Archives pour la catégorie Bases province

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PENDANT CE TEMPS

PENDANT CE TEMPS

QUEL AVENIR POUR AIR FRANCE – KLM ?

Le Président De Juniac a assuré lors de ses voeux à la presse « qu’Air France KLM est en train de sortir des difficultés». «Les immenses efforts commencent à être couronnés de succès», a-t-il ajouté. Mais l’entreprise doit encore travailler sur certains points pour revenir dans le vert. ( Une couleur qui prend de l’importance dans le groupe AF ). Elle doit poursuivre la restructuration de son réseau court et moyen-courrier, secteur toujours en difficulté. Sur ce point, KLM a déjà fait des progrès. Il «devrait atteindre l’équilibre en 2015». Il va falloir attendre la présentation des résultats financiers annuels le 20 février prochain, pour avoir des informations plus précises…

A la lecture des dernières déclarations de notre Direction dans la presse, on peut légitimement s’attendre à une amélioration de la santé financière de la Holding AF/KL.


C’est certes rassurant pour l’avenir d’Air France KLM. Mais on peut tout aussi légitimement s’interroger sur l’avenir du groupe Air France et de ses PNC, d’Air France elle même et de ses PNC.

À ces questions nous n’avons pas, jusqu’ici, de réponses précises. Par contre, en recoupant certaines informations, nous avons des raisons d’être inquiets.

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MISE AU POINT

MISE AU POINT

Nous venons de trouver dans nos casiers, un tract  de « bonnets bleus » qui appelle à juger…

De toute évidence, pour certains la campagne électorale de mi 2015 a déjà commencé. Clairement elle sera tristement d’un niveau jusque là jamais atteint.

Une clarification nous semble d’ores et déjà nécessaire.

L’UNAC n’a jamais signé de note de Direction. Aucun syndicat ne peut signer de note de Direction. Une note de Direction c’est justement ce qui arrive quand aucun Accord n’est signé pour encadrer une activité salariée.  Une note de Direction n’est pas contractuelle et n’apporte aucune protection aux salariés concernés. L’UNAC avait signé un projet d’Accord qui, s’il avait recueilli suffisamment de signatures pour être valide, aurait protégé le périmètre d’activité des Bases Province et les PNC basés seraient effectivement aujourd’hui rémunérés aux conditions parisiennes, tout comme les PNT qui, eux, ont signé un Accord Bases Province valide.

Nous l’aurons compris, dans cette prose l’UNAC est responsable de tous les maux. D’ailleurs la crise des subprimes,  c’est à cause de l’UNAC. Le tsunami sur Fukushima, c’est la faute de l’UNAC et ce n’est pas fini… demain l’UNAC éteindra le soleil.

Pour celles et ceux qui le souhaitent, vous pouvez accéder à notre réponse détaillée en cliquant le lien suivant:

A mort l’UNAC !

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À MORT L’UNAC !

À MORT L’UNAC !

Pas très joli tout ça, mais c’est à vous de juger. Dans un bulletin de l’UNSA, on vous parle d’éthique syndicale, mais qu’est-ce donc que l’éthique syndicale ? Une position, des opinions, des chemins différents pour atteindre un même but semble-t-il, défendre les intérêts de notre corporation. Certes nous n’avons pas tous le même avis, sinon ne formerions nous pas un seul et même syndicat ? Nous, à l’UNAC, nous préférons à l’éthique, la déontologie syndicale, celle qui consiste à échanger, débattre pour trouver les voies (et pas forcément les voix) qui nous semblent être les meilleures pour le PNC et surtout, éviter de nous foutre de votre gueule, pardon « d’éviter de nous moquer de vos bouches ». Tous nos actes sont transparents, quand bien même ils ne vous plaisent pas, nous les assumons. 

A l’ère du :

- « j’ai raison puisque je conteste… »

- « j’ai raison puisque je suis inflexible… »

- « j’ai raison puisque je dis ce que mes collègues veulent entendre… »,

nous considérons qu’il est plus sage de ne pas mélanger la soupe d’acrimonie syndicale avec celle de la réalité de terrain, c’est à dire vos conditions d’emploi.

Pourtant des choses, on en a à raconter et c’est pas très joli, joli. 

A l’évidence l’éthique syndicale se résume à gagner les prochaines élections, quoiqu’il en coûte, quitte à raconter n’importe quoi au coin d’un galley, quitte à attaquer nommément les représentants de l’UNAC, quitte à écrire un monceau de conneries (plus c’est gros plus ça passe) et malheureusement à en oublier l’essentiel : la déontologie.

Pour nous la déontologie se résume à une chose toute simple, vous dire la vérité, celle que l’on pense, celle qui nous anime et ensuite il vous reste à juger.

Nous constatons qu’à l’heure de vecteurs d’information ultra rapides, les blogs, les forums, facebook, bien souvent, on peut énoncer n’importe quelle ânerie pour trouver des soutiens. Une des recettes après le dénigrement systématique, le mensonge éhonté, c’est la théorie du complot. L’UNAC serait donc le bras armé de la Direction, le ver dans le fruit en un dessin soit dit.

Mais raisonnons juste un peu, depuis juillet 2008 les normes de représentativité syndicales ont été réformées, il faut depuis totaliser 10% des voix au premier tour du CE pour être représentatif, 30% pour signer un accord et qu’il ne soit pas contesté par un ou des syndicats qui pèseraient 50% ou plus.

Aux dernières élections, l’UNAC a recueilli 26% des voix au premier tour des élections CE, elle ne peut pas signer seule un accord, il ne pourrait pas s’appliquer.

Alors comment l’UNAC pourrait-elle être instrumentalisée par la Direction ? A vous de juger.

On vous dit que l’UNAC aurait signé la note de Direction Base Province dans laquelle il y avait une clause d’application de la rémunération Paris en cas d’attrition de la flotte et que nous aurions été floués parce que la Direction aurait modifié cette note. Belle affaire.

L’UNSA qui se revendique d’éthique syndicale devrait à minima se plonger dans les fondamentaux légaux : une note de Direction ne se signe pas, c’est son fondement, elle est édictée par la Direction, faute d’accord. 

Bref on nous reproche d’avoir signé un accord plus protecteur, qu’ils ont refusé de signer, pour se voir appliquer une note de Direction, faute de signatures majoritaires. Et par ailleurs nous sommes traités de traitres, de coupables de ne pas avoir fait appliquer le texte de l’accord bases province.

Qui comprend ?

On vous parle de B-Scale, l’UNSA découvre la B-Scale comme un slogan. 

Aujourd’hui ces mêmes personnes utilisent ce slogan pour vous faire croire qu’une rémunération différente c’est l’instauration d’une B-Scale. Foutaises et amateurisme, la rémunération du PNC n’est pas uniforme, celle des PNC LC est différente de celle des PNC CC/MC, de celle des PNC Antilles, de celle des PNC PPT et pourtant il ne s’agit pas d’une B-Scale.

Ces mêmes représentants étaient contre la rémunération au forfait en 2008, alors qu’ils l’avaient négociée quand ils faisaient encore partie d’un syndicat historique. Ceux qui revendiquent la rémunération au mérite. Facile quand on touche 6PV par journée de mandat, première revendication de l’UNSA à l’issue des négociations d’accord collectif 2008-2013. On se dit la vérité même si c’est pas très joli, joli ? Vérifiez ! Combien touchez-vous de PV quand vous êtes en immo sol (4)? Faites vos calculs ? C’est à vous de juger.

On nous attaque sur la gestion du CE, nous n’avons qu’une élue au bureau du CE, cependant elle est la Secrétaire du CE, donc la responsable légale. Quand il a fallu aller déposer plainte pour assigner Monsieur Spinetta au tribunal pour lui faire respecter l’inversion des flux, c’est bien cette même déléguée UNAC qui seule, a eu le courage d’entamer cette démarche contre son Président de l’époque. Pour la petite histoire la police a débarqué un dimanche matin à 8H00 pour l’assigner. Bien évidemment, cela crée des liens d’amitié incontestables entre la Direction et l’UNAC.

Nous ne convaincrons pas tout le monde PNC, nous en sommes conscients, nous connaissons les limites de ce genre de bulletin réponse, elle transgressent bien souvent votre seuil de tolérance vis à vis de la crédibilité des syndicats et de leurs actions, mais nous nous devions de répondre. Vos délégués, celles et ceux que vous avez élus majoritairement, souffrent de ces attaques incessantes et gratuites, elles et ils sont pourtant en première ligne devant la Direction, pour vous et contre elle.

Vous voulez la vérité : lisez-nous, interrogez-nous.

Bien évidemment vous aurez compris que la prochaine catastrophe mondiale ou la pluie de demain seront de l’unique faute de l’UNAC.

A vous de juger.

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Effectif PNC AF et Mutation groupe PS/PN

Effectif PNC AF et Mutation groupe PS/PN

Les projections d’effectif PNC AF fournies par la Direction pour les années à venir ne sont pas réjouissantes et soulèvent le problème particulier d’une centaine de personnel au sol qui avaient réussi dans les années passées les sélections pour devenir PNC Air France.

Non seulement leur espoir d’évolution professionnel sur le schéma qu’ils s’étaient fixés « s’éloigne significativement » et de surcroit, ils risquent de devoir repasser les examens du CCA (ex CFS) suite à la modification de la réglementation qui limite à 5 ans le bénéfice de son obtention, si le titulaire n’exerce pas de fonction PNC en vol sur cette période.

La Direction envisage donc un système de mutation groupe PS AF/ PN Transavia, accompagnée de mesures d’incitations renforcées. Pour l’UNAC, nous estimons qu’à défaut de besoins pérennes au sein du PNC AF, cette proposition est un premier pas, mais que d’autres propositions sont possibles et doivent pouvoir répondre à certaines préoccupations de la population concernée. 

La Direction  d’Air France prévoit de faire appel à des PCB étudiants sur la saison été 2014, alors que des PS/PN en attente pourraient très bien être volontaires pour d’une part consolider leur CCA et avoir une première expérience de la fonction PNC. 


Nous demandons qu’une priorité absolue soit donnée à ces volontaires potentiels par rapport aux jobs étudiants.

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LA DERNIÈRE DIGUE

LA DERNIÈRE DIGUE

« L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part. »

Gustave Le Bon

Au tout début 2010, après deux années de résultats déficitaires, la Direction d’AF, à l’instar des autres Compagnie Européennes, mettait l’accent sur les difficultés particulières de nos réseaux court et moyen courrier.


Deux écoles faisaient entendre leur voix dans les comités exécutifs d’Air France.


D’un côté , il y avait les partisans, à l’anglaise ou à la germanique, de l’externalisation pure et simple de cette activité et de l’autre ceux qui souhaitaient maintenir un modèle français de compagnie globale.


Depuis cette époque, les seconds étaient au manettes. Ils avaient pour ambition affichée de réformer notre activité CC et MC afin de se mettre en capacité de résister aux chamboulements du ciel européen.

UNE STRATÉGIE PEU LISIBLE

Leur logorrhée, leur flot de paroles, à chaque réunion reprenait, à tous les échelons de la Direction, un leitmotiv où elle déclarait que « faute de capacité d’adaptation et de sens des responsabilités de la part des syndicats, l’emploi sur court et moyen courrier serait menacé ».

De nombreux chantiers furent ouverts par la Direction avec plus ou moins de conviction et de cohérence…

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BASES PROVINCE : PARADOXES

 

PARADOXES

Le paradoxe, je ne sais pas ce que c’est. Je crois que c’est le nom que les imbéciles donnent à la vérité. Jean Moréas

 

Hier, s’est tenue une nouvelle réunion de négociation sur les Bases Province. Nous aurions voulu, dans cette période de fêtes, pouvoir rassurer nos collègues des bases et leur annoncer de bonnes nouvelles, il n’en sera malheureusement rien.

Comme à l’habitude, chacun est resté campé sur ses positions, positions dont nous n’avons pas à juger la légitimité. L’UNSA et le SNPNC-FO ont fait le choix de porter devant les tribunaux une note de Direction dont l’application a été jugée illégale. Jugée illégale non pas pour son contenu, mais parce qu’il était inscrit dans la Convention d’entreprise PNC que la rémunération et le temps de travail du PNC dans l’entreprise, devaient être définis par accord et exclusivement par accord. Faute d’avoir aboutit, en juillet 2011, à une contractualisation majoritaire (puisque seule l’UNAC avait signé), la Direction avait outrepassé ses droits.

Si nous parlons au passé, c’est que depuis le 4 décembre la Convention d’entreprise PNC n’existe plus, même si par un artifice très discutable, la Direction et les organisations syndicales représentatives au niveau de l’entreprise (FO, UNSA, CFDT, UGICT CGT) se sont accordés pour prolonger de deux mois les effets de la Convention d’entreprise PNC. 

 

A défaut de voir cette convention contractualisée, elle perdra toute efficience le 4 février 2014.

La Direction sera alors libre de droit d’appliquer de nouveau une note de Direction, qui certes sera de nature à rassurer en partie nos collègues de province, mais qui, tout comme la première sera modifiable et amendable de façon unilatérale. Chacun comprendra que cette situation n’est pas satisfaisante d’un point de vue syndical.

 

Alors que nous n’avons eu de cesse de réclamer de voir négocier les accords PNC par des syndicats PNC, en faisant redescendre les négociations d’entreprise au niveau de l’établissement, nous faisons le constat que la Direction est toujours restée sourde à nos revendications. À sa décharge le lobbying des syndicats sols est particulièrement assourdissant. 

Au-delà du fait que nous considérons qu’il est dangereux pour le PNC de voir négocier un accord qui traite de ses indemnités de fin de carrière, de l’embauche PNC ressortissant ou non de la communauté européenne, de la rémunération ou du temps de travail, par des syndicats non représentatifs du PNC, la conséquence majeure pourrait être à terme, la non-contractualisation des sujets PNC…, donc l’application de règles unilatérales définies par l’entreprise.

Une situation catastrophe qu’illustre pourtant celle de nos collègues Base Province. Situation syndicale particulièrement paradoxale, puisqu’elle consiste à refuser de signer un accord d’entreprise, au prétexte qu’elle ne prévoit pas exclusivement de traiter de ces sujets par accord, de refuser par ailleurs de signer un accord d’établissement, puis regretter que la Compagnie n’applique pas une note de Direction strictement identique au texte de l’accord que l’on a refusé de signer tout en contestant l’application du note de Direction. Il y a de quoi se perdre, non ?

Les prochaines réunions sont programmées le 7 et le 14 janvier, nous maintiendrons nos revendications à savoir la contractualisation de l’accord de juillet 2011 (avec sa clause de convergence de la rémunération et sa clause de périmètre) et de nos revendications sur quelques améliorations (planning) de règles d’utilisation que nous avons eu l’occasion de vous exposer dans nos dernières publication, le tout annexé à l’ACG PNC. 

Nous voulons continuer à croire qu’à force de persuasion, nous retrouverons la voie de la cohérence devant l’impèriosité d’obtenir la contractualisation de nos conditions de travail.