Tous les articles par Gwennaelle SERRET

Nouvelle grève unitaire le 23 mars

Hier s’est tenue une intersyndicale inter-catégorielle avec tous les syndicats de l’entreprise, tous sauf l’UNAC. Nous n’y avons pas été conviés.

L’objet de cette réunion était de définir les suites à donner au mouvement de grève du 22 février.

C’est par voix de presse que nous avons appris qu’il y avait été décidé une nouvelle mobilisation le 23 mars prochain. Bien évidemment, n’en déplaise à ceux qui confondent l’arène politique avec l’efficacité maximale de mobilisation, l’UNAC appelle elle aussi à un arrêt de travail, sur la même date que la plateforme intersyndicale.

Nous partageons les mêmes constats : malgré une mobilisation massive des salariés sur la dernière grève, la Direction n’entend toujours pas nos revendications légitimes.

Alors qu’elle annonce des bénéfices records, suite à 6 ans de blocage de salaire et des efforts d’efficacité économiques très importants, elle reste campée sur sa  proposition :

+ 0,6 % au 1er avril, puis + 0,4% au 1er octobre pour les PN.

Cette proposition est indécente et nos mandants l’apprécient comme une provocation et une réelle trahison, après 6 ans d’efforts qui ont permis de sortir Air France de la zone de crash.

Ce sentiment de trahison ne manquera pas d’être amplifié par la publication du bilan financier de l’entreprise et tout particulièrement quand les salariés apprendront le niveau d’augmentation des membres du Comex.

C’est pourquoi, nous invitons tous nos sympathisants à se déclarer en grève le 23 mars prochain.

Nous avons cependant quelques regrets à formuler quand nous faisons le constat de la méthode employée par certains syndicats qui profitent de cette occasion de tenter d’isoler l’UNAC, qui est pourtant un des trois syndicats représentatifs PNC. Nous sommes tout aussi déçus par le mutisme donc de la complicité des autres, mêmes si nous ne défendons pas les mêmes corporations.

Nous pouvons en déduire que la campagne électorale pour les futures élections professionnelles  est d’ores et déjà lancée.

Si l’UNAC affiche un avis différent il faut l’exclure du collectif, s’il elle affiche le même avis, il faut l’exclure  du collectif.

Pourtant nous sommes prêts à parier que personne n’ira faire le tri dans les grévistes en fonction de leur obédience syndicale et nous serons tous fiers, lors de la mobilisation, d’afficher une unité PNC, sans se soucier des étiquettes syndicales. C’est là l’essentiel.

Les basses oeuvres politiciennes n’ont rien a faire dans le cadre d’un mouvement unitaire de cette importance et la volonté   »d’apartheidisation » des PNC que nous représentons  est tout simplement indigne.

 

Mobilisation du 22 février

La grève du 22 février, pour justifier d’une revalorisation de nos conditions salariales a été exceptionnelle et nécessaire face à la surdité de nos dirigeants.

L’ensemble des salariés a réussi à se mobiliser pour exprimer son exaspération, et nous remercions toutes et tous.

A la suite de la grève, une intersyndicale s’est réunie regroupant l’ensemble des syndicats de l’entreprise. Une fois encore, alors que nous tendions la main à l’intersyndicale, cette dernière nous l’a refusée pour d’obscures griefs politiques entre organisations syndicales.

L’intersyndicale refuse de manière catégorique que le logo de l’UNAC figure sur une communication commune. A croire que le plus important n’est pas tant l’intérêts des salariés que la course électorale.

Etonnant, que des syndicats qui revendiquent l’unité soient aussi sectaires et que certains syndicats du personnel sol et pilotes aient tant d’influence sur l’avenir et les revendications du PNC.

Qu’importe ces querelles syndicales, l’objectif poursuivi est le même, l’UNAC s’associe donc à l’intersyndicale dans la poursuite du mouvement.

L’UNAC à toujours privilégié la voie du dialogue. Entendre pour seule réponse, « déraisonnable et irréaliste » aux revendications d’augmentation de salaires bloqués pendant 6 ans, par ceux qui se sont augmentés de plus de 17%, c’est inaudible. Comme nous l’explique Franck à demi mots, ça coûte quand même moins cher d’augmenter les membres du Comité Exécutif plutôt que l’ensemble des personnels.

Tous les regards se tournent vers nos Dirigeants, nous devons savoir si notre Direction est prête à faire un pas pour ouvrir un véritable dialogue social digne des enjeux d’une entreprise du XXIème siècle ?

 Sans réponse de leur part, nous saurons quelle est le degré de considération que porte notre Direction aux PNC. Il faudra montrer notre détermination.  

 

 

grève 22 février

Une mobilisation exceptionnelle

Merci pour cette mobilisation exemplaire !

Si le fait de défendre son « bifteck » est en France assez mal vu, ça l’est plus particulièrement encore pour nos dirigeants. Notre Direction n’hésite pas à utiliser la loi Diard, faite soi-disant pour assurer une meilleure communication et protéger les voyageurs lors de conflits sociaux dans les transports, pour limiter les droits de ses salariés à exercer leurs droits de grève.

Outre le fait que cette loi donne à l’entreprise tout le temps de s’organiser pour éviter un mouvement d’ampleur, elle lui permet  d’avoir un suivi du taux de participation des salariés grévistes pour utiliser des méthodes peu recommandables : modification de planning, positionnement de 3 jours de grève au lieu d’une journée,  pires difficultés pour se déclarer en grève ou reprendre le service et surtout déploiement de moyens pour éviter un écho médiatique…bref toute une panoplie de démotivation pour se déclarer gréviste.

Qu’importe tous les artifices, nous avons démontré à la Direction que les salariés étaient en capacité de se mobiliser lorsque le manque de considération devenait intolérable.  Nous vous remercions tous. La mobilisation a été très forte et nous avons réussi à perturber l’activité. Pour l’instant, nous sommes à + de 50% de vol LC et + 75% de vols MC d’avions cloués au sol (même si l’entreprise va jurer avec sa mauvaise foi habituelle que 90% des vols ont été maintenus) et ce n’est pas FINI !

 Et après…nous attendons un pas de nos dirigeants.

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Réunion sous préavis

Nous avons été reçus, après l’intersyndicale,  par la Direction dans le cadre du préavis de grève du 22. Comme nous nous y attendions, la Direction n’a fait preuve d’aucune sorte d’ouverture. Situation classique, quand ce genre de convocation s’opère si près du conflit.

D’aucuns attendaient peut-être la réouverture de négociation, ce n’est pas le cas. La Direction est prête à payer pour voir, il va donc nous falloir faire la démonstration d’une mobilisation exemplaire.

Nous vous invitons, pour celles et ceux qui ne l’auraient toujours pas fait, à vous déclarer gréviste dès à présent (et avant ce soir) sous IPN, conformément aux dispositions de la loi Diard.

L’heure est à l’unité et non aux amalgames

Le 22 février l’UNAC appelle à cesser le travail, dans un mouvement unitaire qui regroupe tous les corps de métier de notre entreprise.

Lors des dernières négociations obligatoires, nous avons partagé les mêmes constats. Alors qu’Air France va annoncer des résultats records, la Direction, après 6 ans de blocage de salaire, tente de nous faire croire qu’il nous faut nous contenter de 1% d’augmentation barémique. L’argument fallacieux développé dans ces négociations, c’est qu’il ne faut pas tant s’attacher au niveau, plutôt qu’au merveilleux cadeau : « de renouer avec des augmentations ». Merci Patron.

Comme à son habitude la Direction nous vend le fait qu’au-delà de cette augmentation barémique nous profiterons de l’application d’augmentations au titre du GVT. La belle affaire !

Comme nous vous l’avons expliqué dans un précédent bulletin, le GVT correspond à une distribution contractuelle de notre masse salariale individuelle et n’a rien à voir avec des augmentations de salaire.

Nous souscrivons donc à ce mouvement unitaire et appelons l’ensemble des collègues à une forte mobilisation afin de faire la démonstration de notre pouvoir collectif de nuisance.

Eviter les amalgames.

Nous nous devons d’éclaircir la situation de l’UNAC. La situation peut sembler confuse pour certains et c’est tout à fait normal quand la presse syndicale profite de cette situation pour vous faire croire que l’UNAC et la CFE-CGC sont un et seul même syndicat. Nous regrettons ces dérives électoralistes à l’heure où nous devons tous nous serrer les coudes.

La confusion est facilement entretenue parce que le contexte est un peu compliqué, mais nous allons vous l’expliquer.

L’UNAC est un syndicat indépendant qui représente à Air France, les PNC. L’UNAC est affilié à une fédération la FNEMA, fédération elle-même affiliée à une confédération nationale la CFE-CGC. L’UNAC est un syndicat parfaitement indépendant et autonome.

Un autre syndicat autonome et indépendant, est aussi affilié à la même fédération et la même confédération, il s’agit du SICAMT-GAF (plus communément appelé à AF la CFE-CGC Sol). Ce syndicat représente les personnels sols.

Pour calculer la représentativité des syndicats au sein de la Compagnie, la loi prévoit que l’on cumule l’ensemble des suffrages obtenus par les deux syndicats. Mais elle prévoit aussi que ce tout constitué, ne représente qu’un au niveau des négociations d’entreprise.

Le SICAMT-GAF a décidé de signer l’accord NAO, au vu des propositions de la Direction concernant les salariés qu’il représente. L’UNAC a adopté une position différente et appelle au mouvement de contestation du 22 février.

Même si les normes de représentativité ne peuvent pas être segmentées pour valider des accords d’entreprise, rien ne nous empêche de nous y opposer.

L’avenir nous prépare des réformes qui impacteront notre métier de PNC, il nous faudra être très certainement solidaires à nouveau. L’heure n’est dons pas à la division syndicale et à la propagande politique, mais à fédérer l’unité.

L’UNAC vous invite à vous déclarer dès à présent gréviste le 22 février, conformément aux dispositions de la loi Diard, en vous rendant sous IPN.

L’UNAC appelle à la grève le 22 février

C’est sans équivoque que nous appelons à la mobilisation du 22 février prochain et même si on nous a refusé de poser notre logo sur le tract commun.

Nous ne nous étalerons pas sur les manoeuvres mesquines syndicales dont le but est toujours d’isoler l’UNAC. Personne n’est dupe : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage.

Le plus important au-delà de la politique électoraliste syndicale c’est de faire la démonstration d’une mobilisation exceptionnelle de l’ensemble des personnels et d’obtenir des augmentations substantielles que nous méritons tous, au vu des efforts que nous avons fournis pour redresser notre Compagnie.

L’équation est simple et ne souffre pas de démonstration, nous sommes passés d’une situation de banqueroute à un bénéfice de 1,2/1,5 milliards. Personne ne pourra nous faire croire qu’il ne s’agit que d’une stratégie adaptée de nos dirigeants du COMEX, qui à force d’auto-congratulation  n’ont pas manqué de s’augmenter de 40% en 2016.

Les efforts ont été fournis par l’ensemble des personnels nous devons tous être reconnus, donc récompensés.

Nous proposer 1% d’augmentation est juste une gageure, une provocation.

Nous ne sommes pas naïfs, si cette mobilisation est fortement suivie, chacune des corporations ira défendre les intérêts de leurs mandants et c’est tout à fait normal. Nos collègues PNT ont déjà obtenu le remboursement intégral des trois ans de blocage de leurs échelons, nous devons à minima obtenir la même chose.

Notre mobilisation unitaire risque d’être fragile quand nous allons devoir aborder des sujets discordants avec les intérêts des uns et des autres. Nous parlons ici de modifications substantielles de nos protections sociales.

Pour l’instant il est important de nous concentrer sur l’unité syndicale, c’est pourquoi nous vous invitons à vous mobiliser le 22 février et d’ores et déjà vous déclarer gréviste dès à présent sur le formulaire IPN, conformément à la loi Diard.

L’UNAC et tous ses adhérents seront présents sur ce mouvement, n’en déplaise aux stratèges, politiques, électoralistes,…