Archives pour la catégorie Type de vol

dragibus.jpg

EN VRAC FEVRIER 2013

EN VRAC FEVRIER 2013

AIRBUS 380 « EXTRA DRY »


Une mesure d’hygrométrie a été effectuée suite au nombre important de déclarations d’Accidents du Travail (saignements de nez , état de fatigue inhabituelle, maux de tête, jambes lourdes, entre autres) Les mesures révèlent que le taux d’humidité, qui est de 45% au sol, descend à 2% après 5 heures de vol ! Alors sur un NRT ou un JNB … dur dur !

En attendant de véritables solutions du pôle « équipement avions » les élus du CHSCT ont exigé une sensibilisation renforcée via le dossier de vol sur l’impérative nécessité de s’hydrater à bord.

Nous vous recommandons aussi vivement l’utilisation du sérum physiologique en cas de besoin, et avons donc demandé à la Direction d’en renforcer les dotations.

SOURIEZ VOUS SEREZ FICHES !


Visa US

Pour un 1er visa, ou le renouvellement d’un visa qui date d’avant Janvier 2008, le déplacement à l’ambassade sur une journée d’immobilisation est toujours d’actualité, car vos empreintes n’étaient alors pas archivées.

Télécharger le Bulletin en pdf

59546_536145143073168_1462940593_n.jpg

étude de la CRPN sur l’espérance de vie des navigants

extrait de la lettre horizon 2013 de la CRPN

Espérance de vie : bonne nouvelle pour les PN

La Caisse de retraite a fait réaliser par son actuaire conseil une étude en mars 2012 sur la mortalité et l’espérance de vie des PN retraités. Cette étude a porté sur une période de 11 ans entre début 2001 et fin 2011, période elle-même subdivisée en deux sous-périodes: 2001-2005 et 2006-2011.

Les conclusions principales en sont les suivantes :


- les hommes ont une mortalité à tout âge moindre que celle des cadres au niveau national, calculée par l’AGIRC, et l’évolution constatée entre les 2 sous-périodes est similaire entre ces deux populations ;

- il en est de même pour les femmes (très majoritairement des PNC dans l’étude), au moins jusqu’à 85 ans (le métier d’hôtesse s’étant développé à partir du milieu des années 50, il n’existe pas un effectif de plus de 85 ans suffisant pour étendre valablement l’étude au-delà) ;

- aucune différence significative n’a été notée selon la durée de la carrière de navigant ;

- l’espérance de vie des PN est donc très supérieure à celle des cadres et encore plus à celle de l’ensemble de la population française ;

- ce constat est plus sensible pour les hommes (3,6 ans) que pour les femmes (1,2 an) ; les PN hommes ont même une espérance de vie très proche de celle résultant de la table officielle utilisée par les assureurs pour le provisionnement des rentes, table pourtant prudente.


Le bon suivi médical de la santé des PN au long de leur carrière joue assurément un rôle très positif sur leur espérance de vie.

A titre d’illustration, à l’âge charnière de 60 ans, le tableau ci-après montre cette espérance de vie prospective pour 2012 et 2017, estimée en suivant les évolutions constatées ces dernières années.

Espérance de vie à 60 ans, en années :

 Année des 60 ans  Hommes        
 Femmes
     CRPN  
 INSEE (*) AGIRC (**)
 Assureurs (***)    CRPN   
INSEE (*)
 AGIRC (**)  Assureurs (***)
 2012  28,74  24,17  25,12  28,77  31,78  29,27  30,56  32,36
 2017  29,49  24,80  25,71  29,52  32,22  29,82  31,14  33,10


 (*) : INSEE = moyenne nationale obtenue à partir des tables INSEE prospectives 2007-2060
(**) : Table AGIRC 2008 prospective
(***) : Tables TGF-TGH 2005 – tables officielles utilisées par les assureurs pour le provisionnement des rentes viagères.

Les tables utilisées dans les études actuarielles  de la Caisse intègrent dorénavant les conclusions de cette étude. L’allongement de l’espérance de vie, qui est une très bonne nouvelle pour les navigants, a un impact sensible sur l’équilibre de long terme du régime.

http://www.crpn.fr/telechargements/Horizon%202013%20WEB.pdf

crashargent.jpg

NAO… des négociations ! Quelles négociations?

 

DES NÉGOCIATIONS !

QUELLES NÉGOCIATIONS ?


 

Depuis le début des NAO , la direction de l’entreprise dit non à toutes nos demandes. Nos interlocuteurs sont arrivés avec une enveloppe financière ridicule, le représentant de la Direction l’a posé sur la table et nous a dit :

« c’est ça ou rien ! ».

Il ne faut pas se leurrer, nos dirigeants ont pris le parti de récompenser les actionnaires au détriment de ceux qui génèrent les bénéfices par leur travail.

Pour couronner le tout, en échange de ces maigres augmentations, la direction nous demande d’accepter de baisser nos conditions de travail (transferts, promotions et nouveaux entrants en FRV, allongement de la période de rémunération initiale CM juniors et FA à 12 mois au lieu de 6).


Vous comprendrez bien que pour l’UNAC, ces propositions sont tout bonnement inacceptables.

La Direction a beau communiquer en disant que ce qu’on nous offre en terme d’augmentation de salaire est « fair », notez que les propositions ne se basent que sur l’inflation et non pas sur l’état économique ULTRA florissant de la compagnie.

Il ne faut pas oublier qu’Easyjet se dédouane déjà de certaines obligations en matière de droit social :

• prime de participation aux bénéfices

• formation professionnelle

• 1% logement

La compagnie économise ainsi des millions d’euros sur le dos des ses salariés. L’UNAC a toujours été au-devant du combat pour que l’ancienneté soit prise en compte dans les salaires afin de faire disparaître cette discrimination salariale entre les pilotes et les cabin crew.

L’UNAC a été la première organisation syndicale à aller au conflit pour cela.

Aujourd’hui, de concert, toutes les organisations syndicales représentatives du PNC font de la

création d’une grille de salaires, le principal objectif de ces NAO.


Télécharger le Bulletin en pdf

ouinon.jpg

Objectifs

Dans la négociation en cours, l’objectif commun que vos trois organisations professionnelles représentatives du PNC se sont fixé a été, de valoriser de nouvelles pistes d’économies, les plus indolores possible, afin de réformer le dernier projet de la Direction.


Pour l’UNAC, nos préalables à la réalisation de cet exercice restent les mêmes : garantir au mieux l’emploi, limiter l’impact sur la rémunération, répartir le plus équitablement possible les efforts et contractualiser l’ensemble des règles qui régissent la vie du PNC dans un nouvel accord collectif à durée déterminée.





La Direction a présenté les pistes qui constituent son projet d’accord collectif. Parmi ces pistes, nous relevons les mesures suivantes :

La Direction voudrait ajouter au ralentissement de la carrière, qui faisait partie du projet de cet été, de nouvelles mesures de gel supplémentaire des salaires. La Direction veut donc accroitre encore plus la perte de rémunération des PNC de façon pérenne. Pour nous, en l’état, cette piste de la Direction est inacceptable. Ses effets portent et se cumulent sur l’ensemble de la carrière. Et au final, son poids sur le pouvoir d’achat des PNC est considérable, énorme.


La Direction nous ressort de son chapeau la notation des HST par les CC et CCP. Ce même projet qui avait été refusé par l’ensemble des syndicats PNC ! Si nous ne sommes pas opposés à une réflexion d’ensemble sur la filière PNC, sur les modalités de promotion et sur les modalités de sélection, y compris pour les instructeurs, nous ne sommes pas prêts à signer un chèque en blanc à la Direction


Une seconde problématique est directement liée à l’évaluation par des évaluateurs qui ne seraient pas en Sup de PEQ… 300 cadre PNC remis à la ligne, cela fait 300 promotions CCP de moins, donc 300 promotions CC de moins et par voie de conséquence 300 STW ou HOT de moins. L’impact porte donc également sur les Carrières et sur l’Emploi.


En revanche, rien ou presque sur la création d’un système de Temps Mensuel Réduit qui permettrait de résorber au moins en partie le sureffectif PNC tout en conservant les emplois.


Quand même une bonne nouvelle, au moins provisoire, le projet d’embauche de PNC sous contrat étranger est, à ce jour, écarté par la Direction.




Dans les prochaines réunions, nos priorités vont se porter sur :


La suppression de certaines des mesures d’économies qui se sont portées sur les compositions d’équipage. En effet, notre priorité étant la conservation des emplois, il nous semble qu’il est temps d’inventer une nouvelle façon de déterminer les compo-peq PNC en fonction des avions et non plus en fonction d’un ratio PAX/PNC valable pour tous les avions.

Une révision de la liste des rotations concernées par une diminution des temps d’arrêt en escale ou de RPC






La facture que présente la Direction pour résoudre l’ensemble de nos préoccupations est à ce jour astronomique. A quelques jours de la fin annoncée des négociations l’issue reste encore incertaine.

crier-web.jpg

INFO NEGO FEVRIER

INFO NEGO FEVRIER

En mars 2012, les trois organisations syndicales représentatives des PNC signaient un accord cadre, qui les engageait à négocier un accord « Transform 15 », pour dégager 20 % d’efficacité économique. Ces négociations ont abouti à un projet d’accord qui n’a pas recueilli l’assentiment de la majorité des adhérents de ces trois organisations professionnelles, qui ont été interrogés par référendum.

 

Immédiatement, nous avons demandé la réouverture des négociations, ce qui a été refusé publiquement par le Président De Juniac.

S’en est suivi une période de latence, pendant laquelle notre demande sans cesse réitérée n’a trouvé aucun écho.

 

Il aura fallu que l’UNAC dépose un préavis de grève (préavis toujours en cours qui a été repoussé au 2 avril), pour que la Direction reconsidère sa position et rouvre les négociations en décembre dernier.

 

Forts d’une nouvelle équipe de négociation côté Direction, nous nous sommes mis, l’UNAC, le SNPNC et l’UNSA, autour de la table pour revoir la copie de juillet. L’objectif commun que vos trois organisations professionnelles représentatives du PNC se sont fixé a été, de valoriser de nouvelles pistes d’économies, les plus indolores possible, afin de pouvoir procéder à des échanges et ainsi réformer le dernier projet de la Direction.

 

Pour l’UNAC, nos préalables à la réalisation de cet exercice restent les mêmes : garantir au mieux l’emploi, limiter l’impact sur la rémunération, répartir le plus équitablement possible les efforts et contractualiser l’ensemble des règles qui régissent la vie du PNC


Quelle est la situation actuelle concernant les pistes alternatives

Même si la liste des pistes alternatives semble arrêtée, rien n’est de nature à nous rassurer de façon formelle. 

 

Certes, nous avons pu dégager des économies sur certains domaines qui jusqu’à présent avaient été balayés d’un revers de main par la Direction. 

 

Certes sa volonté de pouvoir embaucher des PNC sous contrat étranger est, à ce jour, écartée, mais nous ne sommes toujours pas à l’abri de voir la Direction nous sortir une horreur du chapeau.

 

Nous connaissons son aptitude à faire au plus simple. Par exemple, elle nous a proposé de nouvelles mesures sur un ralentissement de la carrière plus un gel supplémentaire des salaires, soit une perte supplémentaire de rémunération.

Pour l’UNAC, la réponse est non

Pas question de vous faire croire
qu’une mesure de gel de rémunération, aujourd’hui indolore, ne le sera pas demain. C’est juste un piège grossier qui ne trompe personne. Il s’agit de spéculer sur
l’apathie du PNC, en espérant qu’il suffit de lui dire que de renoncer à une augmentation à venir, n’a aucune incidence sur son porte-monnaie
puisqu’il garde l’argent qu’il a aujourd’hui.
 

Bref considérer tout bonnement que le PNC ne sait pas compter.


Nous connaissons également l’habitude de la Direction de vouloir, à la moindre occasion, nous ressortir ses vieux dossiers, ceux qui ont toujours été combattus par l’ensemble des syndicats, exemple : « l’évaluation ». Dans les pistes alternatives, elle nous propose de valoriser la notation des HST par les CC.

Pour l’UNAC,
 la réponse est toujours NON


Il nous est impossible, aujourd’hui, comme cela l’était hier, d’accepter un projet d’évaluation par la maîtrise, sans qu’une réflexion d’ensemble se porte sur la filière promotionnelle et la filière instructeur PNC. L’accepter reviendrait à signer un chèque en blanc à la Direction et nous ne lui faisons pas confiance.

Ce serait prendre le risque de voir triompher les esprits étriqués et butés de cette entreprise qui depuis vingt ans, par manque d’imagination ou autre, considèrent que la saine politique managériale, c’est celle du capo-chef. Considération éculée que l’on nous ressert de manière récurrente.

Bien entendu, il est trop tôt pour dresser une liste exhaustive des échanges que nous pourrions effectuer pour amender la copie de juillet. Non seulement la négociation est ouverte jusqu’à la fin mars, mais des chantiers dont la Direction nous avait promis l’ouverture n’ont toujours pas été abordés, le Temps Mensuel Réduit, par exemple. Il est incroyable que dans une situation où l’entreprise souffre d’un sureffectif structurel, et malgré une attente que l’on peut maintenant qualifier d’historique, tant le sujet est ancien (au moins autant que l’évaluation), elle ne saute pas sur l’occasion pour ouvrir les débats. Il en est de même pour les indemnités de fin de carrière.

Mais nous pouvons toutefois annoncer d’ores et déjà que nos priorités vont se porter sur une révision de la liste des rotations impactées par une diminution des temps d’arrêt en escale, mais aussi par la suppression de mesures visant à diminuer les compositions d’équipage. Dussions-nous réfléchir à une définition du nombre de PNC par type avion, plutôt que par ratios de type de cabine.

C’est là encore, de notre point de vue, un dépoussiérage nécessaire de vieux concepts ancrés à Air France qui ont pour conséquence d’optimiser les cabines jusqu’aux limites des ratios, quitte à supprimer des toilettes ou à restreindre la surface des espaces de travail.

Le confort des passagers passe après l’intérêt économique. Quant 
à celui des PNC au travail… on n’imagine même pas vous dire le peu de considération qui lui est prêtée par des décideurs schizophrènes qui pourtant ont l’ambition de faire de la Qualité de service Air France, le fer de lance de leur stratégie clientèle.

Télécharger le bulletin en pdf

Ensemble, maintenons la pression

Faute d’une conclusion favorable par un accord protecteur pour notre avenir commun : Tous en grève du 2 au 5 avril.

Préavis, rappelons-le qui est susceptible d’évoluer en fonction de la négociation et des choix stratégiques que nous pourrions élaborer avec les deux autres syndicats PNC.

La résolution des problèmes PNC ne trouvera de solution que dans la cohésion de la collectivité PNC et de ses organisations représentatives.

Depezy.jpg

QDP Novembre/Décembre 2012

Dépêches UNAC  Janvier 2013  Réunions DP novembre et décembre 2012
La dépêche au rendez-vous ! Les délégués vous convoquent à nouveau à la lecture de la dépêche. Vous le savez, il s’agit de reprendre les sujets principaux dont vous nous faites part et de vous faire suivre en direct leur évolution. Vos délégués du personnel les exposent et les suivent jusqu’à obtention de réponses claires. Nous vous invitons à découvrir la sélection novembre-décembre 2012. Bonne lecture!