Tous les articles par Flore Arrighi

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Elections CSE : Merci pour votre implication

 Avec une participation de plus de 79%, notre population a su démontrer à quel point elle se sent concernée par son avenir. Si nous souhaitons avant tout remercier celles et ceux qui nous ont accordé leur confiance lors de ces élections, nous souhaitons également remercier l’ensemble des PNC pour leur mobilisation exemplaire.

 Le paysage des syndicats représentatifs* évolue. Vous avez apporté votre confiance aux trois mêmes syndicats représentatifs* depuis les dernières élections mais également au SNGAF.

Nous félicitons l’Intersyndicale PNC (UNSA/SNPNC) qui a su profiter d’une belle synergie ainsi que le SNGAF qui accède au pouvoir de négociation, ils auront maintenant la responsabilité principale dans notre avenir pour les 4 prochaines années.

L’UNAC saura, comme elle l’a toujours fait, être une force de proposition responsable.

 Mais au fait c’est quoi un syndicat REPRÉSENTATIF ? 

Depuis la loi du 20 Aout 2008, seuls les syndicats qui obtiennent au moins 10%des voix aux élections CSE sont représentatifs et donc appelés à négocier les accords. À Air France, depuis 2015 (dernières élections)seuls l’UNAC, l’UNSA et le SNPNC avaient cette possibilité et les résultats de lundi viennent modifier les interlocuteurs de la Direction : désormais le SNGAF sera autour de la table. Tous les autres syndicats ayant un score inférieur à 10% ne seront pas convoqués aux réunions de négociation.

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 Et le seuil des 50% alors ?

Ce seuil est nécessaire pour qu’un accord soit valable depuis la loi du 8 aout 2016 (art. L.2232-12 du code du travail). Pour les 4 ans à venir, aucun des quatre syndicats représentatifs (UNAC, UNSA, SNPNC, SNGAF) ne peut signer seul un accord. Il faut donc être au moins 2 syndicats (parmi ces quatre) pour signer un accord PNC.

La consolidation de nos résultats au sein du CSE Lignes avec ceux de la CFE GCC dans les autres établissements porte notre organisation au troisième rang des représentatifs dans l’Entreprise.

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Nous serons donc à même de négocier et de faire entendre la voix des PNC lors de toutes négociations quel qu’en soit le niveau (Etablissement et Entreprise). Cela concerne notamment les négociations centrales portant sur l’ensemble des salariés de la Compagnie (par exemple comme les Négociations Annuelles Obligatoire portant notamment sur les augmentations générales de salaire)ou des négociations PNC que la Direction choisit de positionner à ce niveau. C’est notamment le cas de la Convention d’Entreprise PNC.

Nous saurons assumer cette responsabilité que vous nous avez confiée.

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NON !

Avant tout, il faut  nous reconnaitre d’avoir oeuvré collectivement et solidairement, même en ayant été désigné « persona non grata » dans une intersyndicale inter-catégorielle.

Vendredi, nous apprenons que le Président Janaillac souhaite passer par un référendum pour tenter de discréditer les syndicats et ainsi échapper au « désastre », suite à l’enchainement des journées de grève.

Que se passe t-il ? Le Président met sa tête sur le billot déclare t-il. Mais en fait que risque t-il, si le référendum ne lui est pas favorable ? Un nouveau poste ? Un parachute doré ? Mais où sont passées toutes les intentions d’un pacte « Trust Together » ? 

Dans sa lettre, notre Président vous parle t’il des 40% d’augmentation dont a bénéficié le COMEX d’Air France ? À ce moment là, alors que toutes les populations de l’entreprise étaient appelées à faire des efforts drastiques, notre Président s’est il interrogé pour savoir si cela pouvait hypothéquer et précariser l’avenir de l’entreprise ?

Évidemment que non, l’exemplarité n’est pas dans l’ADN de nos dirigeants.

L’enjeu de ce référendum, aujourd’hui, va au-delà de l’accord sur les salaires qui est sur la table.

Chaque catégorie de personnel rencontre des difficultés pour exercer son métier correctement.

Nos collègues mécanos sont en grève depuis 3 mois, tout le monde dans l’entreprise en souffre et à l’extérieur nos clients. La Direction, laisse la situation « pourrir » en prenant le risque comme en 1993 que la situation dégénère.

En ce qui nous concerne, les PNC, voilà plusieurs mois que l’UNAC demande à négocier sur des sujets qui vont au-delà des augmentations de salaire, mais l’entreprise ne souhaite pas négocier.

La position de la Direction se radicalise,  elle anticipe le nouveau rapport de dialogue social, prévu par les amendements Macron (mise en application au 1er mai, Fête du travail) la possibilité d’outrepasser les syndicats qui sont élus et représentatifs grâce à vos voix.

Le contournement des organisations représentatives est juste insupportable, il est effectivement simple d’en appeler à la « Vox Populi » quand elle n’a pas forcément tous les tenants et aboutissants.

Nous parlons d’augmentations de salaire, parce que c’est juste. Mais notre analyse de la justice ne s’arrête pas là, il est aussi juste de parler de nos conditions d’emploi, de nos emplois que nous perdons depuis 7 ans. Les impacts sont forts, moins d’emplois, moins de promotions, moins de possibilités d’évoluer dans nos carrières, ceci fait aussi partie de notre rémunération.

Nous aurions pu en parler, comme le fait le SNPL qui négocie seul ce week-end mais nous ne sommes pas entendus, ni même simplement reçus.

Des sujets de revendications nous en avons, ne vous trompez pas sur la question qui va vous être posée dans ce référendum.

Dire oui à Janaillac, c’est tout simplement tuer le pouvoir de négociation de vos représentants , quelles que soient vos préférences. Une fois les organisations professionnelles out, il sera bien plus aisé de dérouler et d’imposer un programme désastreux pour nos populations, sans aucun obstacle sur son chemin. Demain le référendum sera le nouveau dialogue social…

Dire non c’est retourner autour de la table avec une nouvelle direction et ainsi préserver la négociation.

Si vous ne voulez plus être représentés, défendus : dites Oui au Président.

Si vous voulez des alternatives de négociation, une présence active pour vous écouter, vous défendre, dites NON au Président.

 

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RADD U : OUVERTURE AU PAIEMENT

Les douze 35J étant désormais rétrofités en 28J avec aménagement du galley en porte 3, il n’y a plus de RADD U sur cette machine.

Afin d’apurer les compteurs RADD U, la Direction propose aux PNC qui le souhaitent de se faire rémunérer (paie de novembre) une partie ou la totalité de ces jours.

Un sms sera envoyé aux PNC concernés les renvoyant vers un mail afin d’émettre un choix (paiement ou positionnement en jours de repos). En l’absence de réponse, le paiement de la totalité des RADD U sera effectué par défaut.

Si certains font le choix de se faire rémunérer une partie et de prendre l’autre en repos, il faudra veiller à laisser des « blocs » de 24h pour permettre à la prod de les positionner en jours. En effet, il lui est interdit de positionner une période de radd inférieur à 24H. Si malgré tout une période de 12h subsiste, elle sera accolée à un autre radd (dépassement de TVS, étape sup, etc.) afin d’atteindre les 24h minimum pour positionnement en jours.

Pour rappel, ce RADD (appelé U par la suite) a été négocié par l’UNAC en 2011 pour non respect d’un accord de sortie de crise ou la Direction s’engageait à aménager le galley en porte 3 afin d’améliorer les conditions de travail pénibles sur cette machine.

Il aura fallu attendre le printemps 2017 pour que ces travaux soient effectués. Entre temps, des milliers de jours de radd ont été positionnées aux PNC, un premier paiement proposé en février 2015 pour un cout de 2 millions d’euros et le solde aujourd’hui pour 1,8 millions d’euros. Combien aurait couté le rétrofit en 2011 ??

La notion d’économie de la Direction nous laisse perplexe…

Pour info : nos communications sur le sujet

http://www.unac.asso.fr/radd-lunac-obtient-le-paiement/

http://www.unac.asso.fr/radd-u-2/

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Accord collectif et Boost : ultime proposition

Les trois organisations représentatives (UNAC, UNSA, SNPNC) ont reçu ce matin un courrier accompagnant deux accords mis à signature jusqu’au 11 juillet :

- L’accord collectif PNC

- L’accord de garantie concernant Boost

Cette ultime proposition de la Direction vient répondre a une demande de l’UNAC (relayée par les deux autres organisations syndicales) de faire un pas supplémentaire par rapport aux accords que nous étions les seuls à avoir signés le 15 mars.

Cette démarche a pour but, à la veille de la création de Boost et de la mise en place d’une note de direction non protectrice, de se donner collectivement une dernière chance d’aboutir à des accords sur ces deux thèmes.

La Direction a donc accepté de faire quelques modifications (dans le sens du PNC bien sûr) sur l’accord collectif qui se résument aux points suivants :

- suppression de 2 rotations adaptées (SFO et BOG)
- amélioration du tableau d’abattement LC (partie 7 et 8 jours)
- possibilité de poser une destination ou un nombre de ON sur DDA1 LC
- TSV max 11H sur 4ème jour d’une rotation MC (peu importe l’heure de décollage)
- sièges bloqués pour PRE PEQ sur TLV de nuit si sièges non vendus au jour J
- engagement de non modification du périmètre du CE
- engagement de ne pas augmenter les hébergements dissociés

L’accord est proposé pour une durée de 5 ans (1er septembre 2017 – 31 octobre 2022).

Quant à l’accord de périmètre et de garanties lié à la création de la compagnie BOOST, il est  lui aussi proposé à signature dans sa version de mars 2017  date à laquelle il n’avait été signé que par l’UNAC.

Nous ne pouvons que nous satisfaire de cette proposition qui ouvre un nouvel espoir sur la contractualisation de nos règles et sur les garanties liées à BOOST. Cette proposition est la démonstration qu’à plusieurs on est plus fort..

Vous trouverez ci-joint le courrier de Messieurs Gateau et Caron accompagnant les textes mis à signatures.

Il ne fait aucun doute que l’UNAC signera ces accords puisque ce sont les mêmes (avec des améliorations pour l’accord collectif) que ceux que nous avions signés en mars. Nous espérons que cette fois, ces accords recueilleront le nombre de signatures nécessaires à les valider juridiquement.

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L’e-learning rend fou ..

Voici le mail que nous venons d’envoyer à la Direction pour leur faire part des nombreux dysfonctionnements concernant la procédure e-learning.

Messieurs,
Je vous écris aujourd’hui pour vous faire part de mon profond mécontentement concernant la procédure e-learning.
Tout d’abord, les problèmes techniques ne permettent pas aujourd’hui de réaliser les formations dans les temps impartis (sans compter que la rémunération est liée au temps programmé et non réalisé). En effet, les « bugs » incessant obligent à s’y reprendre à plusieurs fois pour terminer un parcours quand toutefois on y parvient.
Mais, avant même de pouvoir accéder aux dites formations il faut s’armer d’une patience infinie. L’accès par le webmail n’est déjà pas confortable (contenant souvent un lien inactif) mais si l’on n’a plus ce mail et que l’on souhaite y accéder comme dit dans le mémo (copie d’écran jointe) par e-rh, c’est devant une page blanche que l’on se retrouve. Je vous mets d’ailleurs au défi d’atteindre les formations par ce biais. Ne serait-il pas plus simple pour tout le monde d’avoir un lien (actif) sur Ipn envoyant directement à la page de formation ?
D’autre part, une fois tous les parcours validés après des heures voire des jours de labeurs, apparait une pastille verte (copie d’écran) laissant légitimement penser que les parcours sont réussis et nous laissant avec une satisfaction du travail (bien) accompli, le front couvert de sueurs quand même et les nerfs mis à rude épreuve. Heureusement que les mardis « zen » organisés à la cité sont là pour récupérer les dégâts psychologiques occasionnées par l’e-learning…
MAIS, si on est un peu curieux (c’est mon cas), on clique (droit) sur les formations sur « afficher le certificat » et là s’affiche pour trois formations une confirmation de la réussite.OUF, jusque la tout va bien sauf que le « certificat » de la formation « MDC Sureté année 1 » fait apparaitre le courrier joint m’informant de mon échec en raison d’une note insuffisante de     /100!! On m’invite alors à effectuer une formation complémentaire (ou? quand? comment?) alors même que je n’ai pas de note et surtout que je n’ai pas effectué une formation validante ! J’apprends avec stupeur que ce courrier (sans queue ni tête) est adressé à ma hiérarchie et intégré dans mon dossier professionnel !
J’imagine ne pas être la seule dans ce cas là et je me demande donc quelle suite est donnée à ce courrier que l’on peut facilement ne pas voir.
Je vous serai donc reconnaissante de bien vouloir dans les meilleurs délais :
- simplifier le parcours d’accès aux formations ;
- sécuriser les conditions techniques afin que chacun, qu’il soit sur MAC ou PC, Ipad, smartphone ou minitel puisse effectuer ces formations sereinement et dans les temps prévus (certaines formations sont désormais validantes);
- retirer des dossiers des PNC concernés le courrier joint.
 
Je vous remercie pour votre réponse et votre action bien entendu.
Bien cordialement
Flore ARRIGHI
Présidente de l’UNAC
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80,50% de OUI : L’UNAC APPOSE SA SIGNATURE

Nos adhérents ont plébiscité notre engagement en répondant à la question : « devons nous apposer notre signature sur le projet d’accord collectif à durée déterminée de 4 ans ? ».

Malgré le court délai (7jours) et les modalités un peu compliquées du vote, la participation montre un engagement important de nos adhérents et nous les en remercions.

Et maintenant ? Lisez le tract ci dessous pour en savoir plus :

Résultat référendum 2017 P1