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AFFICHE Web C.A. AF

Election des représentants des salariés au Conseil d’Administration d’Air France

Le premier tour des élections des représentants PNC au Conseil d’Administration d’Air France, se déroulera du lundi 12 mars au mardi 27 mars.

Comparativement aux élections DP/CE qui recueillent un taux de participation PNC élevé (75%), l’élection de notre représentant PNC au Conseil d’Administration d’Air France connaît  un fort taux d’abstention.

Pourtant, cette élection est importante pour les PNC, car c’est au sein du Conseil d’Administration que sont pris les grands choix stratégiques.

Il est donc primordial que nous, PNC, soyons présents au Conseil d’Administration d’Air France. Nous devons y faire entendre notre voix !! Et plus le taux de  participation sera fort, plus notre voix aura de poids et de valeur.

Il est temps que vous preniez la parole : Votez et faites voter UNAC !

Voter massivement, c’est aussi l’occasion pour nous PNC de montrer à la Direction l’intérêt  que nous portons à la bonne gestion de notre entreprise et  le regard que nous avons sur notre avenir. Ne laissons pas penser  à l’entreprise, par notre abstention massive, que nous sommes incapables de comprendre les enjeux qui nous concernent.

Prenez la parole : Votez et faites voter UNAC

L’UNAC a depuis de longues années démontré sa capacité de gestion (CE, Mutuelle, Caisse de retraite). Notre esprit responsable, de construction, de contractualisation, sans aucune  compromission en est la garantie.

En nous élisant, vous nous placerez au cœur des décisions économiques et financières de l’entreprise, et  nous pourrons apporter notre vision PNC en tenant compte de notre réalité quotidienne de PNC.

En élisant un PNC qui vous ressemble, un représentant UNAC au Conseil d’Administration d’Air France, vous participez à la sécurisation de votre avenir.

Il est temps de reprendre la parole : Votez et faites voter UNAC

Bndeau AF Transavia HOP Joon

INFO MUTUELLE : FORFAIT HOSPITALIER

 

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A l’UNAC, nous sommes conscients, pour préserver notre modèle social, qu’il est primmordial de réduire le déficit de la sécurité sociale, de responsabiliser le patient et de le dissuader de s’adonner à la surconsommation de soins.  Mais cela doit-il se faire n’importe comment et à n’importe quel prix ?

Depuis, le 1er janvier, certaines mesures PLFSS (Projet de loi de finance de la sécurité sociale) 2018, sont applicables. Si certaines sont pavées de bonnes intentions il y en a d’autres pour lesquelles nous sommes en désaccord, par exemple : la hausse de 2 euros / jour du forfait hospitalier (1), passant de 18 à 20 € et de 13,5 à 15 € en psychiatrie.

Alors que ce forfait avait augmenté en 2016, cette nouvelle hausse,  non remboursée par l’assurance maladiE se  cumule à d’autres mesures prises courant 2017 telles que : la revalorisation des honoraires des médecins, la création du forfait « patientelle ». Cela nous laisse penser qu’à terme, il y aura un risque d’augmentation du montant de nos cotisations, donc une baisse de notre pouvoir d’achat…

La hausse de ce forfait sera prise en charge par la mutuelle, nous direz-vous ? Oui, mais quel autre choix aura la mutuelle à terme que d’augmenter ses tarifs ?

La dernière réforme du contrat « responsable »,  a entamé notre cahier de garanties incluses dans notre contrat collectif. Pour contrer cet effet, une nouvelle garantie « optionnelle » et « non responsable » va être proposée (taxée 20,27% iso 13,27%), autorisant des remboursements plus élevés quel que soit le médecin consulté ou en cas d’hospitalisation. Optionnelle dit avec ses propres deniers…et sans participation de l’entreprise.

(1) Le forfait hospitalier représente la participation financière du patient aux frais d’hébergement et d’entretien (restauration) entraînés par son hospitalisation. Il est dû pour tout séjour supérieur à 24 heures, dans le public comme dans le privé, le jour de sa sortie.

Bien évidemment, sont exonérés les femmes enceintes, les nourrissons, les  bénéficiaires de la CMU-C, de l’aide médicale d’Etat,  les AT et MP.

Quels choix proposent les mutuelles ?

Une exonération du forfait hospitalier est prévue pour certaines catégories de patients. Attention : même s’il existe des recoupements, les patients ayant droit à un remboursement des frais d’hospitalisation à 100 % n’ont pas forcément droit à l’exonération du forfait hospitalier, et vice-versa. Le forfait hospitalier, entre autres, ne sera pas réclamé aux personnes suivantes :

  • Les femmes enceintes au cours des quatre derniers mois de grossesse ou des douze jours suivant l’accouchement.
  • Les nourrissons jusqu’au trentième jour après leur naissance.
  • Les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), de l’Aide Médicale d’État (AME) ou d’une pension militaire.
  • Les hospitalisations pour une maladie professionnelle ou encore un accident du travail. Les patients en ALD, en revanche, sont redevables du forfait.
  • Les hospitalisations pour don d’organe.

Bon à savoir : à compter du 1er avril 2015, une complémentaire santé dite « responsable » aura l’obligation de vous rembourser l’intégralité du forfait journalier, et ce de manière illimitée dans le temps (sauf séjour en établissement médico-social de type EHPAD ou MAS).

Participation forfaitaire pour certains actes médicaux.

Une franchise médicale d’un montant de 18 € est normalement à la charge du patient pour chaque acte médical réalisé pendant l’hospitalisation et d’un montant égal ou supérieur à 120 €. La plupart des complémentaires santé proposent toutefois le remboursement de ce forfait, dans des conditions dont vous pourrez prendre connaissance en lisant votre contrat.

 

 

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GP: LA DIRECTION A PRIS NOTE

L’intersyndicale GP PS-PN des syndicats représentatifs a été reçue le 15 décembre par notre direction. La pression récemment exercée avec grogne et combativité aura permis d’obtenir l’ouverture de négociations qui commenceront en janvier 2018.

La plate-forme de revendications est vaste. Elle contient, entre autres:

- la demande de contractualisation des règles GP empêchant la direction de dégrafer unilatéralement les conditions de nos GP.

- l’obtention d’une entière transparence sur la disponibilité des billets et de leur tarification, quitte à repenser tout le système.

- la remise au « plancher URSSAF » des billets R1, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui pour l’ensemble des billets.

- l’introduction de billets GP pour nos enfants de plus de 26 ans sur le quota de nos ayants-droits parents retraités.

- le retour du « R1 high » solution permettant de ne plus subir les aléas d’ouverture et de fermeture des classes tarifaires actuelles.

L’épineux sujet des BUS DIRECTS est actuellement en négociation entre l’entreprise citée et la direction et sera traité à part des négos GP à la mi janvier.
Pour autant nous ne serons pas moins attentifs à ce sujet.
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Premier vol JOON, le 1er décembre

Le premier décembre prochain, JOON inaugurera son premier vol. En novembre 2016, Jean Marc Janaillac avait annoncé la création d’une nouvelle filiale, appelée Boost, dans un premier temps, qui viendrait renforcer l’économie de lignes Air France déficitaires.

Alors que certains considéraient cette annonce comme un  coup de bluff de la part de la Direction, puisque nous étions en pleine négociation de notre accord collectif, nous vous faisions part de notre très grande inquiétude.

Le projet consiste à basculer 18 coques moyen courrier et 10 coques long courrier d’Air France vers Joon, d’ici 2019, afin d’opérer des lignes « déficitaires » AF et l’ouverture de nouvelles escales. Les appareils Joon seront pilotés par des PNT volontaires AF, sous contrat AF, mais avec des PNC recrutés en externe à des conditions d’emploi et de rémunération inférieures à celles d’AF.

Bien sûr n’importe qui comprend qu’il y a danger de voir la Direction d’AF céder à la tentation de trier son activité et de la répartir dans ses filiales en optimisant les recettes, mais aussi, et surtout de créer une nouvelle norme de référence en matière sociale.

Dés lors, différentes options d’opposition s’offraient à nous. Rentrer dans un conflit long et brutal contre la création de Joon et prendre le risque de voir cette nouvelle compagnie se monter hors du territoire français. Profiter de notre négociation d’accord collectif pour répartir les 35% d’efficacité économique destinéé à Joon, sur notre population AF. Ou encore, créer un sous-régime d’emploi mixte long et moyen au sein même d’AF, dans lequel aurait été versé toutes les nouvelles embauches avec des conditions d’emploi à définir.

Solution proposée par certains de nos partenaires et catégoriquement rejetée par l’UNAC. Ceci serait revenu à revivre la situation de 1996, la création d’une B-scale.

On peut collectivement regretter de n’avoir pas eu suffisamment de talent pour éviter la création de Joon, mais il ne faut pas exonérer la Direction de sa responsabilité. C’est elle et elle seule qui a décidée de cette stratégie. Elle n’a eu besoin de personne pour s’autoriser la création de Joon.

Il est trop facile aujourd’hui de trouver des boucs émissaires, de reprocher au PNC de ne pas s’être mobilisé, de vous mentir en affirmant que l’UNAC et l’UNSA ont souscrit et signé un accord de création de Joon. A l’UNAC, nous n’avons pas cédé au fatalisme et nous avons été à l’initiative d’un accord historique de protection des emplois à AF, un accord de périmètre que nous avons signé en juillet. Cet accord prévoit trois dispositions : la limitation du nombre de basculements de coques AF vers Joon (à l’identique de l’accord PNT), l’interdiction de mobilité forcée de PNC AF vers Joon, l’engagement de créer des filières filiales afin d’alimenter les besoins d’emploi PNC AF, en priorité par des PNC des filiales, HOP, Transavia et Joon.

Certes d’aucuns vous diront que ce n’est pas suffisant, que malgré tout, nos emplois sont en sursis, qu’il aurait fallu obtenir un accord sur 20 ans… Mais ce qu’il faut retenir, c’est moins de vous bercer d’illusions que de tenter de mettre des barrières contractuelles pour réfréner les tentations de la Direction et des actionnaires.

Nous ne sommes pas convaincus de la pertinence économique de cette nouvelle stratégie. Les  économies réalisées sur la population PNC et en faisant appel à de la sous-traitance pour la touchée avion, ne sont pas suffisantes pour « redresser » Air France. Nous ne sommes pas loin de penser que l’objectif est bien plus (et tout simplement) marketing. Créer une image au travers de Joon, d’une entreprise innovante et dynamique, de nature à rassurer les financiers, les investisseurs et peut-être à capter cette population de consommateurs appelés millénials.

Le lancement de Joon crée beaucoup d’émoi chez certains d’entre nous et c’est légitime, ils s’en ouvrent régulièrement sur les différents réseaux sociaux et quelquefois en montrant du doigt nos collègues PNC Joon. Nous le déplorons, les équipages PNC Joon sont jeunes et demandeurs d’emplois. Personne n’a le droit de les stigmatiser. Ils seront demain (nous l’espérons) nos futurs collègues à bord des avions AF, si nous réussissons à organiser les filières filiales. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que ces 1000 PNC sont embauchés sous contrats français et participeront au financement de nos organismes collectifs.

 

 

 

Nouveau bloc réserve

Maximum 28 jours par année civile en 5 blocs de 4,5,6 ou 7 jours.  Le service production estime avoir besoin de positionner 3 périodes de bloc en moyenne par PNC.

Limitation à 1 départ de bloc par mois séparé d’au moins 30 jours.

Les repos entourant le bloc sont stables.

En cas de derniers jours de réserve inutilisables, la direction s’est engagée à ne pas maintenir les PNC de réserve inutilement. Faites nous remonter tout non respect de cet engagement.

Les blocs sont pour l’instant positionnés entre les DDA 1 et 2. Nous faisons pression sur la Direction pour décaler ce positionnement après le DDA 2, ainsi que pour mettre en place la possibilité de désidérater ces blocs réserve (date, cumul des blocs…).

L’accord est signé, mais nous continuons à travailler pour apporter des améliorations.

 

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Lettre de la gestion aux PNC de 53 ans

A partir de 53 ans,  AF vous demande si vous souhaitez continuer à bénéficier de l’abattement de 30% de vos charges sociales, ou non, par l’envoie d’un courrier.

Pour faire très court, si vous décidez de jouir de votre pension CRPN et bénéficier de l’ARE (allocation chômage), 2 cas se présentent :

Le maintien de l’abattement de 30% qui entraine une réduction des prestations sociales (ARE).

Le refus de l’abattement pour la dernière année d’activité, financièrement plus avantageux (le montant des charges sociales étant réintégré dans le calcul de l’ARE) mais qui entraîne une augmentation de vos cotisations sociales sur votre fiche de paye.

Air France demande une réponse avant le 31 décembre au PNC, car il faut une année civile complète avant de quitter l’entreprise pour pouvoir bénéficier d’une meilleure indemnisation.

Donc si vous n’envisagez pas de quitter l’entreprise l’année qui suit l’envoi de ce courrier, ne répondez pas. N’hésitez pas à venir prendre plus d’infos à notre permanence.