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Accords proposés à signature : décryptage

Afin de clarifier les changements de l’Accord Collectif, proposé pour une application de 4 ans et celui qui concerne le périmètre de l’emploi de « Boost » à durée indéterminée, nous vous proposons de consulter les fiches techniques, accessibles en cliquant sur ce lien.

Nous procéderons à la consultation de nos adhérents la semaine prochaine.

Nos permanences sont ouvertes du lundi au vendredi et nous sommes mobilisés pour répondre à vos questions et débattre avec vous, si vous le souhaitez.

atteindre cible

Accords soumis à signature

Depuis le premier mars, les PNC ne sont plus protégés par un Accord Collectif, nous sommes désormais régit par un règlement unilatéral. Le 28 février, nous avons finalisé la rédaction d’un nouvel Accord Collectif, d’une durée de 4 ans. Nous travaillons sur des fiches techniques explicatives que nous publierons rapidement.

 

Par ailleurs un autre Accord qui traite du périmètre des emplois PNC AF vis à vis du projet Boost a été négocié.

Ces accords sont ouverts  à signature jusqu’au 15 mars.

nous organiserons très rapidement une consultation auprès de nos adhérents.

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COMMISSIONS DES ROTATIONS

INFORMATIONS GÉNÉRALES

- Pour la saison été, il est prévu 651/2 charges avions avec 16 ATR, 20 CRJ, 20 E-JET, 91/2 ERJ en début de saison et une augmentation espérée de 68 charges en fin de saison avec 16 ATR, 21 CRJ, 21 E-JET, 10 ERJ.

- Affrètements : AVANTIAIR (ORY-LDE), WDL sur 2 charges à CDG (notamment le découché NUE), PAN EUROPÉENNE sur LYS-GOT et TWINJET sur LYS-LUX et LYS-MRS en 19 places !

ATR

- Il est demandé aux PN de reposer leurs DDA saisonniers pour mettre à jour les fichiers.

- Le manque d’effectifs C/C et PNC sur LYS (il n’y a que 3 C/C et 7 PNC) entraine des rotations longues au départ de Paris avec, sur la dernière journée, du repos fractionné systématique amenant à une fatigue importante (un check-in commençant à 05.30 et une MEP arrivant à 19.35, juste à l’heure pour les embouteillages parisiens…). Nous avons demandé une relève à LYS pour limiter cette fatigue mais la Direction refuse par manque d’effectifs…

- Reprise du ORY-NTE effectué en CRJ auparavant.

- Arrêt de ORY-LAI fin septembre.

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Pourquoi nous ne figurerons pas sur le communiqué de presse intersyndical ?

 

  »Le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois »

Il nous faut ré-affirmer notre position et nos priorités. L’absence de notre Logo sur ce communiqué de presse ne signifie pas que nous sommes pour la création de « Boost ».

Nous avons eu l’occasion de nous exprimer sur ce projet, dès son annonce par le Président Janaillac, en novembre dernier, et les dangers que nous redoutions à terme. Nous avons également eu l’occasion de vous expliquez nos priorités.

Alors que l’échéance de notre accord collectif arrive dans 7 jours très précisément, nous avons fait le choix de siéger à la table des négociations. Contrairement aux deux autres syndicats représentatifs, nous estimons que notre devoir prioritaire (celui pour lequel vous nous avez élus représentatif) est de négocier jusqu’au bout.

Nous regrettons d’être seuls et de pas avoir réussi à convaincre les deux autres organisations syndicales. A trois contre un, on est forcément plus fort qu’à un contre un.

Nous ne souscrivons pas à la stratégie qui consiste à parier que la politique de la chaise vide et par conséquent la non-négociation de notre Accord Collectif conduira la Direction à retirer son projet « Boost ». D’ailleurs les justifications de l’absence des deux autres organisations représentatives sont légion : pas de « Boost », « Boost » en interne, on est même pas écoutés par la Direction, seules les revendications UNAC sont étudiées, à la fois on a pléthore qui sont communes, on ne veut négocier qu’en Bi-latérale, etc, etc…

La farce est jolie mais elle ne peut pas durer, tant les enjeux sont importants pour notre collectivité.

Nous sommes convaincus qu’il nous faut avoir un socle conventionnel solide, avant d’envisager la fronde.

Ceux et celles  qui pensent que l’application unilatérale de nos règles d’utilisation et de rémunération est impensable, irréalisable, sont les mêmes qui pensaient que « Boost » n’était qu’un artifice de négociation pour la Direction. Jusqu’à l’annonce d’une consultation PNT, qui s’est révélée positive à sa création en externe.

Il ne s’agit pas pour nous de nous présenter en ordre de dispersion, nous respecterons jusqu’au bout la cohérence de notre démarche : négocier, faire le travail de représentation que vous nous avez confié, à la fin nous partagerons les constats et nous déciderons ensemble de notre destin.

Dans cette négociation, nous avons d’ores déjà interpelé la Direction pour inscrire dans un cadre conventionnel, les limites périmétriques de la création de « Boost », en terme de coques avions, certes comme proposées par Franck Terner, mais également en terme de volume d’emplois, de promotion au sein d’Air France et de garanties d’alimentation d’emploi au travers d’une filière filiale.

« L’erreur n’annule pas la valeur de l’effort accompli. »

Si nous nous trompons, vous saurez collectivement nous le dire, comme vous saurez nous dire le contraire. Nous ne présageons pas du résultat, nous sommes convaincus de la démarche.

FLORE Flore Arrighi, Présidente de l’UNAC.

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Papaouté ?

Lundi 20 février, vers 17h30, sont tombés les résultats de la consultation des PNT sur leur acceptation ou pas de voir Boost opérée en externe, dans le cadre d’une filiale. Le résultat est éloquent : 74% de participation et 58% de oui.

Les PNC, celles et ceux qui appelaient au soutien intercatégoriel dans une lettre ouverte, doivent être déçus, Papa outé ?

Rien de nouveau sous le soleil syndical : les pilotes managent leur destin et leurs intérêts, rien d’étonnant. Nous sommes témoins de plusieurs réactions violentes à l’égard des pilotes, suite au résultat de cette consultation. Il ne faut pas se tromper de cible, les responsables siègent à la Direction.

Quel que soit le débat d’idée, nous vous appelons à la plus grande sérénité dans l’exécution de votre mission. Une scission entre le poste et la cabine laisserait des cicatrices fratricides dont nous ne nous remettrions pas.

Le SNPL ne va pas manquer de ré-ouvrir ses négociations, les nôtres arrivent à leur terme le 28 février. Il nous reste donc exactement 8 jours pour finaliser un accord collectif.

Nous sommes donc au bord du gouffre, mais ensemble nous allons faire un grand pas en avant..  

Ces huit jours vont être intensifs, pour lever tout mystère, l’UNAC continue à négocier seule, nous ne nous en cachons pas. C’est justement pour cela que vous nous avez rendus représentatifs. Nous tenterons prochainement de vous faire un état des lieux de l’avancée des travaux, et ce en toute transparence.

ERIC Eric Chauvel, Vice-président UNAC