Archives pour la catégorie Air Caraibes

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NON à la RÉFORME DES RETRAITES

La réforme — nécessaire — du régime général de retraite est injuste et de toute façon insuffisante. Plusieurs confédérations syndicales appellent les salariés et les retraités à manifester contre le projet de réforme des retraites.

L’UNAC demande aux PNC de participer à ce mouvement national.


La façon dont ont été menées les soi-disant négociations a clairement démontré qu’il s’agissait davantage d’un pur exercice de communication alors que la négociation était déjà décidée en haut lieu.

Cette réforme touchera l’ensemble des PNC en tant que futurs retraités du régime général. Elle concernera à terme tous les régimes complémentaires et donc la CRPN spécifique aux navigants.

Le projet de loi sera présenté au Conseil des ministres en juillet et discuté au Parlement en septembre. Il est évident que la réaction « populaire », selon son ampleur, pourra influer sur le cours des événements.

TOUS EN GRÈVE LE 24 JUIN
au départ des bases entre 00h01 et 23h59

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RYANAIR

Michael O’Leary, le Maître chanteur

Après le « chantage financier » exercé par Ryanair auprès des collectivités locales en conditionnant le maintien de son activité à l’augmentation substantielle des aides financières en sa faveur, le Directeur Général de Ryanair passe à un registre odieux en exerçant un chantage à l’emploi à Marseille.

Déjà roi de la provocation, il concourt maintenant au titre d’empereur du chantage indigne.


L’ultralibéralisme a trouvé sa caricature en la personne de Michael O’Leary.


Si la justice française l’empêchait de poursuivre son activité d’esclavagiste moderne il fermerait sa base de Marseille déclare-t-il au journal LES ÉCHOS. Ryanair remboursera-t-elle alors toutes les sommes qui lui ont été versées pour simplement faire son métier de transporteur aérien ?


Depuis quand les « patrons voyous » (comme le disait un ancien président de la république) peuvent-ils exercer des menaces sur l’institution judiciaire d’un pays ?


Allons-nous laisser ces pirates bafouer la législation européenne applicable aux navigants d’une compagnie irlandaise basés en France ?


Depuis 2006, Ryanair s’assoit impunément sur les Règlements européens, sur le Code du travail et sur le Code de la sécurité sociale. Depuis 2006, les salariés basés à Marseille n’ont pas le droit à des délégués du personnel, à un CE ou un CHSCT. Aucune représentation syndicale n’est permise. Le premier salarié qui parle à un représentant syndical français est viré sur le champ.


Et tout cela est financé largement par… les collectivités locales. La CCI de Marseille rétribue donc Ryanair pour qu’elle continue d’exercer ce dumping social scandaleux !


L’UNAC ne cédera pas à cet immonde chantage, nous ne retirerons pas notre plainte.


Mais, s’agit-il vraiment d’un chantage ? Ryanair n’aurait-elle pas déjà décidé de déplacer ces avions sur une autre base en Europe (en Allemagne ?) offrant tout simplement un meilleur financement de son activité ? Il y a fort à parier qu’à ce jeu du plus offrant d’autres CCI en Europe aient été plus généreuse que la CCI Marseille Provence.


Fin 2009, Air France a porté plainte auprès de la Commission européenne contre Ryanair pour des aides publiques qu’elle juge « contraires aux règles européennes ».

Michael O’Leary déclarait, en réaction qu’il était persuadé que la Commission européenne n’allait pas donner raison à Air France et que si c’était le cas il courrait nu sur les Champs-Élysées.


Suite à la plainte déposée par l’UNAC en janvier dernier, à l’encontre de Ryanair, pour travail dissimulé, il n’a pas pris le même pari, dommage, car pour un syndicat faire courir un patron, qui plus est en tenue d’Adam, tient des fantasmes des plus inavoués.


Ses conseillers ont dû apprécier le risque, suite au dénouement à la décision du Tribunal de Créteil de condamner EASY JET pour les mêmes motifs. Nous aurions préféré les traditionnelles fanfaronnades de mauvais goût d’O’Leary, plutôt que sa nouvelle attitude qui consiste à opérer un odieux chantage à l’emploi : « Si vous m’obligez à respecter la loi, je ferme la base de Marseille ».


Les réactions ne se sont pas fait attendre, que ce soit de la part de certains parlementaires, des représentants de la chambre de commerce locale ou plus simplement des usagers, il faut sauver « le soldat Ryanair ».


Les mêmes parlementaires qui expliquent, à longueur d’année, la nécessité de résorber les déficits des systèmes sociaux français, sont les premiers complices quand il s’agit de cautionner des montages financiers, dénués de toute éthique morale, qui consistent à faire payer l’ensemble des contribuables pour faire baisser le tarif des billets des utilisateurs de Ryanair.


Mais l’annonce du patron de Ryanair ne trompe personne, ces mêmes complices et tous les milieux autorisés sont au courant du secret de polichinelle de Ryanair, la décision de fermer la base de Marseille est prise depuis longtemps, O’Leary organise son repli sur nouvelle base allemande, faute d’avoir pu négocier le maintien des subventions régionales. Quelle aubaine de pouvoir faire porter le chapeau à une organisation syndicale ou au système judiciaire français.



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Accord national interprofessionnel sur la prévention du harcèlement et des violences au travail

Les partenaires sociaux ont tous signé le 27 avril dernier, l’accord national interprofessionnel sur la prévention du harcèlement et des violences au travail, qui transpose l’accord européen du 15 décembre 2006 sur le harcèlement et la violence au travail.

Cet accord, qui s’impose à l’ensemble des entreprises, y compris les TPE/PME, tend, d’une part, à améliorer la sensibilisation, la compréhension et la prise de conscience des employeurs, des salariés et de leurs représentants à l’égard du harcèlement et de la violence au travail afin de mieux prévenir ces phénomènes, les réduire et si possible les éliminer ; et d’autre part, à apporter aux employeurs, aux salariés et à leurs représentants, à tous les niveaux, un cadre concret pour l’identification, la prévention et la gestion des problèmes de harcèlement et de violence au travail.

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Le bulletin UNAC AF sur la souffrance au travail

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EASYJET condamnée pour travail dissimulé et entrave aux IRP

Le Tribunal Correctionnel de Créteil a rendu son jugement le 9 avril et EASYJET a été condamnée pour délit d’entrave au fonctionnement des Institutions Représentatives du Personnel et pour travail dissimulé.


Le 8 mars 2007, L’UNAC a porté plainte en se constituant partie civile dans cette affaire. En effet, en 2006, nous avons pour la première fois demandé à la Compagnie Easyjet d’organiser des élections professionnelles et d’accepter la désignation d’un délégué syndical et cela sans succès.

Rappel des faits :
En février 2005, la gendarmerie constate la présence irrégulière d’affiches publicitaires sur le domaine public de l’aéroport d’Orly et décide de dresser procès verbal. La gendarmerie découvre alors que cette société de droit britannique existant depuis 1995 et exerçant l’activité de transport aérien était immatriculée au Registre du Commerce à Paris depuis le 14 avril 2004 avec une domiciliation 10 rue Mesnil dans le 16e.
Les gendarmes constataient également qu’Easyjet affiliée en qualité d’employeur à l’URSSAF depuis 2003, n’avait déclaré que deux salariés en 2004 et un en 2005, alors qu’en réalité elle employait entre 168 et 179 salariés sur la période 2005-2006 sans les déclarer.

Ces constatations ont conduit le Procureur de la République à ordonner le 7 décembre 2006 une enquête préliminaire sur des faits de travail dissimulé.

Au terme des interrogatoires du personnel, il est apparu que les salariés prenaient quotidiennement leur service au départ d’Orly et qu’ils terminaient également leur service à Orly ; qu’ils étaient affiliés à une caisse d’assurance maladie et à un fonds de pension britannique ; qu’aucune déclaration d’embauche n’avait été effectuée pour ces salariés et qu’aucun navigant n’était inscrits à la CRPN. Il est apparu aux enquêteurs qu’aucune institution représentative du personnel n’avait été mise en place au sein de l’entreprise.

La compagnie Easyjet a été reconnue coupable du délit de travail dissimulé et du délit d’entrave au fonctionnement des Institutions Représentative du Personnel. Elle a été condamnée à 150 000 euros d’amende et devra verser des dommages et intérêts à Pôle Emploi pour un montant de 1 400 000 euros et à l’UNAC pour un montant de 40 000 euros.

La compagnie a 10 jours pour faire appel de ce jugement.


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CRPN : le nombre d’années de réserve s’améliore

CRPN : LE N S’AMÉLIORE ET PASSE À 6,25

Le Code de l’aviation civile définit les conditions d’ouverture des droits à la retraite complémentaire des navigants en fonction de la valeur des « réserves » de la CRPN (Caisse de Retraite du Personnel Navigant).

En divisant le montant des réserves au 31 décembre 2009 par le montant des retraites qui ont été versées en 2009, on détermine le « nombre d’années de prestations en réserve » ou Nombre d’années de réserve communément appelé « N ».

L’année dernière, ce calcul donnait un N égal à 6, alors qu’il était de 7 précédemment. En conséquence, le nombre d’annuités nécessaires pour bénéficier d’une pension à taux plein avait été porté de 25 à 26 annuités. De la même façon, le « couple », âge + annuités, permettant de bénéficier d’une pension proportionnelle avait été porté de 75 à 76.

Cette année, les réserves ayant augmenté, la valeur de N passe de 6 à 6,25. Ainsi, à partir du 1er juillet 2010, pour bénéficier d’une pension à taux plein il faudra avoir au moins 50 ans et 25,75 annuités (soit 25 ans et 9 mois). Pour bénéficier d’une pension proportionnelle, il faudra réunir les conditions âge + annuités du couple 75,75 (exemple : 51 ans et demi + 24 annuités et 1 trimestre, ou autre exemple : 54 ans + 21 annuités et 3 trimestres).

La CRPN va envoyer une note d’information aux navigants éventuellement concernés.