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DOUBLE JEU ?

Après 11 jours de grève dans une mobilisation intercatégorielle, le mouvement semble trouver différentes issues en fonction des différentes catégories de personnels.

Les cartes s’abattent, tout est public. La Direction et les pilotes sont en négociation privée depuis plusieurs jours et nos collègues ont déjà obtenu des garanties d’augmentation de leur rémunération.

Certes, ces augmentations ne sont pas barémiques mais elles restent des augmentations qui pourraient faire rougir les 6% que nous demandons tous ensembles. Les Pilotes vont obtenir un accord, les autres un référendum.

A l’UNAC, nous ne nous tromperons pas de cible, les syndicats de pilotes ont fait leur job et ils continuent à le faire. Nous nous sommes toujours inscrits dans un syndicalisme corporatiste et malgré ce que veulent vous faire croire certains, toujours indépendants dans nos actes et nos positions. Il n’est pas question de reprocher à des syndicats corporatistes de chercher à améliorer les conditions des salariés qu’ils représentent.

Nous ne serons pas ceux qui pleurnicheront en vous faisant croire que nous avons été trahis par les Pilotes.

Bannis de cette intersyndicale, nous n’avons pas eu notre mot à dire, ni sur les objectifs à atteindre ni sur la stratégie à mettre en oeuvre. C’est à chaque fois par voie de presse que nous avons découverts les dates de conflit, pourtant nous sommes restés solidaires avec ce mouvement et nous avons participé à toutes les mobilisations.

Nous resterons solidaires, mais maintenant que tout le monde comprend la fin du film, il est urgent que les syndicats PNC se mettent autour de la table (et ne la quittent pas cette fois) pour exiger l’ouverture de négociations catégorielles sur des sujets qui nous sont propres : remboursement des 3 années de blocage des échelons (les PNT l’ont obtenu), augmentation des heures supplémentaires (les PNT l’ont obtenu), négociation d’un accord de périmètre sur le volume des emplois indexé, à la fois sur la charge d’heures de vols à produire et sur les ratios de composition d’équipage (les PNT l’ont obtenu), stabilité et visibilité plus importante sur nos plannings (les PNT l’ont obtenu).

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Si nous ne nous mettons pas en capacité de nous rassembler sur ces sujets, nous pourrions découvrir très très bientôt une sortie de conflit intercatégorielle où nous aurions raté l’opportunité d’aller chercher des avancées et des protections PNC.

 

D’autres sujets sont à venir et nous devons les anticiper : déplafonnement ou suppression de l’âge légal de cessation d’activité à 55 ans pour le PNC, réforme de notre régime de retraite, développement de Transavia.

Ce qui se profile également et c’est très grave, c’est le contournement des organisations syndicales représentatives. Par la mise en oeuvre de nouveaux outils la Direction, d’ores et déjà, définie les contours du nouveaux dialogue social dans notre entreprise. Ce référendum en est la preuve la plus flagrante.

VOTEZ NON AU REFERENDUM

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NON !

Avant tout, il faut  nous reconnaitre d’avoir oeuvré collectivement et solidairement, même en ayant été désigné « persona non grata » dans une intersyndicale inter-catégorielle.

Vendredi, nous apprenons que le Président Janaillac souhaite passer par un référendum pour tenter de discréditer les syndicats et ainsi échapper au « désastre », suite à l’enchainement des journées de grève.

Que se passe t-il ? Le Président met sa tête sur le billot déclare t-il. Mais en fait que risque t-il, si le référendum ne lui est pas favorable ? Un nouveau poste ? Un parachute doré ? Mais où sont passées toutes les intentions d’un pacte « Trust Together » ? 

Dans sa lettre, notre Président vous parle t’il des 40% d’augmentation dont a bénéficié le COMEX d’Air France ? À ce moment là, alors que toutes les populations de l’entreprise étaient appelées à faire des efforts drastiques, notre Président s’est il interrogé pour savoir si cela pouvait hypothéquer et précariser l’avenir de l’entreprise ?

Évidemment que non, l’exemplarité n’est pas dans l’ADN de nos dirigeants.

L’enjeu de ce référendum, aujourd’hui, va au-delà de l’accord sur les salaires qui est sur la table.

Chaque catégorie de personnel rencontre des difficultés pour exercer son métier correctement.

Nos collègues mécanos sont en grève depuis 3 mois, tout le monde dans l’entreprise en souffre et à l’extérieur nos clients. La Direction, laisse la situation « pourrir » en prenant le risque comme en 1993 que la situation dégénère.

En ce qui nous concerne, les PNC, voilà plusieurs mois que l’UNAC demande à négocier sur des sujets qui vont au-delà des augmentations de salaire, mais l’entreprise ne souhaite pas négocier.

La position de la Direction se radicalise,  elle anticipe le nouveau rapport de dialogue social, prévu par les amendements Macron (mise en application au 1er mai, Fête du travail) la possibilité d’outrepasser les syndicats qui sont élus et représentatifs grâce à vos voix.

Le contournement des organisations représentatives est juste insupportable, il est effectivement simple d’en appeler à la « Vox Populi » quand elle n’a pas forcément tous les tenants et aboutissants.

Nous parlons d’augmentations de salaire, parce que c’est juste. Mais notre analyse de la justice ne s’arrête pas là, il est aussi juste de parler de nos conditions d’emploi, de nos emplois que nous perdons depuis 7 ans. Les impacts sont forts, moins d’emplois, moins de promotions, moins de possibilités d’évoluer dans nos carrières, ceci fait aussi partie de notre rémunération.

Nous aurions pu en parler, comme le fait le SNPL qui négocie seul ce week-end mais nous ne sommes pas entendus, ni même simplement reçus.

Des sujets de revendications nous en avons, ne vous trompez pas sur la question qui va vous être posée dans ce référendum.

Dire oui à Janaillac, c’est tout simplement tuer le pouvoir de négociation de vos représentants , quelles que soient vos préférences. Une fois les organisations professionnelles out, il sera bien plus aisé de dérouler et d’imposer un programme désastreux pour nos populations, sans aucun obstacle sur son chemin. Demain le référendum sera le nouveau dialogue social…

Dire non c’est retourner autour de la table avec une nouvelle direction et ainsi préserver la négociation.

Si vous ne voulez plus être représentés, défendus : dites Oui au Président.

Si vous voulez des alternatives de négociation, une présence active pour vous écouter, vous défendre, dites NON au Président.

 

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INFO MUTUELLE

C’est souvent lorsque le malheur est là, qu’on se dit j’aurais dû…

Selon un article d’UFC que choisir (2011), en moyenne, les obsèques coûtent 4 500€  à chaque Français, ce tarif incluant les frais de pompes funèbres (cercueil, porteurs et véhicule, opération d’inhumation ou de crémation) et toutes les formalités annexes (annonces dans la presse, frais de culte, soins de conservation). Mais la facture peut rapidement flamber si on souhaite respecter les dernières volontés ou faire « plaisir » à notre défunt parent.

Devant le montant de cette somme élevée, que bien souvent les proches ne possèdent pas au moment délicat. Un marché des contrat-obsèques s’est mis en place pour ceux qui veulent assurer la tranquillité de leurs proches à un moment difficile, mais comme toujours en assurance on ignore les subtilités et si ça marche.

Vos délégués UNAC vous informent qu’un contrat «Confiance-obsèques» à adhésion libre est proposé par la MNPAF. Ce nouveau contrat négocié à un tarif groupe qui permet à tous les adhérents de la MNPAF une réduction de 45€ sur l’adhésion MACIF et 10% de réduction à vie, si 2 contrats sont souscrits

Quels sont ses avantages ?

Le contrat « Confiance-obsèques » distribué par MACIF, partenaire de la MNPAF présente bien plus d’avantages qu’un simple contrat d’assurance funérailles.
•    Une simplification des formalités d’adhésion
•    La gratuité des frais de gestion du dossier ;
•    L’absence d’un questionnaire médical ;
•    Une souscription possible jusqu’à 79 ans ;
•    La liberté de changer de type de contrat à chaque fin d’échéance de paiement ;
•    Rapatriement des accompagnons et du corps du défunt selon la distance par rapport à son adresse ;
•    Assistance téléphonique 24h/24 ;
•    Garde des enfants ou des animaux domestiques en cas de besoin

Si cela vous intéresse faites un devis via le lien https://www.mnpaf.fr/confiance-obseques-macif-mutualite ou par téléphone au 03 20 99 35 90

Vos délégués UNAC ne sont pas des commerciaux et vous engagent à comparer avec d’autres contrats.

Attention : Ne pas confondre contrats décès et contrats obsèques, leur finalité n’est pas la même. Les premiers  sont souscrits pour protéger les proches (conjoint, enfants…) en cas de disparition accidentelle ou prématurée. Ils versent un capital ou une rente aux bénéficiaires désignés en cas de décès. Alors que les seconds, les contrats obsèques, eux, ont pour but exclusif de régler à l’avance les formalités et le financement de vos obsèques.

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Une mobilisation exceptionnelle

Merci pour cette mobilisation exemplaire !

Si le fait de défendre son « bifteck » est en France assez mal vu, ça l’est plus particulièrement encore pour nos dirigeants. Notre Direction n’hésite pas à utiliser la loi Diard, faite soi-disant pour assurer une meilleure communication et protéger les voyageurs lors de conflits sociaux dans les transports, pour limiter les droits de ses salariés à exercer leurs droits de grève.

Outre le fait que cette loi donne à l’entreprise tout le temps de s’organiser pour éviter un mouvement d’ampleur, elle lui permet  d’avoir un suivi du taux de participation des salariés grévistes pour utiliser des méthodes peu recommandables : modification de planning, positionnement de 3 jours de grève au lieu d’une journée,  pires difficultés pour se déclarer en grève ou reprendre le service et surtout déploiement de moyens pour éviter un écho médiatique…bref toute une panoplie de démotivation pour se déclarer gréviste.

Qu’importe tous les artifices, nous avons démontré à la Direction que les salariés étaient en capacité de se mobiliser lorsque le manque de considération devenait intolérable.  Nous vous remercions tous. La mobilisation a été très forte et nous avons réussi à perturber l’activité. Pour l’instant, nous sommes à + de 50% de vol LC et + 75% de vols MC d’avions cloués au sol (même si l’entreprise va jurer avec sa mauvaise foi habituelle que 90% des vols ont été maintenus) et ce n’est pas FINI !

 Et après…nous attendons un pas de nos dirigeants.

L’heure est à l’unité et non aux amalgames

Le 22 février l’UNAC appelle à cesser le travail, dans un mouvement unitaire qui regroupe tous les corps de métier de notre entreprise.

Lors des dernières négociations obligatoires, nous avons partagé les mêmes constats. Alors qu’Air France va annoncer des résultats records, la Direction, après 6 ans de blocage de salaire, tente de nous faire croire qu’il nous faut nous contenter de 1% d’augmentation barémique. L’argument fallacieux développé dans ces négociations, c’est qu’il ne faut pas tant s’attacher au niveau, plutôt qu’au merveilleux cadeau : « de renouer avec des augmentations ». Merci Patron.

Comme à son habitude la Direction nous vend le fait qu’au-delà de cette augmentation barémique nous profiterons de l’application d’augmentations au titre du GVT. La belle affaire !

Comme nous vous l’avons expliqué dans un précédent bulletin, le GVT correspond à une distribution contractuelle de notre masse salariale individuelle et n’a rien à voir avec des augmentations de salaire.

Nous souscrivons donc à ce mouvement unitaire et appelons l’ensemble des collègues à une forte mobilisation afin de faire la démonstration de notre pouvoir collectif de nuisance.

Eviter les amalgames.

Nous nous devons d’éclaircir la situation de l’UNAC. La situation peut sembler confuse pour certains et c’est tout à fait normal quand la presse syndicale profite de cette situation pour vous faire croire que l’UNAC et la CFE-CGC sont un et seul même syndicat. Nous regrettons ces dérives électoralistes à l’heure où nous devons tous nous serrer les coudes.

La confusion est facilement entretenue parce que le contexte est un peu compliqué, mais nous allons vous l’expliquer.

L’UNAC est un syndicat indépendant qui représente à Air France, les PNC. L’UNAC est affilié à une fédération la FNEMA, fédération elle-même affiliée à une confédération nationale la CFE-CGC. L’UNAC est un syndicat parfaitement indépendant et autonome.

Un autre syndicat autonome et indépendant, est aussi affilié à la même fédération et la même confédération, il s’agit du SICAMT-GAF (plus communément appelé à AF la CFE-CGC Sol). Ce syndicat représente les personnels sols.

Pour calculer la représentativité des syndicats au sein de la Compagnie, la loi prévoit que l’on cumule l’ensemble des suffrages obtenus par les deux syndicats. Mais elle prévoit aussi que ce tout constitué, ne représente qu’un au niveau des négociations d’entreprise.

Le SICAMT-GAF a décidé de signer l’accord NAO, au vu des propositions de la Direction concernant les salariés qu’il représente. L’UNAC a adopté une position différente et appelle au mouvement de contestation du 22 février.

Même si les normes de représentativité ne peuvent pas être segmentées pour valider des accords d’entreprise, rien ne nous empêche de nous y opposer.

L’avenir nous prépare des réformes qui impacteront notre métier de PNC, il nous faudra être très certainement solidaires à nouveau. L’heure n’est dons pas à la division syndicale et à la propagande politique, mais à fédérer l’unité.

L’UNAC vous invite à vous déclarer dès à présent gréviste le 22 février, conformément aux dispositions de la loi Diard, en vous rendant sous IPN.