LES ACTUALITÉS

Nos ailes, et caetera ….

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A l’UNAC, nous aimons beaucoup les publications que les différents services
"Communication" de la Compagnie diffusent aux PN. On y note une
recherche aiguë et prononcée dans le choix des différents formats

utilisés qui permettent un classement rapide et vertical
après plusieurs tentatives de classement ordonné.

Par exemple, les informations des Facilités de Transport
contenues dans un joli classeur plastifié de format A5
pouvaient être mises à jour à la façon du MSS. Belle avancée qui nous a tous
plongés, reconnaissons-le, dans un bonheur intense et sans limite.

Un peu plus tard, quelques mises-à-jour nous ont été diffusées au format A5,
ce qui n’a pas, à proprement parler, assombri notre bonheur diffus bien que
l’absence de perforations sur les pages de ces mises-à-jour

nous fît froncer quelques sourcils.

Nous sommes PNC et il va sans dire que notre capacité à déjouer
ingénieusement les pièges
qui nous sont tendus
quotidiennement nous a permis de trouver le moyen de conserver lesdites
mises-à-jour.

Les leitmotiv des services de comm’ s’éloignant assez peu du "toujours plus
fort", nous découvrîmes peu après les "GP Flash"
au format A4
(que nous pliâmes doctement, perforâmes benoîtement et
sériâmes religieusement) puis les "GP Infos" au format A3
plié
que nous dûmes nous résoudre à abandonner aux
accueillantes poubelles, non sans avoir auparavant tenté de s’imprégner de
leur essence intrinsèque.

Nous aimons aussi beaucoup les Interlignes car il arrive
que les perforations (quand il y en a) soient du mauvais côté.

Vous savez également
ô combien nous estimons la revue People de la DG.OA
qui, faute
d’inspiration, plagie allègrement les Newsletter de l’UNAC sans le moindre
scrupule, et dont le Directeur Adjoint de la publication ne trouve d’autres
excuses que "c’est pas moi, c’est mon chef" quand vous le prenez sur le fait
!

Nous ne nous étendrons donc pas davantage sur le sujet.

Aujourd’hui, nous nous sommes plongés avec délice dans la lecture du PNC Mag
et nous sommes arrêtés sur un tout petit article
concernant les insignes d’uniformes PNC.

Depuis le début de la présentation de ce qui
allait devenir notre Nouvel Uniforme, nous nous sommes obstinés à
demander aux Responsables dudit uniforme de bien vouloir coudre les Ailes
brodées sur les vestes des PNC
. Nous en avions exposé un
nombre incalculable de fois les risques d’arrachements, de blessures ou de
pertes.

Bien sûr, on nous a répondu en ricanant que nous n’y connaissions rien, que
des experts se sont déjà penchés sur le problème, qu’une solution était
trouvée, et que nous allions voir ce que nous allions voir !

Nous avons vu.

Extrait PNC Mag

Quelques jours après le lancement du Nouvel Uniforme, et après quelques
milliers d’Ailes irrémédiablement perdues, nous lisons à la page 3 du
dernier PNC Mag (n°16) l’article suivant :

"Les nouveaux insignes avec attache "fiabilisée" seront disponibles
courant juin. Les PNC pourront retirer 2 insignes dans leur Division
après émargement.

Pour les départs en vol en dehors des heures d’ouverture des secteurs,
ou pendant le week-end, les PNC pourront retirer, en dépannage, un
insigne auprès des Instructeurs de la Permanence Encadrement PNC, près
de la salle des Chefs de Cabine."

Sans volonté particulière d’ouvrir la boîte à claques
, mais avec toutefois quelques soupçons de douce désorganisation
dans cette distribution, nous avons visité diligemment toutes les permanences
des CDL de la cité PN de CDG afin de nous assurer que tous les PNC pourront
retirer en toute quiétude, et de façon harmonieuse, les nouvelles ailes qui
ne s’envoleront plus jamais de façon intempestive.

Voici, dans le désordre, les résultats obtenus pendant la visite :

Le COI, avec 1479 PNC, possède un joli petit sac en
plastique contenant moins d’une vingtaine d’ailes brodées. Il nous est
indiqué à cette permanence que les ailes seront données aux premiers arrivés
sans autre formalité. Les PNC qui ont l’audace de se trouver en temps
alterné ou l’insolence d’être en congés annuels n’avaient qu’à
bien se tenir. Tant pis pour eux.

Sur l’Europe, avec 2496 PNC, on vous dit qu’on en a
tellemement peu qu’on ne les donne qu’en cas de problème, sans qu’on puisse
en apprendre davantage sur la nature du problème à évoquer pour recevoir
cette offrande.

Sur l’AMO, avec 2259 PNC, on préfère les garder en cas de
dépannage et envoyer les PNC au service Habillement, tout en sachant
pertinemment qu’il n’y en a pas là-bas non plus, nous précise t-on. Le CDL
AMO étant géographiquement le plus éloigné du service habillement de
Continental Square, il apparaît très judicieux et sans doute fort distrayant
de laisser les PNC s’y promener inutilement. Il fait beau en ce moment,
alors profitons-en.

Sur l’ASIE, avec 2541 PNC, on vous donne UN insigne contre
UN émargement. Nous nous trouvons sur la première Division qui propose un
service à peu près conforme à ce qui est écrit dans le PNC MAG, avec un
bémol sur le nombre d’insigne distribué.

Sur l’AMERIQUE, avec 4037 PNC, on veut bien vous donner les
nouveaux insignes et on ne vous demandera pas de signature. En revanche, on
vous demandera de restituer les anciennes ailes. Si vous les avez perdues,
tant pis pour vous. Il ne fallait pas les perdre. Ce procédé rend
naturellement absurde le principe global de l’échange d’insignes. En effet,
les PNC qui n’ont pas perdu leurs ailes ne sont pas pressés de venir les
échanger et les malchanceux qui ne les ont plus ne peuvent rien offrir dans
ce marché de dupes américain.

Toute ressemblance avec les précédentes organisations d’échanges du
mondialement célèbre badge Skyteam ( qui a été tour à tour trop petit, puis
mal fixé, et enfin trop grand ) ou autre cordon porte-badge bleu-marine avec
l’indispensable mention Air France imprimée sur ledit cordon (vous étiez
immédiatement considéré comme hérétique si vous ne le portiez pas), puis
quelques semaines plus tard, le schisme du nouveau cordon bleu marine SANS
la mention Air France où, cette fois-ci, étaient impitoyablement condamnés à
être jetés vifs dans la Géhenne les plus prompts à se convertir la première
fois, serait bien entendu parfaitement fortuite.

A suivre…

Christophe DROPSY, Délégué UNAC, Trésorier du CE Lignes