Archives pour la catégorie Type de vol

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Sureffectif PNC Air France

Sureffectif PNC Air France

Le 28 novembre, la Direction AF a présenté ses projections d’activité et d’effectif pour les trois prochaines années.

Pour l’hiver 2012, un SOUS effectif de plus de 300 PNC était prévu et l’actualisation faite dans les projections pour trois ans montre un sureffectif de plus de 850 PNC pour l’hiver 2012. Entre le sous effectif prévu précédemment et ce sureffectif prévu par l’actualisation, l’écart est de plus de 1 200 PNC. La Direction précise que cette variation provient des évolutions programme/rotation pour 80 % de cet écart.

En effet, les réductions de programme successives ont entrainé une réduction des heures de vol à produire de près de 6 % au global entre MC et LC.

Les projections sur les trois prochaines années montrent un sureffectif de 700 PNC en 2013, 590 en 2014, et 560 en 2015. Ce sureffectif monte à 800 en hiver 2014 et hiver 2015. Cela sans prendre en compte l’avenir prévisible des bases province et sans même parler de ce que nous imaginons des projets de l’entreprise concernant l’avenir du court-courrier…

La compagnie AF est en attrition, donc l’emploi PNC est en attrition. Jusqu’où ? L’emploi est bien au coeur des prochaines négociations !

MTT : medium term target (cible moyen terme)

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Audition du PDG d’Air France par la Commission du développement durable du Sénat

Le Président directeur général d’Air France, Alexandre de Juniac, a été auditionné par les membres de la commission du développement durable du Sénat le 12 décembre.

Cette audition été retransmise en direct par la chaine public sénat. On peut retrouver cette émission à l’adresse suivante :

http://www.publicsenat.fr/vod/audition/audition-d-alexandre-de-juniac,-p-dg-d-air-france/125746

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L’emploi au coeur du second round de négociation

L’EMPLOI AU COEUR DU SECOND ROUND DE NÉGOCIATION


A l’instar des autres compagnies Européennes, Air France navigue par gros temps. De nouveaux concurrents nombreux et à coûts sociaux inférieurs, marasme économique et dette abyssale sont les éléments qui caractérisent particulièrement les difficultés de notre Entreprise. 


C’est dans ce contexte, en préambule à la réouverture des négociations de Transform 2015 (donc de l’Accord Collectif PNC), que la Direction a convié le 5 décembre les 3 syndicats représentatifs du PNC (SNPNC – UNAC – UNSA) à une réunion d’information sur la nouvelle donne en matière de sureffectif et sur les moyens potentiels d’action sur ce dernier.

Le sureffectif envisagé pour les 3 années à venir sera très supérieur à ce qui était envisagé au début de l’année 2012. Deux raisons principales à cette variation:


  • Un fort abattement du programme.
  • Une baisse significative des effectifs indisponibles.


En clair, près de 80% de ce nouveau chiffre du sureffectif serait lié à des ajustements de programme, le restant résidant entre autre dans le fait qu’il y a beaucoup moins de PNC en maternité, en congé sans solde de tout ordre… 


En bref, contrairement à ce que nous espérions, les départs naturels ne suffiront pas à résorber ce sureffectif.


De fait, comme nous le craignions, l’Emploi PNC se retrouvera au cœur de ce second round de négociation. Afin d’éviter des départs contraints, comprenez des licenciements secs, la Direction a dressé la liste des solutions possibles pour éviter ou limiter le recours à de telles extrémités.


Dans un premier temps, la compagnie élargit les possibilités de prise de congé sans solde et ouvre la possibilité de postuler à du temps alterné au-delà des quotas pour une période déterminée. 


Elle mettra ensuite sur la table des négociations l’éventail des mesures d’accompagnement envisageables et menace de ne permettre leur mise en œuvre qu’à la condition que nous trouvions un accord respectant le cahier des charges de Transform, soit 20 % d’économie.


Mais ne serait-ce pas nous faire payer deux fois ?


Pour l’UNAC, ces nouvelles mesures relevant de la maîtrise du sureffectif devront être chiffrées 
à leur juste valeur et, par conséquent, permettre d’alléger la charge des efforts de productivité attendus et leurs conséquences en matière de rémunération.


Les points que nous souhaitons préserver principalement sont ceux impactant le plus la pénibilité tel le repos en escale par exemple.


Les pistes qui sont mises sur la table par la Direction sont les suivantes :


• Nouveau Temps Mensuel Réduit sous forme de congé sans solde fractionné : il s’agirait d’un process transitoire (pour une année) laissant le temps de construire un réel Temps Mensuel Réduit correspondant au cadre légal et aux aspirations de toutes les parties concernées. Cette particularité d’un sans solde fractionné mérite un travail de fond visant à bien mesurer tous les impacts (rémunération, nombre de jours réellement dégagés, cotisations et/ou validation CRPN…)


• Effort général de rémunération par une baisse du Salaire Mensuel Minimum Garanti afin de garder tous les PNC «dans les murs». Une telle solution aurait des impacts sans doute insurmontables pour nombre de PNC qui doivent faire face à des remboursements de crédit. Clairement l’UNAC est hostile à cette option.


• Plan de Départ Volontaire dont les conditions et les mesures incitatives seraient à définir par accord.


• Gestion de la saisonnalité afin de lisser le sureffectif entre l’hiver et l’été. Cette demande de la Compagnie pourrait prendre la forme de quelques jours de repos annualisés. C’est à dire que certains jours de repos seraient défalqués des périodes de forte activité, l’été, pour être reportés sur des périodes hivernales moins chargées. Une des conséquences de ce principe serait que le nombre de départs potentiels serait augmenté. Selon le mode de départ (volontaire ou contraint) l’impact est sensiblement différent.


La Direction n’a pas abordé certaines autres pistes que nous lui demanderons d’étudier afin de couvrir le champs des possibles pour préserver l’emploi PNC.


• Détachement temporaire dans des compagnies filiales (Transavia) avec garantie de retour et maintien du niveau de rémunération, inspiré des solutions retenues par les PNT (non présenté par la Direction).


• Chômage Partiel, où tous les PNC pourraient être maintenus dans l’emploi avec une baisse uniforme du volume d’activité. Le salaire versé par Air France serait payé à due proportion et l’État complèterait la part manquante via une indemnité compensatrice. Cette solution est très compliquée à mettre en place dans le cas général, nécessitant des cadrages précis et un engagement de l’État. Dans le cas de l’activité PNC, cette solution éventuelle serait encore plus difficile à mettre en oeuvre. Néanmoins, nous souhaitons qu’elle soit étudiée.


Confrontés à un tel panel de mesures, nous nous retrouvons clairement face à un PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), un Plan Social. Le sujet est de première importance puisqu’il engage l’avenir de PNC et de leurs familles.


Il n’est plus temps de se livrer à des querelles de chapelles qui n’ont aucun sens. NOUS AVONS LE DEVOIR DE FAIRE FRONT COMMUN. Nous devons agir collectivement pour éviter des catastrophes individuelles.


Les enjeux sont tels qu’il est indispensable que nous maintenions la pression sur la Direction.


A l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’a pas encore été possible de définir une date d’action commune ras- semblant les 3 syndicats PNC.


De manière conservatoire, nous reportons d’ores et déjà notre préavis sur la date dictée par les échéances de la réouverture des négociations (la butée de notre Accord Collectif PNC) pour une grève que nous souhaitons unitaire du 2 au 5 avril.


Cette date et la durée du conflit sont susceptibles d’évoluer en fonction du comportement de la Direction au cours de la négociation et des choix stratégiques des autres syndicats PNC avec qui nous sommes en recherche incessante de convergence.


Nous devons peser tous ensemble sur cette négociation et le cas échéant, combattre tous ensemble.



Télécharger le bulletin en pdf


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L’EMPLOI AU COEUR DU SECOND ROUND DE NEGOCIATION

L’EMPLOI AU COEUR DU SECOND ROUND DE NÉGOCIATION

 

A l’instar des autres compagnies Européennes, Air France navigue par gros temps. De nouveaux concurrents nombreux et à coûts sociaux inférieurs, marasme économique et dette abyssale sont les éléments qui caractérisent particulièrement les difficultés de notre Entreprise. 


C’est dans ce contexte, en préambule à la réouverture des négociations de Transform 2015 (donc de l’Accord Collectif PNC), que la Direction a convié le 5 décembre les 3 syndicats représentatifs du PNC (SNPNC – UNAC – UNSA) à une réunion d’information sur la nouvelle donne en matière de sureffectif et sur les moyens potentiels d’action sur ce dernier. 

Le sureffectif envisagé pour les 3 années à venir sera très supérieur à ce qui était envisagé au début de l’année 2012. Deux raisons principales à cette variation:


  • Un fort abattement du programme.
  • Une baisse significative des effectifs indisponibles.


En clair, près de 80% de ce nouveau chiffre du sureffectif serait lié à des ajustements de programme, le restant résidant entre autre dans le fait qu’il y a beaucoup moins de PNC en maternité, en congé sans solde de tout ordre… 


En bref, contrairement à ce que nous espérions, les départs naturels ne suffiront pas à résorber ce sureffectif.


De fait, comme nous le craignions, l’Emploi PNC se retrouvera au cœur de ce second round de négociation. Afin d’éviter des départs contraints, comprenez des licenciements secs, la Direction a dressé la liste des solutions possibles pour éviter ou limiter le recours à de telles extrémités.


Dans un premier temps, la compagnie élargit les possibilités de prise de congé sans solde et ouvre la possibilité de postuler à du temps alterné au-delà des quotas pour une période déterminée. 


Elle mettra ensuite sur la table des négociations l’éventail des mesures d’accompagnement envisageables et menace de ne permettre leur mise en œuvre qu’à la condition que nous trouvions un accord respectant le cahier des charges de Transform, soit 20 % d’économie.


Mais ne serait-ce pas nous faire payer deux fois ?


Pour l’UNAC, ces nouvelles mesures relevant de la maîtrise du sureffectif devront être chiffrées 
à leur juste valeur et, par conséquent, permettre d’alléger la charge des efforts de productivité attendus et leurs conséquences en matière de rémunération.


Les points que nous souhaitons préserver principalement sont ceux impactant le plus la pénibilité tel le repos en escale par exemple.


Les pistes qui sont mises sur la table par la Direction sont les suivantes :


• Nouveau Temps Mensuel Réduit sous forme de congé sans solde fractionné : il s’agirait d’un process transitoire (pour une année) laissant le temps de construire un réel Temps Mensuel Réduit correspondant au cadre légal et aux aspirations de toutes les parties concernées. Cette particularité d’un sans solde fractionné mérite un travail de fond visant à bien mesurer tous les impacts (rémunération, nombre de jours réellement dégagés, cotisations et/ou validation CRPN…)


• Effort général de rémunération par une baisse du Salaire Mensuel Minimum Garanti afin de garder tous les PNC «dans les murs». Une telle solution aurait des impacts sans doute insurmontables pour nombre de PNC qui doivent faire face à des remboursements de crédit. Clairement l’UNAC est hostile à cette option.


• Plan de Départ Volontaire dont les conditions et les mesures incitatives seraient à définir par accord.


• Gestion de la saisonnalité afin de lisser le sureffectif entre l’hiver et l’été. Cette demande de la Compagnie pourrait prendre la forme de quelques jours de repos annualisés. C’est à dire que certains jours de repos seraient défalqués des périodes de forte activité, l’été, pour être reportés sur des périodes hivernales moins chargées. Une des conséquences de ce principe serait que le nombre de départs potentiels serait augmenté. Selon le mode de départ (volontaire ou contraint) l’impact est sensiblement différent.


La Direction n’a pas abordé certaines autres pistes que nous lui demanderons d’étudier afin de couvrir le champs des possibles pour préserver l’emploi PNC.


• Détachement temporaire dans des compagnies filiales (Transavia) avec garantie de retour et maintien du niveau de rémunération, inspiré des solutions retenues par les PNT (non présenté par la Direction).


• Chômage Partiel, où tous les PNC pourraient être maintenus dans l’emploi avec une baisse uniforme du volume d’activité. Le salaire versé par Air France serait payé à due proportion et l’État complèterait la part manquante via une indemnité compensatrice. Cette solution est très compliquée à mettre en place dans le cas général, nécessitant des cadrages précis et un engagement de l’État. Dans le cas de l’activité PNC, cette solution éventuelle serait encore plus difficile à mettre en oeuvre. Néanmoins, nous souhaitons qu’elle soit étudiée.


Confrontés à un tel panel de mesures, nous nous retrouvons clairement face à un PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), un Plan Social. Le sujet est de première importance puisqu’il engage l’avenir de PNC et de leurs familles.


Il n’est plus temps de se livrer à des querelles de chapelles qui n’ont aucun sens. NOUS AVONS LE DEVOIR DE FAIRE FRONT COMMUN. Nous devons agir collectivement pour éviter des catastrophes individuelles.


Les enjeux sont tels qu’il est indispensable que nous maintenions la pression sur la Direction.


A l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’a pas encore été possible de définir une date d’action commune rassemblant les 3 syndicats PNC.


De manière conservatoire, nous reportons d’ores et déjà notre préavis sur la date dictée par les échéances de la réouverture des négociations (la butée de notre Accord Collectif PNC) pour une grève que nous souhaitons unitaire du 2 au 5 avril.


Cette date et la durée du conflit sont susceptibles d’évoluer en fonction du comportement de la Direction au cours de la négociation et des choix stratégiques des autres syndicats PNC avec qui nous sommes en recherche incessante de convergence.


Nous devons peser tous ensemble sur cette négociation et le cas échéant, combattre tous ensemble.



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Enfin, réouverture des négociations à AIR FRANCE avec les PNC !

ENFIN, RÉOUVERTURE DES NÉGOS PNC ! ENSEMBLE MAINTENONS LA PRESSION

LA DIRECTION VIENT OFFICIELLEMENT D’ANNONCER LA
RÉOUVERTURE DES NÉGOCIATIONS SUR L’ACCORD COLLECTIF PNC

Même
si c’est un premier pas important, il y a encore du chemin pour
parvenir à un accord. Pour cela il faut maintenir la pression et
conduire ces
NÉGOCIATIONS SOUS PRÉAVIS.

La
Direction ne cherchait qu’à gagner du temps et à « meubler » jusqu’à
l’échéance de notre Accord Collectif en mars 2013. Ce conflit social
annoncé pour janvier a obligé la Direction à revoir ses plans…

Il
serait toutefois indécent de se lancer dans un quelconque cocorico, la
seule chose obtenue pour l’instant c’est que la Direction accepte de se
mettre autour de la table de négociation avec les syndicats
représentatifs du PNC.

NOUS
AVONS L’INTENTION DE MAINTENIR LA PRESSION ET DE CONDUIRE CES
NÉGOCIATIONS SOUS PRÉAVIS.  À CET EFFET, NOUS AVONS LANCÉ UNE
CONCERTATION AVEC LE SNPNC ET L’UNSA POUR COORDONNER NOS ACTIONS AFIN DE
PESER ENSEMBLE SUR CETTE NÉGOCIATION. LE VAINQUEUR DE CETTE NÉGOCIATION
NE DOIT PAS ÊTRE TEL OU TEL SYNDICAT, C’EST LE PNC QUI DOIT SORTIR
VAINQUEUR DE CETTE NÉGOCIATION.

Nous
avions écrit officiellement le 26 juillet dernier pour demander à la
Direction de prendre acte de l’échec des négociations sur le
renouvellement par anticipation de l’Accord Collectif PNC 2008/2013 et
de rouvrir immédiatement des négociations. Ce courrier n’a jamais reçu
de réponse et toutes nos tentatives pour négocier sans attendre les
conditions d’emploi et de rémunération des PNC sont restées lettre
morte.

Le 27 novembre dernier, nous avons déposé un préavis de grève pour les 8 et 9 janvier afin d’obtenir :

  • L’ouverture
    de négociations au niveau de l’établissement (et non au niveau de
    l’entreprise) avec les trois syndicats représentatifs du PNC.
  • La
    relocalisation au niveau de l’établissement (et non au niveau de
    l’entreprise) de la négociation des accords concernant les PNC qui
    avaient été dénoncés par la Direction.

Sur
le premier point, enfin, la Direction est revenue sur la position qui
avait été annoncée par le PDG et selon laquelle il n’était pas possible
de formellement rouvrir les négociations avec les PNC.

Cette menace de conflit en janvier les a poussés à convoquer un cycle de réunions de négociations plénières avec les trois syndicats représentatifs du PNC. La première réunion doit se dérouler le 11 décembre et ensuite le 14 décembre. C’est
la première fois que les trois syndicats représentatifs sont tous
convoqués pour une négociation depuis le mois de juillet dernier.

Sur
le deuxième point, une partie des accords dénoncés par la Direction va
être renégociée au niveau de l’établissement c’est-à-dire avec les seuls
syndicats PNC choisis par les PNC. Il y a encore une forte opposition
des syndicats non représentatifs du PNC qui veulent imposer à la
Direction une négociation centralisée au niveau de l’entreprise avec
l’ensemble des syndicats d’Air France (PNT, PS, PNC) et non avec les
seuls syndicats représentatifs du PNC. Cette question fait donc encore
l’objet d’un litige avec les syndicats non représentatifs du PNC.

Concernant
le litige juridique avec l’Entreprise sur l’étendue de la
représentativité de l’UNAC, les procédures judiciaires sont en cours,
nous laisserons les avocats traiter cette question.

Nous estimons nécessaire que ces négociations se déroulent SOUS PRÉAVIS.
Nous estimons nécessaire que le mouvement de grève soit UNITAIRE.
Notre objectif est maintenant de trouver avec le SNPNC et l’UNSA un moyen, ENSEMBLE, de peser sur cette négociation.


La Direction a rouvert les négociations avec les représentants des PNC sur le renouvellement de l’Accord Collectif PNC.


C’est un premier pas significatif que nous attendions tous depuis l’échec des précédentes négociations.


DANS
CE CADRE, NOUS POURRONS ÊTRE AMENÉS À MODIFIER LES DATES DE NOTRE
PRÉAVIS, NOUS VOUS TIENDRONS BIEN SUR INFORMÉS DANS LES PROCHAINS JOURS.

PRÉPAREZ-VOUS À UN CONFLIT LONG ET DIFFICILE.

Téléchargez le bulletin UNAC en PDF

En savoir plus :

La Direction veut nous faire taire !


Grève PNC Air France les 8 et 9 janvier

Les pièces d’un puzzle

Nous voulons un Accord Collectif PNC à AIR FRANCE

Recomposition du paysage du transport aérien, suite et pas fin…


Crise en Europe, crise en France, crise dans le transport aérien, crise à Air France…

Réorganisation-scission d’Air France

Externalisation du Moyen-Courrier Air France

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bilan des réunions UNAC / Direction du 5 et 6 décembre

Cette communication afin de vous informer sur les 2 journées de négociations AEPN qui viennent de se dérouler dans les locaux de L’UNAC à CDG en présence :

· Pour la direction de Christel Witt et Eric Fourel (Eric seulement le 5/12),
· Pour les syndicats Bruno Thomas SNPNAC, Roland Maguer et moi-même UNAC.
 
Constats :

— La direction ne veut plus nous donner les tableaux des TS / TSV / Heures de vol des navigants que nous avions demandé bien qu’elle les a réalisés. Nous avions demandé ces informations afin de travailler sur l’amélioration de la productivité.

— Revendications Direction :

• La direction demande un report de 1 mois supplémentaire pour rendre les jours OFF manquants avant de les transformer en congés payés comme prévu dans l’avenant.

• La direction nous remet un document de 18 pages intitulé : « Avenant à l’accord d’entreprise PN du 29 juillet 2011 et à ses avenants des 7 avril et 26 juillet 2012».


— Un document de Procès-Verbal de désaccord est proposé si on n’est pas d’accord à l’issue des deux jours.
 
Pour la 1re fois depuis l’ouverture des négociations, il y a environ trois mois, la direction nous donne enfin clairement ses revendications.
 
L’UNAC a rappelé, comme signalé il y a plusieurs mois, aux participants de la réunion que son délégué, qui est seul habilité à valider la demande de la direction (suite résultats des dernières élections CE-DP), ne prendra pas seul la décision de valider les revendications Direction ou un PV de désaccord mais s’en remettra à un référendum auprès des PN.
 
Une lecture détaillée du document est faite afin de comprendre les revendications de la direction.
 
Le document en résumé
Il annule et remplace considérablement certaines parties de L’AEPN actuel et/ou de ses avenants sur les chapitres conditions de travail et congés.
 
Nos premières impressions
• Le document fourni par la direction nous semble voué à l’échec à l’issue du référendum,

• Nous avons proposé :

• soit que l’UNAC passe au référendum les revendications de la Direction,
• soit que l’UNAC compte tenue des revendications propose une solution alternative.

• Les représentants de la Direction nous laissent 4 jours (de vendredi à lundi) pour leur faire cette contreproposition (ce qui est un peu court par rapport à nos disponibilités, mais nous acceptons).

• Les représentants de l’UNAC étudieront donc et proposeront un projet de solutions alternatives aux revendications de la Direction afin d’augmenter la flexibilité du Personnel encore plus par rapport aux deux derniers avenants qu’elle avait validé en 2011 (malheureusement nous n’avons pas le tableau des TS/TSV/Hdv afin de pouvoir optimiser ce travail). Ils proposeront également le maintien de garanties sur le nombre d’emplois et donc d’avions.

• À partir de mardi 11 décembre, le DS UNAC attendra le choix de la direction entre les deux documents (celui de la direction ou celui de l’UNAC).

• Si la direction accepte le projet UNAC, nous l’intègrerons dans un AEPN définitif sans d’avenants.

• Nous passerons au vote des PN le document retenu par la Direction. Le DS UNAC validera ou non le document en fonction uniquement du référendum et non en fonction de sa préférence personnelle (même s’il a la légitimité légale pour décider de façon unilatérale).