Archives pour la catégorie Bases province

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LA DERNIÈRE DIGUE

LA DERNIÈRE DIGUE

« L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part. »

Gustave Le Bon

Au tout début 2010, après deux années de résultats déficitaires, la Direction d’AF, à l’instar des autres Compagnie Européennes, mettait l’accent sur les difficultés particulières de nos réseaux court et moyen courrier.


Deux écoles faisaient entendre leur voix dans les comités exécutifs d’Air France.


D’un côté , il y avait les partisans, à l’anglaise ou à la germanique, de l’externalisation pure et simple de cette activité et de l’autre ceux qui souhaitaient maintenir un modèle français de compagnie globale.


Depuis cette époque, les seconds étaient au manettes. Ils avaient pour ambition affichée de réformer notre activité CC et MC afin de se mettre en capacité de résister aux chamboulements du ciel européen.

UNE STRATÉGIE PEU LISIBLE

Leur logorrhée, leur flot de paroles, à chaque réunion reprenait, à tous les échelons de la Direction, un leitmotiv où elle déclarait que « faute de capacité d’adaptation et de sens des responsabilités de la part des syndicats, l’emploi sur court et moyen courrier serait menacé ».

De nombreux chantiers furent ouverts par la Direction avec plus ou moins de conviction et de cohérence…

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BASES PROVINCE : PARADOXES

 

PARADOXES

Le paradoxe, je ne sais pas ce que c’est. Je crois que c’est le nom que les imbéciles donnent à la vérité. Jean Moréas

 

Hier, s’est tenue une nouvelle réunion de négociation sur les Bases Province. Nous aurions voulu, dans cette période de fêtes, pouvoir rassurer nos collègues des bases et leur annoncer de bonnes nouvelles, il n’en sera malheureusement rien.

Comme à l’habitude, chacun est resté campé sur ses positions, positions dont nous n’avons pas à juger la légitimité. L’UNSA et le SNPNC-FO ont fait le choix de porter devant les tribunaux une note de Direction dont l’application a été jugée illégale. Jugée illégale non pas pour son contenu, mais parce qu’il était inscrit dans la Convention d’entreprise PNC que la rémunération et le temps de travail du PNC dans l’entreprise, devaient être définis par accord et exclusivement par accord. Faute d’avoir aboutit, en juillet 2011, à une contractualisation majoritaire (puisque seule l’UNAC avait signé), la Direction avait outrepassé ses droits.

Si nous parlons au passé, c’est que depuis le 4 décembre la Convention d’entreprise PNC n’existe plus, même si par un artifice très discutable, la Direction et les organisations syndicales représentatives au niveau de l’entreprise (FO, UNSA, CFDT, UGICT CGT) se sont accordés pour prolonger de deux mois les effets de la Convention d’entreprise PNC. 

 

A défaut de voir cette convention contractualisée, elle perdra toute efficience le 4 février 2014.

La Direction sera alors libre de droit d’appliquer de nouveau une note de Direction, qui certes sera de nature à rassurer en partie nos collègues de province, mais qui, tout comme la première sera modifiable et amendable de façon unilatérale. Chacun comprendra que cette situation n’est pas satisfaisante d’un point de vue syndical.

 

Alors que nous n’avons eu de cesse de réclamer de voir négocier les accords PNC par des syndicats PNC, en faisant redescendre les négociations d’entreprise au niveau de l’établissement, nous faisons le constat que la Direction est toujours restée sourde à nos revendications. À sa décharge le lobbying des syndicats sols est particulièrement assourdissant. 

Au-delà du fait que nous considérons qu’il est dangereux pour le PNC de voir négocier un accord qui traite de ses indemnités de fin de carrière, de l’embauche PNC ressortissant ou non de la communauté européenne, de la rémunération ou du temps de travail, par des syndicats non représentatifs du PNC, la conséquence majeure pourrait être à terme, la non-contractualisation des sujets PNC…, donc l’application de règles unilatérales définies par l’entreprise.

Une situation catastrophe qu’illustre pourtant celle de nos collègues Base Province. Situation syndicale particulièrement paradoxale, puisqu’elle consiste à refuser de signer un accord d’entreprise, au prétexte qu’elle ne prévoit pas exclusivement de traiter de ces sujets par accord, de refuser par ailleurs de signer un accord d’établissement, puis regretter que la Compagnie n’applique pas une note de Direction strictement identique au texte de l’accord que l’on a refusé de signer tout en contestant l’application du note de Direction. Il y a de quoi se perdre, non ?

Les prochaines réunions sont programmées le 7 et le 14 janvier, nous maintiendrons nos revendications à savoir la contractualisation de l’accord de juillet 2011 (avec sa clause de convergence de la rémunération et sa clause de périmètre) et de nos revendications sur quelques améliorations (planning) de règles d’utilisation que nous avons eu l’occasion de vous exposer dans nos dernières publication, le tout annexé à l’ACG PNC. 

Nous voulons continuer à croire qu’à force de persuasion, nous retrouverons la voie de la cohérence devant l’impèriosité d’obtenir la contractualisation de nos conditions de travail.

 

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Effectif PNC

EFFECTIF PNC

« Il y a deux sortes d’abus : ceux qui naissent de la logique d’un Régime et ceux qui naissent de son incohérence. »

Gilbert Cesbron.

Depuis plusieurs mois, la Direction se plaint d’un sureffectif PNC de l’ordre de 700 PNC.

Le 10 décembre, la Direction a annoncé vouloir transférer 115 personnels sol vers le PNC. Une vingtaine en provenance de Transavia où ils ont exercé quelques mois comme PNC et environ 90 autres PS qui avaient passé la sélection et sont « en attente de besoin PNC ».

Le 12 décembre, notre DGRH annonce en CCE un nouveau PDV PN ! ?

Sans prétention d’avoir inventé le « fil à couper l’eau chaude », à l’UNAC, on a un peu de mal à trouver une logique quelconque entre les constats et les actes de la Direction d’Air France.

Nous avions déjà du mal avec la lisibilité de la stratégie globale de la Compagnie, alors, lorsqu’on observe sa gestion de l’effectif PNC ça devient un vrai casse-tête chinois.

Soit c’est un art extrêmement élaboré et il faudra qu’elle nous l’explique, soit elle fait vraiment n’importe quoi… et ça devient très inquiétant.

Selon le principe mathématique du « rasoir d’occam » : « quand deux théories sont en compétition, celle qui est la plus simple est souvent la meilleure ».

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BP – Une pâle lueur d’espoir

UNE PÂLE LUEUR D’ESPOIR

Demain,jeudi 19 décembre,une nouvelle réunion de négociation sur les Bases Province est programmée.

L’espoir d’aboutir rapidement est infime, mais c’est un premier pas qui nous sort, au moins pour un temps, de la situation de blocage que nous connaissons.

Notre objectif est toujours de négocier et de contractualiser un chapitre Bases Province qui devra être intégré par avenant dans l’Accord Collectif PNC 2013 – 2016.

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GRAND FROID

GRAND FROID

Nous demandions, depuis le mois de mai, un assouplissement des règles de port des pièces chaudes de nos uniformes.

C’est enfin acté.

Pendant les embarquements, au large comme au contact, dans toutes les escales comme à Paris, le PNC féminin et masculin peut porter manteau, parka, gants, écharpe …

Sortez couverts. 

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Bases Province, Sortir du NO MAN’s LAND

 

BASES PROVINCE

SORTIR DU NO MAN’S LAND

 

UN TRACT « CHIANT », MAIS NÉCESSAIRE

À la suite d’une décision de justice, depuis le 1er décembre , la note de Direction BP-13.11 ne s’applique plus. Le PNC basé en province est, de fait, jeté dans le plus grand désarroi ne sachant plus quelles sont ses règles d’utilisation et de rémunération. La négociation en cours, pour intégrer par avenant un chapitre BP dans l’accord Collectif PNC, connaît quelques ratés alors qu’un nouveau référé est engagé par certains syndicats pour faire appliquer les règles de rémunération parisiennes. A ce stade, la date avancée pour cette action est calée sur le 16 janvier. Pour le moment, le PNC basé connaît une souffrance réelle.

Revenons à un des fondamentaux de l’action syndicale :

« le droit doit être un moyen, jamais une fin »

Ce n’est pas la victoire face au juge qui doit être l’objectif, mais ce sur quoi cette victoire débouche.

Mais quelle est donc la fin poursuivie?

PRÉSERVER LES PNC PARISIENS DU RISQUE DE CONTAGION ?

Ce risque n’existe pas. Les Bases Province ne sont pas une maladie, mais une activité spécifique pour laquelle des règles d’utilisation et de rémunération adaptées doivent être négociées et contractualisées, pour être sécurisées.

Les conditions d’utilisation des PNC LC sont différentes de celles des PNC MC, elles mêmes différentes de celles des PNC Antillais. Les PNC de ces différents régimes d’emploi devraient-ils avoir peur d’être « contaminés » par les règles des autres ?

Les règles de rémunération des PNC LC sont différentes de celles des PNC MC. Les PNC LC devraient-ils avoir peur d’être « contaminés » par la rémunération MC?

Jouer à se faire peur avec la contagion, c’est nier sa propre capacité de négociation et d’action.

L’activité des PNC basés en province correspond à des réalités sociales et économiques différentes de celles de Paris sur MC ou LC. La contagion étant un leurre, il n’est pas choquant à nos yeux que les règles BP soient différentes, du moment où un autre équilibre satisfait les PNC concernés.

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