Archives pour la catégorie Long courrier

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Kadhafi

La CPI émet un mandat d’arrêt contre Mouammar Kadhafi

La Cour pénale internationale a annoncé lors d’une audience publique à La Haye qu’un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de Mouammar Kadhafi pour crimes contre l’humanité commis en Libye depuis le 15 février.

Les juges ont également délivré des mandats d’arrêt pour crimes contre l’humanité à l’encontre du fils de M. Kadhafi, Seif Al-Islam, et du chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi.

rappel…

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Harcèlement sexuel

Harcèlement sexuel

Le harcèlement sexuel est défini comme la situation dans laquelle un comportement non désiré à connotation sexuelle, s’exprimant physiquement, verbalement ou non verbalement, survient avec pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d’une personne et, en particulier, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant.


Le harcèlement sexuel, comme le harcèlement moral, constituent tous deux des délits réprimés par le Code pénal.


Le salarié peut :

  • soit déposer une plainte simple, auprès du commissariat. Cette plainte peut conduire à une enquête des services de police, l’ouverture d’une instruction judiciaire, l’interrogation de certains salariés, etc. tout comme aboutir à un classement sans suite ;


  • soit se constituer partie civile, auprès du parquet du tribunal correctionnel. Cette dernière voie impose au parquet d’ouvrir une information judiciaire, au contraire de la plainte simple qui peut être classée sans suite. Toutefois, le juge d’instruction désigné peut décider d’une ordonnance de non-lieu et cesser donc d’instruire l’accusation ;


  • soit rédiger une citation directe assignant le harceleur devant le tribunal correctionnel. Étant réalisée sans enquête, cette citation suppose que le harcèlement soit démontré dans la citation.


    en savoir plus…

Vos délégués du personnel sont les personnes les mieux placées pour vous aider si vous êtes victimes de tels agissements.

Si vous êtes témoins d’actes de harcèlement réagissez immédiatement, appelez vos délégués du personnel 01 48 64 49 29 ou navigants@unac.asso.fr

références :
http://bit.ly/jmeAUp
http://bit.ly/mNwdJL
http://bit.ly/mOUfY2

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L’insoumise

REGIONAL L’INSOUMISE


Régional fête ses dix ans, il se prépare la plus grande grève de son histoire. Les salariés sont exaspérés de la manière dont ils sont traités depuis des mois.


STRATÉGIE OU VALSE HÉSITATION

Il y a un an, la direction nous présentait un projet de « spécialisation ». On nous affirmait à l’époque qu’il était nécessaire d’évacuer LYS pour se déployer sur CDG ; pour preuve la direction nous présentait à l’époque des courbes, des graphiques montrant la baisse inexorable de la recette unitaire à Lyon.
Ce projet a été abandonné dans la précipitation, les arguments de la « spécialisation » sont aussi partis aux oubliettes puisqu’aujourd’hui, avec le projet « bases province » Air France, il est prévu, non seulement le maintien des lignes existantes, mais aussi l’ouverture d’un LYS-TUN.  Alors, ce qui était valable il y a un an ne le serait plus aujourd’hui ? Nous aurait-on raconté des balivernes hier, ou ne serait-ce aujourd’hui ? Nous ne parlerons pas de l’épisode « mimosa » qui a duré le temps de quelques semaines…

De volte face stratégique en arguments sans lendemain, les PN Régional n’ont aucune idée de la stratégie pour l’entreprise.


BAISSE DE CHARGES INÉLUCTABLES ?

La crise a été un prétexte pour poursuivre l’inexorable baisse du nombre d’avions entamée bien avant le début de la récession. Il y a quelques mois il y avait 54 charges dans l’entreprise, aujourd’hui nous en sommes déjà à 46 ! Nous n’avons aucune idée du plancher que s’est fixé la direction ; la seule réponse qu’elle apporte est l’augmentation du SKO, en changeant des ERJ pour des EJET, ce qui ne permet aucune promotion aux PN de Régional. Pourtant, comment envisager qu’une compagnie aérienne puisse fonctionner sans offrir de perspectives à ses navigants ? En l’état il n’y aura aucune promotion pour les PN ! Les PNC verront passer peu d’appels d’offre, tandis que les OPL resteront à droite en attendant d’hypothétiques départs à la retraite. La passerelle mise en place il y a plusieurs années (2004) n’a pas produit les effets escomptés, pire, le taux de départ via ce système a développé la méfiance des PN et a créé un sentiment d’injustice et de mépris envers notre professionnalisme.

RÉSULTATS RÉGIONAL, VASE COMMUNICANT VERS LES COMPTES AF

Ces sentiments concernent aussi la manière dont AF se rétribue via les comptes de Régional. En effet, que penser d’une entreprise qui s’offre les services d’une autre en la rémunérant à un prix inférieur à ses coûts ? Que penser d’une entreprise qui multiplie les taxes, frais, commissions, charges, jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaire ? C’est ce qui se passe à Régional avec depuis dix ans des affrètements qui n’ont rien rapporté à Régional, avec des commissions et frais divers aussi douteux que lucratifs pour Air France. Le sentiment de mépris se transforme en dégoût lorsque les salariés ne perçoivent aucune prime d’intéressement, ni participation, les comptes exsangues ne le permettant pas, et pour cause ! Les ponctions trop lourdes pour l’entreprise ne nous permettent que trop rarement d’être à l’équilibre. Pendant ce temps, nos collègues d’Air France reçoivent des primes d’intéressement et participation. Si par outrecuidance les représentants de Régional manifestent leur mécontentement en refusant de signer un protocole d’intéressement inique (et qui de toute manière n’aurait pas permis aux salariés de toucher le moindre centime !) l’affaire est portée au tribunal par la direction (affaire droit d’opposition).


PROJET BASES PROVINCE, L’HUMILIATION DE TROP

Dernièrement le projet « bases province » a fait exploser l’exaspération des salariés de Régional. Ce projet, même si il est élaboré par Air France pour ses pilotes, concerne directement les PN de notre entreprise. Sur les bases où le projet va s’appliquer, la plupart des lignes va être reprise en moyen propre par Air France, du moins les lignes les plus rémunératrices ! Un grand nombre de PN sur ces bases vont donc se retrouver « faux basés ». A aucun moment les représentants des salariés de Régional n’ont été consultés ; la seule réponse qu’apporte la direction est que l’ACPN s’applique (encore heureux!), mais cela ne répond pas aux inquiétudes des PN concernés. En effet, pendant combien de temps vont-ils vivre cette situation avant que la direction, le temps passant, la mémoire s’effaçant, ne décide de les muter ?


LE 1 % DU MÉPRIS

La négociation annuelle obligatoire est la goutte d’eau qui fait déborder le vase de notre exaspération. Nos conditions de travail et de rémunération sont inférieures de plus de 40 % à celles de nos collègues d’Air France, mais aussi très loin de celles de nos frères de Brit Air. La direction dans sa grande mansuétude nous octroie 1 % d’augmentation de salaire, pour une inflation à 1,8 % ! La direction a déjà oublié que ce sont les PN qui ont « absorbé » en partie la crise, avec une baisse de leur rémunération depuis deux ans, avec des salaires au mini depuis plusieurs mois, sans compter les prises de congés très importantes… Les PN ont déjà beaucoup trop donné !

Air France ne tient pas compte de ses filiales dans sa stratégie, les mandataires qu’elle a mis en place à Régional ne perçoivent pas la révolte qui gronde ; le moment est venu de manifester  massivement notre colère !


STOP À LA SOUMISSION !

TOUS EN GREVE
LES 29-30 ET 1er JUILLET 2011

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Grève Easyjet 12 et 13 juillet 2011

Easyjet ne deviendra pas une grande compagnie sans son personnel. Les progrès sociaux doivent accompagner les résultats financiers d’Easyjet.

Les personnels de cabine veulent la part qui leur revient dans les bénéfices que fait Easyjet grâce à leurs efforts.

Depuis maintenant 3 ans la Direction de l’Entreprise profite de l’excellent travail des cabin crew pour réaliser de confortables bénéfices mais refuse de nous faire bénéficier de tous nos droits de salariés sous contrat français et de nous faire participer à la bonne santé économique d’Easyjet.

Comment tolérer que bien qu’ayant un contrat français la Direction de l’Entreprise s’acharne à nous priver des droits élémentaires :
- droit à la formation professionnelle (FONGECIF, DIF) ;
- l’accès au prêt 1 % logement ;
- participation et intéressement aux bénéfices (parce qu’elle en fait beaucoup des bénéfices).

Comment tolérer que l’entreprise donne des augmentations générales de salaires différentes en fonction des catégories professionnelles dans l’entreprise ? Y aurait-il des salariés plus « méritants » que les autres ou y aurait-il des salariés plus « menaçants » que les autres ?

Comment tolérer encore plus longtemps, le climat de suspicion à l’encontre des cabin crew en arrêt maladie ? La compagnie ne rechigne pas à payer cher un organisme pour contrôler les malades alors qu’elle n’est pas capable de mettre en place une mutuelle de groupe pour que chacun puisse se soigner correctement.

Sans parler de la crew cash déclaration que la direction tente de mettre en place en France comme elle l’a fait en G.B, en Allemagne et en Espagne, ce document étant la preuve qu’elle ne fait pas confiance à son personnel de cabine.

Comment tolérer plus longtemps la punition que nous subissons en maladie ou en accident du travail ? Nous subissons dans ces situations une perte de rémunération d’environ 30 à 40 %. Certains ne peuvent se permettre une telle diminution de leurs ressources et refusent de se faire arrêter par leur médecin.

Cela met en jeu non seulement leur propre santé, mais aussi la sécurité des vols.

L’accord NAO 2011 est un accord de dupes. Ne nous y trompons pas, le parking à CDG cela ne coûte rien à la Direction et cela pénalise les crew qui préféreront marcher que dépenser 80 €/mois (soit plus de 900 € par an).  Ne parlons pas du working on day OFF qui rachète un jour OFF 65 € et qui permet d’éviter des annulations bien plus coûteuses et qui prive les cabin crew d’un VRAI jour de repos.

L’augmentation de salaire octroyée aux cabin crew (accord signé par seulement deux syndicats) est insignifiante (2,6 %), surtout qu’une bonne part de cette augmentation est attachée à la part variable de la rémunération (donc aléatoire, rien de garanti).

Comment ne pas entendre la complainte des Cabin Manager de CDG qui voient leur activité aérienne diminuée de moitié, car la compagnie n’est pas capable de gérer correctement ses ressources humaines ? Ces mêmes CM qui doivent se battre auprès de intermediate et de crewing pour pouvoir voler et avoir un salaire décent (leur salaire aujourd’hui étant inférieur à celui d’un cabin crew).

Et surtout, comment tolérer que notre cabin manager France déclare en réunion « pourquoi devrait on avoir intérêt à garder les cabin crew » ? Preuve étant faite que nous ne sommes qu’à leur yeux de simples citrons (ou plutôt oranges) qu’il faut presser pendant quelques années et les voir s’envoler avec plaisir vers d’autres cieux sans le moindre état d’âme.


QUE VA-T-IL SE PASSER MAINTENANT ?

La direction a obligation (par accord de liberté syndicale) d’organiser une première réunion de conciliation sous 7 jours pour écouter les revendications de notre syndicat.

Nous avons demandé officiellement à la CFTC et au SNPNC de se joindre au mouvement. S’ils le font, l’action de l’UNAC n’aura que plus de poids.

Nous pensons aussi que les autres syndicats PNC européens ne seront pas insensibles à notre mouvement, et que dans quelques jours, les PNC de toute l’Europe auront décidé une bonne fois pour toutes que nous ne serons plus les « éternels ignorés » de l’entreprise.

Pour l’instant, il s’agit d’un simple préavis, montrez dans vos discours que vous êtes motivés, votre détermination poussera peut-être la Direction à revenir sur sa position et nous n’aurions alors pas besoin de recourir à un conflit social. Mais soyez assurés que nous ne nous satisferons pas de beaux discours de la part de la Direction. Nous avons tous donné beaucoup en productivité physique ces dernières années, il est temps pour la Direction de passer à la caisse.


PLACE À L’ACTION ET A LA SOLIDARITÉ.

GRÈVE 12 ET 13 JUILLET



Votre Délégué Syndical EASYJET
Eric CUNNAC
06 84 15 51 52


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Grève Easyjet 12 et 13 juillet 2011

GRÈVE DU PERSONNEL DE CABINE CHEZ EASYJET DU 12 AU 13 JUILLET 2011

Le syndicat UNAC (Union des Navigants de l’Aviation Civile) des hôtesses et stewards de la compagnie Easyjet appelle tous les personnels de cabine des bases d’ORLY de CDG et de LYON à cesser le travail pour une durée de 48 heures les mardi 12 et mercredi 13 juillet 2011.

Ce conflit social, le premier en France concernant la compagnie Easyjet, a pour objet le refus de la compagnie d’accorder des augmentations de salaires à la hauteur de l’importante productivité physique des personnels de cabine, le refus de négocier un accord d’intéressement et le non respect des droits sociaux prévus par le code du travail (formation professionnelle, DIF et CIF). Nous réclamons également de meilleures garanties sociales pour les personnels de cabine lorsqu’ils sont en maladie ou en accident du travail.

Easyjet veut devenir une grande compagnie, elle ne pourra y arriver sans son personnel. Les progrès sociaux doivent accompagner les résultats financiers de la compagnie, les personnels de cabine veulent la part qui leur revient dans les bénéfices que fait Easyjet grâce à leurs efforts.

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