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ROUND2

NÉGOCIATIONS ROUND 2

Composition équipage et produit LC

Encore un peu sonnés par le manque de loyauté de l’entreprise lors de la présentation des aménagements cabine puisqu’elle n’a délibérement pas respecté notre Accord Collectif PNC (cf. tract «Négociation Round 1»), nous voici déja repartis dans la seconde reprise des négociations sur la composition équipage long-courrier.

LES GRANDS PRINCIPES DU PROJET DE L’ENTREPRISE

Lire le tract

PASS SANITAIRE

OÙ EN EST-ON ?

Comme vous le savez, lors de son allocution du 12 juillet dernier, le Président de la République a annoncé l’extension du « pass sanitaire ».
Cette mesure a fait l’objet d’un projet de loi ce 19 juillet qui sera discuté au Parlement à compter du 21 juillet pour être adopté ou pas d’ici la fin du mois. Pour nous PNC, si cette loi était votée, elle devrait encore faire l’objet d’un décret d’application comme c’est le cas depuis le début de cette crise sanitaire.

POUR L’HEURE, ATTENDONS LES TEXTES DÉFINITIFS.

1. Qu’est ce que le « pass sanitaire » ?

  • Avoir un schéma vaccinal complet OU
  • Avoir un certificat de rétablissement du Covid OU
  • Avoir un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures

2. À partir de quand ? 

  • Début août pour les PAX et à compter du 30 août pour les PNC en fonction ou MEP.

3. Et pour nous PNC qu’est ce que ça change ?


  • Suppression du NOTAM actuel exemptant de tout justificatif sanitaire pour rejoindre la base d’affectation
  • Risque de sanction si non présentation du « pass sanitaire » (suspension du contrat sans solde, voire licenciement au bout de 2 mois).

À CE STADE, L’UNAC DEMANDE :

  • Le rétablissement du NOTAM
  • Des immobilisations pour la vaccination
  • Un aménagement planning permettant de respecter la prescription EASA de ne pas voler dans les 48h suivant la vaccination
  • Un délai allongé pour l’obtention du « pass sanitaire »
  • L’extension de la couverture du test à l’intégralité de la rotation et/ou 72h
  • L’application d’un traitement bienveillant à chaque PNC en difficulté

L’UNAC VEILLE ET AGIT DANS L’INTÉRÊT DES PNC

MODULATION COMPOSITION EQUIPAGE LC : UNE MISE EN APPLICATION HASARDEUSE POUR LE PNC.

La mesure de modulation des compositions d’équipage validée par l’UNSA, le SNPNC et le SNGAF n’était, pour l’UNAC, pas signable en l’état pour les raisons suivantes :

Nous avions dénoncé l’iniquité de cet effort vis à vis de nos collègues Pilotes, l’iniquité au sein même de notre corporation car il ne concerne que les HST, le danger concernant la durée de l’avenant qui poussera vraisemblablement la modulation jusqu’en décembre 2022 avec en prime un risque de pérennisation de la mesure dans le prochain AC PNC dans un contexte d’optimisation maximale des compositions équipages et enfin une nouvelle usine à gaz dans l’application de cette modulation équipage.

C’est, hélas comme nous l’avions alerté, l’application en exploitation qui pose aujourd’hui problème.

En effet, il est clairement stipulé dans l’avenant qu’à postériori de la sortie des TDS seul un ajustement à la hausse des compositions d’équipage est possible et en aucun cas à la baisse.

Quand après le 20 de M-1, le remplissage augmente et dépasse les seuils prévus dans l’avenant, le suivi augmente donc la composition équipage.

Mais l’entreprise dévoie la philosophie de l’avenant en interprétant de façon erronée le chapitre suivant qui indique qu’en cas de composition d’équipage incomplète par rapport aux seuils de remplissages réels alors du RADD est dû.

En effet, en suivi, en cas d’augmentation de la composition d’équipage elle ne grée pas forcément les nouvelles tâches ou ne remplace pas les PNC qui peuvent être amenés à débarquer et espère que le remplissage réel final passera sous le seuil.

Concrètement cette interprétation implique que nous pouvons partir avec un nombre de PNC inférieur à la composition d’équipage qui a évolué en suivi sans toucher de RADD.

L’UNAC n’ayant pas signé cet avenant, nous ne pouvons pas demander à l’entreprise de revoir son interprétation de l’accord.

Nous espérons donc que les 3 syndicats signataires assumeront leur responsabilité et sauront remédier à l’interprétation très contestable de la direction.

Exemple :

Une rotation JFK en 77W version 4P avec une compo PEQ nominale à 13 PNC.

Avant la sortie des TDS le faible remplissage (< à 207 PAX) module la compo PEQ à 10 PNC.

Quelques jours plus tard en suivi, le remplissage dépasse le seuil de 207 mais reste inférieur à 236 PAX. Le suivi augmente donc la compo PEQ à 11 PNC sans pour autant forcément gréer la 11ème tâche.

Le jour du départ, sur les CabinPad la compo PEQ est toujours à 11 PNC mais il manque toujours 1 PNC, il est donc indiqué -1 PNC.

Plus de réserve donc départ à 10 PNC avec 1 PNC en moins. A la fermeture des portes il y a des NOSHOW. Le nombre final de PAX à bord s’élève à 205 passagers.

Malgré le départ en compo PEQ réduite par rapport à la compo PEQ qui avait augmenté en suivi, la direction considère qu’aucun RADD n’est dû.

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Test PCR

Escales nécessitant un test PCR

Certains pays exigent que les PN puissent justifier d’un test PCR négatif effectué quelques jours avant l’entrée sur leurs territoires.
A ce jour seuls Le Caire et Djibouti sont concernés.
Les PNC qui sont prévus sur ces destinations peuvent bien sûr refuser d’effectuer le test et donc la rotation. Le CCO lors du contact devra recueillir le volontariat du PNC.
La liste des escales pouvant évoluer, nous vous tiendrons informés de tout changement.
Pour info certaines escales comme HKG ne se satisfont pas d’un test PCR effectué en amont et imposent un test lors de l’entrée sur leur territoire. Dans ces conditions et redoutant les conséquences d’un test positif sur place il n’est pas question de desservir ces escales.
D’autres comme BKK acceptent les PN sans test du moment que l’escale ne dure pas plus de 48h et que les PN restent confinés à l’hôtel.
Pour en revenir aux escales nécessitant un test vous trouverez la procédure ci-dessous :
Description du process pour les PNC prévus sur les escales nécessitant un test PCR en amont :
Le test est fait à J-1 pour garantir un résultat avant le départ du vol.
Un laboratoire extérieur a été sollicité par Air France pour réaliser ces Tests.
La médecine du travail met à disposition ses locaux du lun au ven pour les prélèvements (Rotation partant du mardi au samedi).
Pour les vols partants les dimanche et lundi, un partenariat a été passé avec le Centre Cardiologie Nord de St Denis. Ceci peut nécessiter un transport groupé entre cité et hôpital par l’entreprise.
Ces deux situations génèrent dans le TDS du PNC une Immo afin de valoriser son déplacement et sa présence.
Pour les PNC qui le souhaitent le test peut être réalisé dans un laboratoire proche de leur domicile, une ordonnance est alors envoyée au PNC via mail par IOZM (les règles ayant changé je ne suis pas sûr qu’une ordonnance soit toujours nécessaire).
Le PNC qui le souhaite sera hébergé à l’hôtel au frais de l’entreprise entre le test à Paris et son vol.
Après description de ce processus le PNC est libre d’accepter ou refuser sans aucune conséquence.
Processus :
A J-5 du vol le CCO contacte individuellement chaque PNC, lui expose le contexte, s’assure de son volontariat et convient du mode de test : Cité PN, Centre Cardio ou Labo domicile.
A J-1 le PNC réalise le prélèvement selon les modalités définies préalablement. (Locaux IOZM : 10 PN par plage de 30 mn a/c de 14h, Centre Cardio au choix du PNC)
A J-1 En concertation avec le suivi un PNC de réserve volontaire est contacté par le PNC CCO afin de réaliser un Test Covid sur sa plage de réserve, il sera placé de réserve le lendemain pour couvrir le ou les vols concernés.
A J le PNC est notifié par mail des résultats de son test, qu’il pourra présenter aux autorités du pays de destination.