNC ressortissant ou non de la communauté européenne, de la rémunération ou du temps de travail, par des syndicats non représentatifs du PNC, la conséquence majeure pourrait être à terme, la non-contractualisation des sujets PNC…, donc l’application de règles unilatérales définies par l’entreprise.

Une situation catastrophe qu’illustre pourtant celle de nos collègues Base Province. Situation syndicale particulièrement paradoxale, puisqu’elle consiste à refuser de signer un accord d’entreprise, au prétexte qu’elle ne prévoit pas exclusivement de traiter de ces sujets par accord, de refuser par ailleurs de signer un accord d’établissement, puis regretter que la Compagnie n’applique pas une note de Direction strictement identique au texte de l’accord que l’on a refusé de signer tout en contestant l’application du note de Direction. Il y a de quoi se perdre, non ?

Les prochaines réunions sont programmées le 7 et le 14 janvier, nous maintiendrons nos revendications à savoir la contractualisation de l’accord de juillet 2011 (avec sa clause de convergence de la rémunération et sa clause de périmètre) et de nos revendications sur quelques améliorations (planning) de règles d’utilisation que nous avons eu l’occasion de vous exposer dans nos dernières publication, le tout annexé à l’ACG PNC. 

Nous voulons continuer à croire qu’à force de persuasion, nous retrouverons la voie de la cohérence devant l’impèriosité d’obtenir la contractualisation de nos conditions de travail.

 

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Effectif PNC

EFFECTIF PNC

« Il y a deux sortes d’abus : ceux qui naissent de la logique d’un Régime et ceux qui naissent de son incohérence. »

Gilbert Cesbron.

Depuis plusieurs mois, la Direction se plaint d’un sureffectif PNC de l’ordre de 700 PNC.

Le 10 décembre, la Direction a annoncé vouloir transférer 115 personnels sol vers le PNC. Une vingtaine en provenance de Transavia où ils ont exercé quelques mois comme PNC et environ 90 autres PS qui avaient passé la sélection et sont « en attente de besoin PNC ».

Le 12 décembre, notre DGRH annonce en CCE un nouveau PDV PN ! ?

Sans prétention d’avoir inventé le « fil à couper l’eau chaude », à l’UNAC, on a un peu de mal à trouver une logique quelconque entre les constats et les actes de la Direction d’Air France.

Nous avions déjà du mal avec la lisibilité de la stratégie globale de la Compagnie, alors, lorsqu’on observe sa gestion de l’effectif PNC ça devient un vrai casse-tête chinois.

Soit c’est un art extrêmement élaboré et il faudra qu’elle nous l’explique, soit elle fait vraiment n’importe quoi… et ça devient très inquiétant.

Selon le principe mathématique du « rasoir d’occam » : « quand deux théories sont en compétition, celle qui est la plus simple est souvent la meilleure ».

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BP – Une pâle lueur d’espoir

UNE PÂLE LUEUR D’ESPOIR

Demain,jeudi 19 décembre,une nouvelle réunion de négociation sur les Bases Province est programmée.

L’espoir d’aboutir rapidement est infime, mais c’est un premier pas qui nous sort, au moins pour un temps, de la situation de blocage que nous connaissons.

Notre objectif est toujours de négocier et de contractualiser un chapitre Bases Province qui devra être intégré par avenant dans l’Accord Collectif PNC 2013 – 2016.

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B787 : Chronique d’un cauchemar annoncé

B787 : Chronique d’un cauchemar annoncé


L’objectif de la Direction est de faire voyager nos passagers dans un espace de rêve. L’environnement passager est pensé pour être feutré, plaisant, confortable. Tout est pesé, mesuré en ce sens…

Tout ? Hélas non ! La Direction oublie encore, que, dans un avion, il y a des passagers ET un équipage. Que ce dernier a besoin d’être entendu en tant qu’utilisateur pour être en capacité d’offrir le meilleur de son travail au service des passagers.

Décidément, notre Direction n’a toujours rien compris. A moins que l’ambition de nos dirigeants soit de faire d’Air France la championne du monde de la qualité empêchée.

La mise en ligne du futur B787 est prévue à Air France pour 2018 mais c’est aujourd’hui que se décide son aménagement cabine. Cet avion, baptisé «dreamliner» par ses concepteurs, va se réveler être un cauchemar en termes de conditions de travail pour les PNC si l’Entreprise s’obstine à rester sourde à nos alertes. Et encore, pour le moment la Cie ne nous a pas encore présenté le plan de cabine… Pourtant c’est bien le Président Alexandre de Juniac qui s’est engagé à nous associer aux discussions autour des futurs avions dès leur conception. Cet engagement a même été contractualisé dans l’accord Transform!

Lors de la seconde réunion 787, nous pensions naïvement que nos remarques du premier rendez-vous avaient été entendues.

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