Archives pour la catégorie Type de vol

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Plans de départs… volontaire ?

Plan de départs volontaires : qui tire les marrons du feu ?

 

wwww.latribune.fr

Extraits…

Air France et Danone aujourd’hui, Alcatel-Lucent hier, et PSA avant-hier : les plans de départs volontaires se multiplient comme des petits pains dans les entreprises. A chaque fois, le même argument en ces temps de crise économique : faire des économies. A priori moins violent qu’un plan de licenciement, le départ volontaire n’en reste pas moins ambigu, autant du côté de l’entreprise que du côté du salarié. Et surtout quand le marché de l’emploi fait grise mine.


[ Présenté et perçu comme favorisant le projet personnel du salarié, le plan de départ volontaire isole celui-ci du collectif, le prive de soutien, l'invite à se comporter en mercenaire, et lui dénie toute place singulière au sein du collectif. Dans ce type de négociation, les syndicats peinent à trouver leur place : rodés à défendre l'emploi, ils se sentent malhabiles à négocier des primes de départ ou à s'assurer de la force du projet du candidat en partance. Leur reste à négocier un bilan de carrière ou des mesures d'accompagnement... jamais très évidents. Invité -seul- à devenir actif dans sa volonté de partir, le salarié est « agi », au sens psychologique du terme, par sa direction, c'est-à-dire indirectement manipulé par sa hiérarchie qui le place en position de demandeur potentiel, tandis qu'elle reste à l'arrière-ligne. En refusant de choisir clairement, celle-ci se comporte passivement quant à sa stratégie de gestion des compétences, voire sa stratégie tout court. L'entreprise prend ainsi le risque de sombrer dans l'anorexie : plus elle licencie pour maigrir, moins elle est performante, et plus elle a besoin de maigrir encore...jusqu'à ne plus avoir la force de tenir debout. Sans compter qu'en l'absence de critères d'éligibilité, l'entreprise court le danger de voir ses salariés les plus compétents ou les plus utiles quitter le navire. Drôle de drame où tous les rôles sont sens dessus dessous.]


 

en savoir plus avec le bulletin de l’UNAC publié en mai 2012 …

l’article complet sur latribune.fr

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RYANAIR devant le Tribunal Correctionnel

RYANAIR doit comparaitre devant le Tribunal Correctionnel d’Aix-en-Provence le 31 janvier et le 1er février.

Cette audience fait suite à une plainte de l’UNAC déposée auprès du parquet d’Aix-en-Provence.

Depuis 2007, Ryanair ne s’acquitte pas de ses obligations en matière de législation sociale puisqu’elle n’a déclaré son personnel navigant ni à la Caisse de Retraite du Personnel Navigant (CRPN), ni auprès des différents régimes de protection sociale.

Ryanair exerce également des opérations de prêt de main d’oeuvre en concluant avec WORKFORCE et CREWLINK un contrat ayant pour seul objet la mise à disposition de salariés complètement subordonnés à Ryanair.

Ryanair emploie des navigants, au départ de sa base de Marseille, sans avoir organisé l’élection des délégués du personnel, l’élection des délégués au comité d’entreprise ni l’élection des délégués du CHSCT.

Ryanair, est une compagnie aérienne irlandaise qui, par ses pratiques assimilables à du dumping social, au départ de sa base de Marseille et d’un certain nombre de villes de province, détruit des emplois dans les autres compagnies aériennes qui, elles, appliquent la législation française. Cette concurrence déloyale pratiquée à grande échelle en Europe par Ryanair est un véritable fléau pour nos emplois. Cette « évasion sociale » met en péril les régimes de protection sociale et de retraite du personnel navigant et l’emploi dans toute la branche du transport aérien.

Tous les navigants, quelle que soit leur compagnie, qui exercent leur activité au départ d’une base d’affectation sur le territoire national et qui terminent leur service sur cette base doivent se voir appliquer le droit du travail français et le droit social de leur base d’affectation en France.

Rappelons que le Traité de Lisbonne, qui constitue la « compilation » des Traités européens depuis le Traité de Rome, organise la liberté d’établissement reconnue au sein des États membres depuis la suppression des frontières et la création du marché commun. Dans certains domaines où il n’existe pas de réglementation intégrée ce sont les règles nationales qui ont vocation à s’appliquer ; c’est ce qu’on appelle le principe de subsidiarité, principe qui s’accompagne d’efforts d’harmonisation afin d’éviter de trop grandes disparités, mais qui n’aboutissent pas à un standard unique (concrètement, c’est la situation dont veut profiter Ryanair en « choisissant à la carte » le régime social le moins coûteux).

Tout opérateur économique établi (au sens du Traité, c’est-à-dire relevant d’une législation interne d’un État membre) dans l’un des État membres de l’Union Européenne (par exemple en Irlande, comme c’est le cas de Ryanair) jouit de la liberté de déployer son activité en dehors de l’État membre dans lequel il est établit (par exemple en France, comme c’est le cas de Ryanair à Marseille) et ce, sans qu’on puisse lui opposer une quelconque barrière douanière, économique ou technique. En pratique, cela signifie que cet opérateur économique sera traité d’un point de vue juridique de la même manière que les opérateurs économiques du pays d’accueil (la France). La finalité du Traité étant d’organiser cette liberté du commerce et de l’industrie en veillant à une concurrence libre mais loyale.

Ainsi, lorsque l’opérateur économique use de cette liberté d’établissement, il doit impérativement (il ne s’agit pas d’une option ou d’un choix laissé à sa propre appréciation !) se déclarer en tant qu’établissement dans le pays d’accueil de façon à se soumettre aux règles de droit interne, celles-ci étant harmonisées sous l’effet de l’intégration européenne, et justement dans le but d’éviter toute distorsion de concurrence entre les opérateurs originaires d’un autre pays européen et ceux du pays d’accueil.

La suppression des frontières pour favoriser la liberté de circulation des biens et personnes au sein du marché commun ne doit pas aboutir à une sorte de « législation à la carte » où chacun pourrait choisir librement son propre régime juridique.

En tentant de s’affranchir de toutes les contraintes de la construction européenne pour ne conserver que les avantages Ryanair fait preuve au minimum d’une conception ultra libérale de l’Europe et du marché européen que nous qualifions de dumping social.

C’est ce qu’un ancien président de la République française appelait des pratiques de patron voyou !

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INFO NEGO MI_JANVIER

INFO NÉGO JANVIER 2013


Fin novembre l’UNAC déposait un préavis de grève pour la seconde semaine de janvier. Nous demandions la réouverture immédiate des négociations de l’accord collectif PNC et la relocalisation au sein de l’établissement OA de toutes les renégociations des accords centraux concernant le PNC, dénoncés par l’Entreprise.


Début décembre, la Direction acceptait de rouvrir la négociation de l’Accord Collectif PNC dans le cadre deTRANSFORM et affirmait la relocalisation dans l’établissement OA de la plupart des accords centraux qui nous concernent. Nous avons donc repositionné notre préavis à l’issue de la négociation (à partir du 2 avril) afin de maintenir la pression sur la Direction.


A mi-janvier, où en sommes nous sur l’ensemble de ces dossiers ?


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Flight Time Limitation

  Flight Time Limitations

Historiquement, les règles encadrant les activités de l’Aviation Civile sont ,en France, celles du Code des  Transport et quelques réminiscences du CAC (Code de l’aviation Civile). Ces textes constituent un ensemble de règles à minima, que l’on peut considérer comme un plancher protecteur pour les navigants. 

Ce plancher n’empêche pas la mise en place de protections mieux disantes, dans les compagnies aériennes, sous forme conventionnelle (négocié entre directions et Organisations syndicales).

Le 15 juillet 2002 était crée l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne, EASA, dont la mission est double : elle fournit une expertise technique à la Commission Européenne en contribuant à la rédaction de règles en matière de sécurité aérienne dans divers domaines et en apportant une collaboration technique à la conclusion des accords internationaux y afférents.

Depuis l’application du règlement EU-OPS en 2008, l’EASA poursuit  l’harmonisation européenne de ces règles de sécurité en intégrant les règlementations nationales les plus libérales d’Europe.

Après 2 années de travaux, elle vient de publier un texte concernant les limitations de temps de vol, en anglais Flight Time Limitations, ou FTL, qui consiste en de nouvelles butées d’utilisation. Ce texte sera présenté à la Commission Européenne. Il est encore temps d’agir. 


Ces FTL présentent des valeurs extrêmes en matière de rythmes de travail, de nombre d’étapes, de limitations de TSV, de temps de repos (périodiques, à bord, à la base d’affectation), de réserves… qui pour les PN de la majorité des Compagnies Européennes sont proprement hallucinantes. Beaucoup de ces domaines n’étaient pas couverts par les textes précédents. Le moins que l’on puisse dire est que les valeurs présentées dans le FTL sont tellement outrancières qu’elles n’ont de vertu que symbolique.

Jusqu’aujourd’hui, il existe encore 3 niveaux de protection. 

 

  • Les règles Européennes, 
  • les règles nationales (de chaque état de l’Union)
  • et enfin les règles conventionnelles négociées dans chaque Entreprise.

 

Ce texte remet surtout, en cause le principe de non régression nationale en supprimant la possibilité pour un Etat de conserver des dispositions mieux disantes que le texte européen ! Avec cette clause, nous perdons un niveau de protection, le niveau national.

A Air France, tout comme dans la plupart des Majors européennes et même dans la plupart des Low-Costs, le socle conventionnel est bien loin des limites basses contenues dans le Code des Transport, dans  les EU-OPS et à fortiori dans les FTL.

Néanmoins, à l’heure où les règles d’utilisation conventionnelles des navigants sont remises en cause dans la plupart des Compagnie Européennes, nous considérons impératif d’avoir l’ultime filet de protection le plus haut possible.

C’est pourquoi nous vous invitons tout d’abord à signer la pétition européenne en ligne

http://list.flightdutytimes.eu/Participate.4.0.html?L=2


 

Mais aussi à participer à la journée d’action européenne des équipages, afin de sensibiliser l’opinion publique aux risques que ce texte lui fait courir.

mardi 22 janvier 2013, de 10h00 à 13h00 

au Terminal 2 de l’aéroport CDG, 

devant l’Hôtel Sheraton à la sortie de l’escalator du CDG Val, 

en uniforme

 

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CRPN + CLAIR 1

La Caisse de Retraite du Personnel Navigant gère un régime de retraite


COMPLÉMENTAIRE, OBLIGATOIRE, RÉGLEMENTAIRE et AUTONOME.

Car la CRPN verse des prestations de retraite qui viennent en complément du régime de base de la Sécurité Sociale. La CRPN n’a rien d’un régime spécial, contrairement à celui de la RATP ou de la SNCF par exemple. À la différence de la CRPN, les régimes spéciaux versent des prestations « en remplacement » du régime de la Sécurité Sociale.

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Financement des retraites… réforme à venir !

Financement des retraites : les projections et les pistes du COR

Selon le rapport du Conseil d’orientation des retraites du 19 décembre 2012 sur les retraites à l’horizon 2020, 2040 et 2060, le contexte
économique dégradé ne permettrait pas d’améliorer le solde du système de
retraite à court et moyen termes.
 


Le Conseil d’orientation des retraites, (COR) a présenté, le 19 décembre 2012, son rapport sur les perspectives des retraites à l’horizon 2020,2040 et 2060,
en prenant en compte la réforme des retraites de novembre 2010 qui
devait permettre un retour à l’équilibre financier du système en 2018.
En tout état de cause, cet objectif ne devrait pas être atteint, estime
le COR, qui a examiné différents scénarios économiques et dressé des
pistes de travail pour l’avenir.

Selon le COR, la situation financière des régimes de retraite à court et moyen termes serait marquée par le contexte macroéconomique dégradé
lié à la poursuite de la crise jusqu’en 2013, puis par l’amélioration
progressive escomptée pendant tout le reste de la décennie jusqu’en
2020. Le besoin de financement du système de retraite (y compris du
Fonds de solidarité vieillesse) se creuserait régulièrement de 0,7 à 1
point du PIB entre 2011 et 2017, passant de 14 à 21,3 milliards d’€.

À plus long terme, c’est-à-dire en 2060, le solde financier du système de retraite pourrait rester «durablement négatif», et représenter de - 105 milliards d’€ à + 93 milliards d’€, soit de -2,9 points à + 1,7 point du PIB.

S’appuyant sur ces projections, le COR s’est penché sur les perspectives
pour les assurés en matière de retraite d’ici à 2060. Pour cela, le
rapport donne des indications à la fois sur les âges de départ à la
retraite et sur le niveau des pensions à court (2020), moyen (2040) et
long termes (2060).

Âges effectifs de départ à la retraite. La tendance générale est au «report
de l’âge de la retraite» estime le COR. L’âge moyen de
départ se situe à 62 ans aujourd’hui et devrait se stabiliser à 64 ans sur la période 2035-2060.

Niveau des pensions. Étant indexées sur l’inflation, les pensions de retraite augmentent régulièrement au fil des ans. Au total, sur la période 2011-2060, celles-ci augmenteraient de 37 % à 60 %. Néanmoins cette hausse serait inférieure à celle des revenus d’activité bruts. Par conséquent, la pension moyenne, rapportée au revenu d’activité moyen, baisserait à l’horizon 2060.
Entre 2011 et 2060, selon les scénarios et variantes retenus, cette
baisse pourrait être comprise entre 10 % et 28 % (avec rendements
Agirc-Arrco constants) et même entre 14 % et 35 % (avec rendements
Agirc-Arrco décroissants). En revanche, si les besoins de financement du système de retraite en projection sont intégralement couverts par de «nouvelles hausses de prélèvements à la charge des actifs», l’évolution des pensions de retraite serait plus favorable.


Afin d’assurer l’équilibre du système de retraite, le COR insiste sur la nécessité d’agir sur un ou plusieurs des trois leviers existants : hausse des prélèvements sur les actifs, diminution des pensions, augmentation de l’âge de départ à la retraite.

 

Le
rapport, qui se base sur les chiffres de 2011 et retient le principe
d’une augmentation d’environ une année de l’âge effectif moyen de départ
à la retraite entre 2011-2020, puis d’une année supplémentaire sur la
période 2020-2060, évoque deux hypothèses :

 


– à l’horizon 2020,
l’équilibre pourra être obtenu soit en augmentant les prélèvements de
1,1 point, soit en diminuant le rapport entre pension moyenne nette et
revenu moyen net de 5 %, soit en élevant de 9 mois supplémentaires l’âge
effectif moyen de départ à la retraite ;

 

– pour la période 2040-2060,
le système de retraite devrait être à l’équilibre grâce soit à une
hausse des prélèvements de 5 points en 2040 et 6,2 points en 2060, soit
une diminution du niveau de la pension moyenne par rapport au revenu
d’activité de 20 % et 25,3 %, soit un décalage effectif de l’âge de la
retraite de 6 et 7 ans par rapport à 2011.


source : http://www.wk-rh.fr
source : http://www.cor-retraites.fr
source : onzième rapport du COR du 19 décembre 2012

COR : Le Conseil d’orientation des retraites est un lieu permanent d’études
et de concertation entre les principaux acteurs du champ des retraites.
Il suit l’évolution des régimes et fait des propositions pour assurer
leur solidité financière et leur fonctionnement solidaire.


Créé en 2000,
le Conseil d’orientation des retraites (COR) est une structure
pluraliste et permanente, associant des parlementaires, des
représentants des partenaires sociaux, des experts et des représentants
de l’État. Il a pour mission essentielle d’assurer le suivi et
l’expertise concertée permanente de notre système d’assurance vieillesse
et de faire des propositions.